Voici une vidéo du rabbi Toni Sperandeo qui vit en Israël à Kfar Saba. Lui et son épouse Orna ont fait leur aliyah il y a plusieurs années. Avec son assemblée Ha Maayan, ils ont été sur les lieux du massacre du 7 octobre pour prier et intercéder pour que le Seigneur vienne en aide aux familles endeuillées, aux rescapés qui sont dans des états désastreux ; certains ne supportant plus leur douleur se suicident.
Ils intercèdent également afin de pouvoir pardonner, c’est loin d’être facile mais totalement admirable.
Il est important d’intercéder pour Israël et pour Gaza afin que ceux qui ne connaissent pas encore Yeshoua puissent le rencontrer.
Merci pour vos prières.

Témoignages

Lorsque nous avons accepté Yeshoua comme Sauveur et Seigneur, nous avons commencé à espérer pouvoir « servir » Dieu dans l’œuvre d’une manière ou d’une autre, dans le nettoyage, dans la louange, dans l’une ou l’autre technique, dans la préparation de plats cuisinés, dans les vêtements ou la banque alimentaire, le secrétariat, etc. et il est vrai que le travail ne manque pas et on est bien comptant de pouvoir faire des choses que les autres ne font pas. C’est une grâce de Dieu.

D’ailleurs nous venons de faire un aperçu assez global des choses à faire, de l’entretien des locaux et, nos jeunes, semble-t-il, projettent un petit rafraichissement des lieux, mise en peinture. Nos jeunes ont à cœur de soigner l’œuvre de leur Dieu et c’est une bonne chose, c’est un bon signe. C’est la preuve que quelque chose est vivant ici, que ça bouge.

Malheureusement, certains se sentent peut-être laissés pour compte, manquant de capacités, n’ayant que peu de compétences particulières pour être d’un grand secours. Et on leur dit avec un peu trop de facilité « ils peuvent prier ». On aimerait leur dire, oui il y a quant même bien ceci à faire, ou il y a cela.

Et puis on sait que tous dans un corps, ont une fonction particulière. Dieu a dit qu’Il a tout fait pour un but, même le fait pour certains d’habiter assez loin et de ne pas avoir de véhicule. Donc, tout compte fait on pourrait trouver des taches à faire pour certains et pas pour d’autres. Certains se retrouvent donc à ne pas pouvoir ni trouver une place ni un travail et se croient donc laissés pour compte.

Mais finalement, toutes ces réflexions ne sont qu’humaines et ne viennent pas de Dieu. Nous sommes en train de prendre la place de Dieu pour ce qui de la place effective de chacun dans le plan de Dieu.

Posons la question au Seigneur directement pour savoir où Il nous veut plus précisément car sa Parole est complète, parfaite et on peut y trouver toutes les réponses à nos questions.

Sa Parole ne fait pas défaut.

Que nous nous situions dans le Tenah (l’ancienne alliance) ou dans la Brit Hadashah (la nouvelle alliance), l’Eternel nous a montré le chemin à suivre.

Vous êtes mes témoins

Pour trouver une place dans l’œuvre de Dieu, dans sa Maison, il faut d’abord en faire partie ! Il faut faire partie du Corps du Messie, pas de telle ou de telle assemblée, pas de telle organisation ou de telle église mais de son « Corps ».

Faire partie de la famille de Dieu suppose que nous avons eu un jour dans notre vie, l’assurance d’être son enfant, le sentiment d’être aimé, la conviction d’être pardonné de tous nos péchés et, ayant l’assurance du salut.

Tout cela suppose qu’un jour, il y a quelques temps, il y a longtemps, des années peut-être, Yeshoua HaMashiah (Celui que les non juifs appelent Jesus Christ) s’est révélé à nous d’une manière ou d’une autre.

Que dit la Bible sur les projets que Dieu a pour nous, pour toi et moi ? Peut-être que tu te poses la question depuis longtemps : « finalement je n’ai pas ma place ici, on ne me demande rien, je n’ai pas de compétences suffisantes, je ne suis ni couturière (d’ailleurs ça ne se fait plus aujourd’hui, on ne réprise plus : on jette), je ne suis ni installateur d’entretien en électricité, ni ingénieur et je tourne en rond, en rond ». Peut-être que c’est ce que vous vous dites.

De toute façon même si j’étais électricien, tout évolue tellement vite aujourd’hui que l’on est vite dépassé. Une installation électrique ne peut se faire maintenant qu’avec un ordinateur. Dans un grand bâtiment comme le nôtre, on ne fait plus une installation électrique mais une installation « domotique ».

Bref, on est vite dépassé. Les jeunes aujourd’hui nous dépassent. L’évolution de notre monde nous dépasse. Tout évolue, plutôt en mal qu’en bien. Rien ne reste sur place. Déjà le fait de dire cela, est déjà passé. Ce que je viens de dire il y a quelques secondes est déjà passé, terminé, adjugé, clôturé. Plus moyen de revenir en arrière. Pas de retour possible.

Le  temps – Savez-vous à quoi on peut comparer le temps ?

Le temps est comme un sportif chevronné qui court, qui court tellement vite, plus vite que la lumière même car personne n’a encore réussi à le rattraper. Personne.

Si nous, nous faisons du « sur place » pour l’une ou l’autre raison, que nous avons l’impression de tout stagne, Il y a quand même quelque chose qui avance avec nous, tels que nous sommes, dans l’état où nous sommes, quelque chose d’éternel que rien ni personne ne peut nous enlever, quelque chose qui a même le pouvoir de rattraper le temps !

Il y a « quelqu’un » qui est avec nous, une Personne qui nous regarde, qui nous aime, qui regarde quand on se lève, quand on se brosse les cheveux, quand on se lave les dents, quand on traine la patte, quand on est fatigué, quand on conduit, quand on est arrêté net dans son élan sous traitement médical, malade : quelqu’un qui est le Maître du Temps.

Lisons Esaïe 43 :1 -10

« 1 Ainsi parle maintenant l’Eternel, qui t’a créé, ô Jacob ! Celui qui t’a formé, ô Israël ! Ne crains rien, car je te rachète, Je t’appelle par ton nom : tu es à moi! 2 Si tu traverses les eaux, je serai avec toi; et les fleuves, ils ne te submergeront point; si tu marches dans le feu, tu ne te brûleras pas, et la flamme ne t’embrasera pas. 3 Car je suis l’Eternel, ton Dieu, le Saint d’Israël, ton sauveur; Je donne l’Egypte pour ta rançon, l’Ethiopie et Saba à ta place. 4 Parce que tu as du prix à mes yeux, parce que tu es honoré et que je t’aime, je donne des hommes à ta place, et des peuples pour ta vie.

5 Ne crains rien, car je suis avec toi; Je ramènerai de l’orient ta race, et je te rassemblerai de l’occident. 6 Je dirai au septentrion : Donne ! Et au midi : ne retiens point! Fais venir mes fils des pays lointains, et mes filles de l’extrémité de la terre, 7 Tous ceux qui s’appellent de mon nom, et que j’ai créés pour ma gloire, que j’ai formés et que j’ai faits.

8 Qu’on fasse sortir le peuple aveugle, qui a des yeux, et les sourds, qui ont des oreilles. 9 Que toutes les nations se rassemblent, et que les peuples se réunissent. Qui d’entre eux a annoncé ces choses? Lesquels nous ont fait entendre les premières prédictions? Qu’ils produisent leurs témoins et établissent leur droit; Qu’on écoute et qu’on dise : C’est vrai ! »

« 10 Vous êtes mes témoins, dit l’Eternel, vous, et mon serviteur que j’ai choisi, afin que vous le sachiez, que vous me croyiez et compreniez que c’est moi: avant moi il n’a point été formé de Dieu, et après moi il n’y en aura point. 11 C’est moi, moi qui suis l’Eternel, et hors moi il n’y a point de sauveur. » (Esaïe 43)

Un autre passage :

«  Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » (Actes 1 :8)

Encore un autre passage :

« Puis il leur dit: Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. » (Marc 16:15)

Mais revenons au passage où Dieu dit au prophète Esaïe « vous êtes mes témoins, prophétise l’Eternel » : ATEM ÉDAY NÉOUM ADONAI (YHVH) .

Le mot hébreu conjugé « éday » vient de עֵד « ed ».

Ce mot « ED » signifie témoins témoignage et ce mot ne signifie « que » ça et rien d’autre.

Par contre, il est utile de regarder attentivement la racine du mot qui est « oud » : « Déclaration formelle, défense expresse, avertir, déclarer, prendre à témoin, conjurer, avertissement, déposer, adresser, témoignage, rester debout, soutenir. »

Le témoignage sert de sceau/signature prouvant qu’il y a une alliance

« Viens, faisons alliance, moi et toi, et que cela serve de témoignage (Ed) entre moi et toi ! » (Genèse 31 : 44)

Dieu veut nous rappeler que ce qu’Il a fait, c’est sous contrat : avec une signature au bas du document et l’encre est du sang : un contrat à durée indéterminée, à durée éternelle ! Il s’agit d’une alliance puissante que Dieu fait avec nous. Le fait que nous témoignons de cela atteste qu’il y a bien eu une alliance. Quand quelqu’un de passionné parle de Dieu avec amour, c’est inévitable de penser que Dieu a bien fait quelque chose de spécial avec cette personne.

Le témoignage sert à présenter quelqu’un soit en bien soit en mal

« Tu ne porteras point de faux témoignage (Ed) contre ton prochain. » (Exode 20 : 16)

Et c’est précisément là où Dieu nous attend : témoigner de ce que Dieu a fait pour nous et témoigner qu’Il a signé une alliance avec nous.

« Louez l’Eternel, invoquez son Nom ! Faites connaître parmi les peuples ses hauts faits. » (1 Chroniques 16 :8)

Le passage de 1 Chroniques 16 :8 montre que Dieu nous demande d’aller le faire connaître au monde, Lui le Dieu Vivant et de dire à tous, ce qu’il fait dans nos vies, ce qu’Il a fait dans nos vies, comment Il nous a changé, transformé en une nouvelle créature, comment toutes choses anciennes dans notre vie sont passées et sont devenues nouvelles.

Dans ce passage, à qui s’adresse Dieu ?

S’adresse-t-Il à son peuple, Israël ?

S’adresse-t-Il aux juifs, aux israéliens, ceux qui ont le vrai Dieu ?

Le témoignage vivant du peuple juif : la souffrance

Si c’était le cas, pourquoi donc le peuple ne fait pas connaître aux nations incrédules et antisémites, ses hauts faits ? Le peuple hébreu ne peut pas faire connaître aux nations ses hauts faits parce qu’il n’a pas encore vécu la nouvelle naissance dont parlent les prophètes, parce qu’Il n’a pas vécu quelque chose d’extraordinaire à partager.

Actuellement, la seule chose que ce peuple peut « raconter » aux nations c’est comment il a dû souffrir, comment il est persécuté. La seule chose qu’il peut partager c’est ses plaintes.

Ce n’est pas une expérience merveilleuse de la révélation du Dieu Vivant qu’Il peut partager avec autrui mais c’est tout le contraire. Il sait que son Dieu est le vrai Dieu. Mais il sait aussi que les nations le déteste.

Les seuls avec qui il aurait pu encore partager son amitié, les chrétiens sionistes, ceux-là croient dans le Fils de Dieu, considéré par eux comme un renégat, un blasphémateur, une fausse doctrine.

Finalement, les seules choses qu’il aurait pu réellement partager c’est sa connaissance des Ecritures. A ce sujet, le peuple juif est imparable, infaillible. Mais là encore, il ne s’agit pas d’expériences personnelles, simplement de la connaissance intellectuelle des traditions qu’il a reçues de père en fils ou par les rabbins c’est -à dire par le biais de quelqu’un d’autre.

En termes de témoignages, quelques fois, nous voyons des choses étonnantes dans les actualités israéliennes mais là il s’agit de faits « communautaires » à l’attention de tout un peuple et non « personnels ».

Fin juillet 2014, un rabbin témoigne :

« Jeremie D., l’un des commandants du « Dôme de fer », m’a appelé. C’était mon élève il y a environ six ans. J’étais content qu’il appelle. « Où pouvons-nous étudier la Torah à Ramat Gan ? », demanda-t-il, et je me demandais ce qu’il s’était passé car il était très loin de la pratique de la Torah et des Mitsvot.

« Je vais être libéré dans quelques mois, et je veux commencer à étudier dans une Yéchiva. J’ai vu D.ieu de mes propres yeux ! », dit-il, ni plus ni moins.

Je lui ai alors demandé ce qu’il s’était passé.

« Un missile est sorti de Gaza. Grâce au « dôme de fer » spécial avec ses calculs précis, nous savons où le missile va tomber à un rayon de 200 mètres. Ce missile allait atterrir sur les grandes Tours Azrieli, sur le campus, ou sur les voix ferrées. Comment peut-on ne pas faire attention à cela, des centaines de personnes peuvent perdre la vie ! Nous envoyons un premier missile d’interception, manqué. Un deuxième missile, manqué, un troisième – manqué. Cela se produit très rarement. Jusqu’à aujourd’hui, il n’y a eu que deux cas comme ça. J’étais sous le choc. Il nous restait quatre secondes (avant qu’il n’y ait plus de chemin de retour et que le missile tombe. Nous avions déjà prévenu les services d’urgence – Maguen David Adom, la Police et les pompiers d’aller sur place. La procédure d’urgence d’attentat massive avait été activé », racontait-il sans s’interrompre pendant que j’écoutais.

« Tout à coup, sans aucune planification préalable du système « Dôme de fer » (qui calcule les rafales de vent possibles etc.), un vent de l’est est arrivé – un vent fort dont nous n’avons pas la moindre idée d’où il est venu, et a renvoyé le missile vers l’ouest, dans la mer. Nous étions tous sous le choc. Je me suis levé et j’ai crié : « Il y a un D.ieu !! Il y a un D.ieu !! Il y a un D.ieu !! ». »

« J’ai vu ce miracle de mes propres yeux. On ne me l’a pas raconté, on ne me l’a pas rapporté. J’ai vu la main d’Hachem taper dans le missile vers la mer ! Bien évidemment, cela n’a pas été rapporté pour des questions de sécurité (c’est pour cela que la date n’est pas mentionnée), mais il est suffisant de voir les miracles que l’on peut voir avec ses yeux dans des terrains construits pour comprendre qu’il y a un D.ieu », dit-il. « J’ai couru chez l’un des soldats religieux, et j’ai demandé de mettre les Téfilines. »

« J’ai pris sur moi de commencer à respecter le Chabbath, et c’était le meilleur Chabbath que j’ai eu jusqu’à aujourd’hui, a-t-il raconté. J’étais très ému, et une larme d’émotion a même coulé de mes yeux… »

Lors de l’intifada d’octobre 2000, plusieurs témoignages avaient parcouru la planète. L’un d’entre eux retraçait l’histoire d’un kamikaze qui s’était fait explosé à l’entrée d’une grande école israélienne à l’heure précise de la sortie des classes à midi tapantes. Sans que personne ne sache pourquoi, la sonnerie de la fin des cours avait sonné quelques minutes plus tard que l’heure. Un véritable massacre a pu être évité par miracle. La semaine qui a suivi ce fait étonnant qui a été diffusé dans la presse israélienne, les synagogues étaient bondées !

Une autre fois un chef des kassam palestinien avoua à un journaliste que tous leurs tirs meurtriers sont déviés et retombent en « balagan », c’est-à-dire en désordre pour une raison bien simple : Israël a un Dieu qui le protège.

Pourtant, on réalise que devant de tels prodiges, une partie du peuple reste de marbre et même incrédule. Le peuple endurci et aveugle ne peut voir – du moins de manière communautaire et aussi personnelle – les hauts faits de Dieu.

Lorsqu’on réfléchit à toutes ces choses, pourquoi alors le peuple juif a-t-il tant d’ennemis ? Pourquoi ce peuple témoin a-t-il même plus d’ennemis suscités par le diable que le peuple chrétien nouveau-né ? On s’imagine souvent que le diable déteste par-dessus tout ceux qui, des nations, se convertissent à Dieu. S’il est vrai qu’il déteste cela car il perd des serviteurs, il y a quelque chose qu’il ne peut supporter par-dessus tout et c’est ce que nous allons découvrir.

Le retour du Messie

Comme Il l’avait annoncé il y a 2000 ans à ses disciples, le Messie descendra à Jérusalem sur le Mont des Oliviers en revenant « au milieu des siens », c’est-à-dire au milieu des juifs.

Alors, par le feu de sa bouche, par sa Parole éternelle, Il liera pour mille ans l’ennemi de Dieu. Ces moments seront pour le diable la pire des choses qui pouvait lui arriver depuis la chute.

« Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour mille ans. Il le jeta dans l’abîme, ferma et scella l’entrée au-dessus de lui, afin qu’il ne séduisît plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis. Après cela, il faut qu’il soit délié pour un peu de temps. » (Apocalypse 20 : 1 à 7)

Après 6000 ans de liberté d’action que l’Eternel lui a laissés, le diable se retrouvera lié, l’empêchant d’agir sur les nations. Pour un être qui était exceptionnel au départ et le plus magnifique de tous les anges, lui qui avait tous les pouvoirs dans le monde des esprits et dans l’univers, lui qui tenait captif ceux qu’il voulait par la simple séduction de la pensée, le voilà lié et empêché d’agir.

Séduit par ses propres pensées, il pensait réellement prendre la place du Fils de Dieu Très Haut et dominer le monde. Jamais Il n’a pu réalisé que ce que Dieu avait annoncé, allait s’accomplir.

Et afin d’empêcher que toutes ces choses n’arrivent, l’ennemi essaie de susciter les ennemis à Israël afin que le peuple juif ne fasse pas son alyah et qu’il ne soit pas réuni en un seul Etat et que la parole de Dieu ne s’accomplisse pas. C’était exactement ce qu’écrivait Hitler dans son « Mein Kampf ».

Le témoignage

Deux témoins :

  • un peuple « racine » où c’est Dieu qui agit sur son peuple, sans l’approbation du peuple, Dieu agit, non sur chaque personne individuelle mais bien de manière communautaire. Ce peuple ne doit pas « croire », mais il doit « faire » les mitsvots.
  • un peuple nouveau-né (l’action du Saint Esprit) qui s’est repenti et qui doit « croire » plutôt que « faire ». Le « faire » est donné par Dieu qui met en nous son bon plaisir « le vouloir et le faire »

La fonction première de ces deux témoins est de faire connaître les hauts faits de Dieu au monde.

Ces hauts faits ont été annoncés d’avance et c’est l’accomplissement des prophéties qui va littéralement exploser à la figure des incroyants et du diable : l’accomplissement de chacune des prophéties les unes après les autres (KKL)

La différence entre les deux peuples

Dieu a bien ordonné aux 2 témoins de faire connaître les hauts faits de Dieu.

Aux uns, c’est Lui qui fait les choses et qui utilise le peuple hébreu comme instrument de sa Gloire, sans qu’il ne le demande et sans qu’il le veuille.

Aux autres, c’est Lui qui donne la capacité d’agir, de croire, de faire.

Avec le premier peuple, Dieu fait ce qu’Il veut : il l’utilise comme Il veut : il touche le cœur des enfants d’Israël afin qu’ils fassent leur alyah, puis il fait des prodiges afin de se révéler à eux. De toute façon ses projets s’accompliront mais le temps n’est pas encore arrivé, ce temps où le Messie Yeshoua HaMashiah se retrouvera devant les siens et dira : « Joseph dit à ses frères: Je suis Joseph! Mon père vit-il encore? Mais ses frères ne purent lui répondre, car ils étaient troublés en sa présence. » (Genèse 45 :3)

«  Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication, et ils tourneront les regards vers moi, celui qu’ils ont percé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique, ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né. » (Zacharie 12 :10)

Avec le second peuple nouveau né, Dieu n’a pas forcément plus facile puisqu’il doit le sanctifier d’abord pour pouvoir l’utiliser.

Qu’est-ce qui a le plus d’influence ? Qu’est-ce qui met plus le diable en colère ?

L’accomplissement de la Parole de Dieu dans la vie du peuple nouveau né ? Ou l’accomplissement des prophéties sous nos yeux ?

 

Témoigner, c’est « regarder la porte »

Le fait de témoigner, va nous conduire vers deux éléments indissociables : le SANG et la PAROLE

Le mot hébreu « ed » עֵד signifie témoin, témoignage, évidence (des choses).

Il s’agit d’une contraction d’un autre mot : « oud » עוּד qui signifie « déclaration (formelle) », « défense expresse », « avertir », « déclarer », « prendre à témoin », « conjurer », « déposer », « adresser », « rester debout », « soutenir ».

Pour contracter un mot, lorsqu’on enlève une lettre, on enlève forcément quelque chose qui a un but.

Ici pour passer de « oud » à « ed » on enlève la lettre du milieu le vav w on enlève un caractère fort du mot : « formelle », « express », « conjurer ».

Genèse 43 : 3 « Yehoudah (Juda) lui répondit : Cet homme nous a fait cette déclaration (oud) formelle (oud) : Vous ne verrez pas ma face, à moins que votre frère ne soit avec vous. »

Dans Genèse 43 :3, la « déclaration formelle » se conjugue dans le texte avec 2 fois le mot ED mais avec des voyelles différentes : « haéd héid » הָעֵד הֵעִד comme si nous disions à quelqu’un « je le déclare déclare ».

Malheureusement lorsque nous témoignons à quelqu’un, il nous arrive parfois de prendre les choses un peu trop à la légère comme si on racontait une histoire quelconque qui se serait déroulée quelque part. Souvent nous le faisons même sans trop nous soucier si l’interlocuteur y croit ou s’il n’y croit pas. Nous sommes d’ailleurs pressés de « retourner la poussière de nos chaussures » en signe désinvolture de : « j’ai fait mon boulot » !

Le vrai témoignage, c’est plus que ça : il concerne une « évidence », une «  déclaration formelle », expresse, un « avertissement », un témoignage d’une gravité telle qui nécessite pour convaincre l’interlocuteur de « prendre à témoin ». On utilise souvent dans les tribunaux une expression « déposer » : déposer contre quelqu’un, déposer sous serment, déposer un recours, déposer des comptes, déposer une requête, etc. Cela révèle donc ici le sérieux avec lequel cette déclaration du témoignage doit être faite.

Le mot « témoignage » ed commence par la lettre ayin עֵ (le regard de Dieu) et se termine par la lettre dalet ד (la porte).

Ce mot pourrait signifier « le regard sur la porte », ou encore « regarder la porte ».

Lorsque nous témoignons, nous ne racontons pas n’importe quoi. Nous ne déposons pas sur base d’un film ou d’un livre parcouru ou d’un exploit personnel ou d’une victoire humaine. Nous témoignons au sujet de cette porte du salut qui s’est ouverte devant nous !

Mais quelque chose est nécessaire pour que cette porte du salut puisse s’ouvrir.

Nous « avertissons » notre interlocuteur sur base de « oud » qui s’écrit avec une lettre supplémentaire :

-> la lettre vav וּ qui signifie crochet, clou.

Notre témoignage a un but : donner accès au salut à notre interlocuteur. Ce témoignage nécessite obligatoirement de parler de la croix, du sacrifice de l’Agneau de Dieu qui a pris sur Lui tous nos péchés.

Ce mot « oud » signifie bien d’autres choses encore comme p.ex. « soutien », « avertir » :

 

oud « soutien »

 

Dieu soutient le malheureux en lui témoignant son affection

« L’Eternel protège les étrangers, Il soutient l’orphelin et la veuve, mais il renverse la voie des méchants. » (Psaumes 146 : 9)

 

oud « avertir »

Dieu prévient son peuple par des avertissements ; notre témoignage du salut, de notre conversion, de notre nouvelle naissance a des conséquences éternelles pour celui qui nous écoute : celui qui n’a pas eu notre témoignage sera moins coupable que celui qui l’a eu et qui n’y a pas cru car alors c’est la Parole du Dieu Vivant dans notre bouche qui est méprisée.

« Ecoute, mon peuple ! Et je t’avertirai; Israël, puisses-tu m’écouter ! » (Psaumes 81:9)

oud « environner »

 

On retrouve aussi comme signification de oud le fait d’« environner »

« Les pièges des méchants m’environnent (oud); Je n’oublie point ta loi. » (Psaumes 119 : 61)

L’expression utilisée révèle que notre témoignage est vivant et qu’il y a toujours des oreilles qui nous environnent.

Le hasard de Dieu fait d’ailleurs apparaître la nuée de témoins qui nous environnent dans le passage de Hébreux 12 :1-2 

« 1 Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, 2 ayant les regards sur Yeshoua, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu.… » (Hébreux 12 :1-2)

 

« oud », un caractère répétitif

Ce mot « oud » est placé sous le signe de l’accentuation par répétition pour deux raisons au moins.

Le cœur de l’homme est oublieux. Il faut toujours répéter. Lorsqu’on témoigne, il faut s’y reprendre plusieurs fois : répéter, refaire, faire de nouveau.

La répétition הָעֵד הֵעִד est significative et très pédagogique. Notre témoignage doit être répété.

Le témoignage a de l’effet lorsqu’il est vivant, c’est-à-dire lorsque, passionnés, nous racontons avec zèle et entrain ce qui nous est arrivé ainsi cela rendra jaloux notre interlocuteur qui voudra vivre la même chose que nous.

Si nous témoignons sans vie aucune, sans zèle ni passion, c’est comme si nous faisions un trou dans l’eau. Les gens ne sont pas dupes.

« oud » sous le signe de la croix

 

Le témoignage véritable nous parle TOUJOURS de la croix. Beaucoup de croyants, qu’ils soient chrétiens ou messianiques ont la fâcheuse tendance d’éviter ce sujet difficile en témoignant soit sur ce qu’ils ont fait eux-mêmes, soit sur base de découvertes bibliques dans l’hébreu, soit dans des découvertes archéologiques, soit encore sur l’état du monde antisémite avec ses problèmes économiques ou politiques.

Mais ce n’est pas à ça que Dieu nous a appelé !

Le zèle et la passion peut y être, c’est-à-dire que notre « parole » y est, pas celle de Dieu : la nôtre !

Non seulement c’est notre parole et pas celle de Dieu (du moins de ce qu’il a fait dans nos vies) mais en plus il manque quelque chose de crucial : le SANG !

Le témoignage n’a aucun impact si l’on ne parle pas du SANG du sacrifice pour le pardon des péchés sur base de la teshouva (la repentance) !

Témoigner d’une transformation

Être témoin c’est raconter à quelqu’un ce que Dieu a transformé en vous. Le but de ce témoignage est de donner soif, rendre jaloux, donner envie à la personne de posséder ce que vous avez et qu’elle n’a pas. Inutile donc de parler avec un juif sur la Torah ou sur la Bible puisqu’il est mieux placé que nous en termes de connaissances bibliques.

Afin de rendre le peuple jaloux, il faut lui montrer les richesses extraordinaires que nous avons reçues de Dieu à savoir :

  • la conviction de son amour pour nous
  • le salut
  • la vie éternelle,
  • l’assurance absolue de l’éternité
  • l’espérance de la résurrection

S’agit-il d’une théorie qu’il nous faut apprendre par cœur pour le répéter à qui veut l’entendre ou s’agit-il d’une expérience vécue ?

 

« Voir » le Royaume de Dieu

Pour voir le Royaume de Dieu il faut naître d’en haut, naître de nouveau. Ce n’est pas une naissance de la chair, mais une naissance spirituelle.

Yeshoua a dit : « Moi, je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; et celui qui croit en moi n’aura jamais soif… Celui qui croit en moi a la vie éternelle. » (Jean 6 : 35, 47)

« Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi » (Jean 6 :37)

« Entrer » dans le Royaume de Dieu

Pour entrer dans le Royaume de Dieu il faut naître d’eau et d’Esprit c’est-à-dire qu’il faut d’abord évidemment être né de nouveau, né d’en haut avoir vécu, de l’intérieur cette fois, une expérience vécue, une immersion profonde de l’intérieur et plus de l’extérieur. « Yeshoua au dedans, se voit au dehors, transforme et change ma vie ».

« Quiconque boit de cette eau-ci aura de nouveau soif ; celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, moi, n’aura plus soif, à jamais; mais l’eau que je lui donnerai sera en lui une fontaine d’eau jaillissant en vie éternelle » (Jean 4 : 13-14).

C’est une immersion des eaux de la vie qui coulent d’en haut, qui nous régénèrent complètement de l’intérieur, qui nous donnent une immense joie, parfaite.

Quand on naît de nouveau, on « voit » le Royaume de Dieu c’est-à-dire le Lieu très Saint. On devient une nouvelle créature, toutes choses anciennes sont passées, toutes choses deviennent nouvelles, on a la conviction que Dieu nous aime et qu’on a le salut. Mais c’est un salut sans la sanctification sans laquelle personne ne verra le Seigneur, un salut sans intimité aucune avec Dieu, loin de sa Face.

Quand on naît d’eau et d’esprit, c’est-à-dire qu’on n’est pas resté dans le parvis du tabernacle, là où venait la foule pour voir les sacrificateurs faire leur travail de sacrifices, on s’est approché de Dieu dans son intimité.

C’est seulement à ce moment là que ça devient intéressant, que l’on a des choses intéressantes et utiles à raconter, des choses qui rendent jaloux, des choses qui donnent soif et faim de justice et de vérité.

Pour avoir la victoire avec notre prochain, un seul passage incontournable :

« 10 Et j’entendis dans le ciel une voix forte qui disait: Maintenant le salut est arrivé, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l’autorité de son Messie; car il a été précipité, l’accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit. 11 Ils l’ont vaincu à cause du sang de l’agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n’ont pas aimé leur vie jusqu’à craindre la mort. 12 C’est pourquoi réjouissez-vous, cieux, et vous qui habitez dans les cieux. Malheur à la terre et à la mer! Car le diable est descendu vers vous, animé d’une grande colère, sachant qu’il a peu de temps. (Apocalypse 12 :10-12)

Une autre forme grammaticale qui vient de « oud » mais qui, par un changement de voyelles se prononce « od » עֹוד ou עֹד nous montre la persévérance qui doit être attachée à notre appel : une persévérance de la continuation, le « encore » de la persistance, le « encore » d’addition ou de répétition.

Deux témoins dignes de foi

 

En Esaïe 8 nous sommes à une transition vers le chapitre 9 de la tristesse et du désespoir de ceux qui marchent dans les ténèbres, dans le nord d’Israël, qui verront une grande lumière, c’est l’ère messianique. Ce passage constitue le temps du jugement qui va précédé la venue du libérateur. Il est clair que l’accent est mis sur la destruction qui a eu lieu en Samarie en 722 BC , mais inclut l’invasion de Juda à cette même époque. Cependant, le message est centré sur une note positive où Dieu annonce qu’il sera avec eux si ils font confiance dans sa parole et restent intègrent. Ainsi, même lorsque Dieu annonce le jugement, l’application de celui-ci reste avec un but positif.

La Bible montre deux témoins dignes de foi dans le livre d’Esaïe :

« Je pris avec moi des témoins dignes de foi, le sacrificateur Urie, et Zacharie, fils de Bérékia. » (Esaïe 8:2)

  1. Le sacrificateur Ouriyah (Urie) flamme, lumière de Dieu (mot composé de « or » éclairer, jour, lumière, luire, clarté, briller, majestueux et de « Yah » diminutif de Yahveh, Dieu. Son nom nous rappelle que pour être ses témoins, nous devons rester dans la lumière. Si nous vivons dans les ténèbres, nous ne pourrons jamais être des véritables témoins de son action dans notre vie.

Vivre dans la Lumière signifie « mettre devant Dieu tous nos problèmes que nous ne pouvons pas porter nous-même » ou « mettre à sa lumière tout ce qui nous lie encore ».

  1. Zakar-Yah (Zacharie) souvenir de Dieu, Dieu se rappelle, Dieu fait mention, proclamer Dieu, mémoire, le fils de Yeberekyahou (Bérékia Bénir, à genoux, bénédiction)

Les deux témoins qui sont dignes de foi, ont en eux la lumière de Dieu, la flamme de la vie éternelle, une lumière qui luit éclatante et majestueuse et ils ont aussi en eux le témoignage, le souvenir, la mémoire des choses que Dieu a faites dans leur vie.

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