De nombreux passages nous parlent du bras de l’Eternel. Mais de qui s’agit-il ? Qui est Celui-là qui se fait appeler « bras » et qui est en même temps le salut de Dieu ? Pourquoi ce bras est le « bras la sainteté de Dieu » ?

« L’Éternel découvre le bras de sa sainteté, aux yeux de toutes les nations ; et toutes les extrémités de la terre verront le salut (« yeshoua ») de notre Dieu. » (Esaïe 52:10)

Le bras de l’Eternel

Le salut de l’Eternel a été envoyé vers les hommes sur la terre. Pendant des millénaires ce salut n’a pas été montré de manière visible à toute la création. Seuls quelques élus ont eu ce privilège : des prophètes au sein du peuple d’Israël ont pu voir des apparitions du Messie et des rois ont pu avoir des relations proches avec leur Dieu.

Le « Bras de l’Eternel » évoque l’idée d’action, de mise à exécution de décisions prises par quelqu’un qui est la « tête » du corps. Le bras et l’épaule qui est liée à celui-ci étant proches du coeur, il suggère aussi la pensée d’étroite intimité, d’union complète avec la tête. Le « Bras de l’Eternel » exécute les projets du Créateur de l’univers. Nous savons qu’il s’agit de notre Seigneur Yeshoua notre Messie, qui est et a toujours été en communion intime avec Dieu.

Nous connaissons le chapitre 53 de la prophétie d’Esaïe qui décrit l’œuvre de rédemption du Seigneur, en présentant Celui-ci sous l’image du « Bras de l’Eternel ».

« Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? Qui a reconnu le bras de l’Eternel ? Il s’est élevé devant Lui comme une faible plante, comme un rejeton qui sort d’une terre desséchée… Méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage, nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas. Cependant, ce sont nos souffrances qu’Il a portées, c’est de nos douleurs qu’Il s’est chargé; et nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu et humilié. Mais Il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris… Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, Il verra une postérité et prolongera ses jours; et l’œuvre de l’Eternel prospérera entre ses mains… »

Ce « Bras de l’Eternel » qui est étendu, effectue de grandes choses

« Ah ! Seigneur Eternel, Voici tu as fait les cieux et la terre par ta grande puissance et par ton bras étendu » (Jérémie 32 : 17).

Le Prophète Jérémie déclare que le « Bras de l’Eternel » était « étendu » lors de la création de toutes choses, ce qui laisse supposer qu’Il était là lors de la création de l’univers.

Lorsque l’Eternel « découvre » ce bras mystérieux, la Bible utilise comme racine « hasaph » un verbe de révélation qui peut être utilisé dans différents cas; parfois pour faire entonner des cris de joie, parfois pour faire découvrir une honte, des pans de la robe. Dieu dépouille, il met à nu, Il découvre. Le bras qui sera ainsi découvert, mis à nu, provoquera la contradiction.

L’eau de la Vie

En découvrant le bras de sa sainteté, l’Eternel « puise de l’eau » dans une citerne ! « Hasaph » révèle que Dieu envoie son Fils vers les hommes pour leur donner l’eau de la Vie éternelle. La samaritaine a vécu cette eau de la vie proposée par Yeshoua devant le puits.

Purification

Lorsque Dieu écrème, qu’Il prend la crême à la surface, cela signifie qu’il enlève tous les artifices. Lorsque Dieu veut mettre à nu, Il dit : « Je relèverai (hasaph) tes pans jusque sur ton visage, Afin qu’on voie ta honte. » (Jérémie 13 : 26)

La signature du sang

Lorsque l’Eternel « découvre » le bras de sa sainteté », du sang expiatoire est présent lorsque « La voix de l’Eternel fait enfanter les biches, elle dépouille (hasaph) les forêts. Dans son palais tout s’écrie : Gloire ! » (Psaumes 29 : 9). En effet, les biches « ayeleth » qui sont enfantées par la voix de l’Eternel, tirent leur racine du mot « ayil » les poteaux de la maison sur lesquels du sang avait été peint en Egypte.

La semence

Le bras de l’Eternel « Zeroa » se traduit de deux manières soit par la force : « le bras », « l’avant-bras », soit par le sacrifice « l’épaule ». C’est cette épaule qui fait partie des ingrédients du plateau de Pessah. Ce sacrifice produit la vie, il enfante.

Zeroa est généralement traduit par : Bras, main, épaule, fort, force, violence, aide, appui, troupes. La racine de ce mot  « zara » signifie semence, semer, éparpiller de la semence, graines, devenir enceinte, produire de la semence, produire de la graine.

Zara signifie porter, jeter, planter, mettre, avoir des enfants, descendants, inculte, disperser.

« Puis Dieu dit : Que la terre produise de la verdure, de l’herbe portant (Zara) de la semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce et ayant en eux leur semence sur la terre. Et cela fut ainsi. » (Genèse 1 : 11)

Ce bras représente la semence de Dieu, le Fils qui est la semence du Dieu Vivant. Pour enfanter Yeshoua dans les entrailles humaines de Myriam. Cette semence a produit le premier né de la deuxième création : Yeshoua HaMashiah, fils de Dieu, fils de l’Homme.

Yeshoua le bras de l’Eternel

Le salut « yeshoua » est en Israël, un nom courant, un nom commun qui signifie délivrance, bien-être, prospérité, Victoire. Ce mot yeshoua tire sa racine de yasha « Sauver », « être sauvé », « être délivré ». Ce mot est généralement traduit par :   Défendre, délivrer, sauver, secourir, secours, libérateur, venir à l’aide, retenir la main, se venger, protéger, Sauveur, salut, . . .

C’est ce même Yeshoua qui délivra le peuple en Egypte, qui frappa le monstre des eaux, qui dessécha la mer pour laisser passer son peuple « Réveille-toi, réveille-toi, revêts-toi de force, bras de l’Eternel ! Réveille-toi, comme aux jours d’autrefois, [comme dans] les générations des siècles passés ! N’est-ce pas toi qui as taillé en pièces Rahab, qui a frappé le monstre [des eaux] ? N’est-ce pas toi qui desséchas la mer, les eaux du grand abîme ? Qui fit des profondeurs de la mer un chemin pour le passage des rachetés ? » (Esaïe 51 : 9-10 )

Le bras de sa sainteté 

Le bras de l’Eternel étant la prolongation physique de sa volonté, l’une des actions prioritaires de ce bras est de sanctifier tout ce qu’Il va toucher. Le bras accomplit la sainte volonté du Père et sanctifie par la même occasion ceux qui s’approchent de Lui.

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