La nature toute entière, création de Dieu, est merveilleusement parachevée par un décor odoriférant d’une senteur exceptionnelle et dont le but est bien réel : attirer les insectes ou les oiseaux, développer l’odorat de l’homme dans un but : afin qu’il en saisisse les desseins de Dieu dans le monde spirituel. C’est par le sens de l’olfaction ou l’odorat que nous pouvons analyser les substances chimiques volatiles (odeurs) présentes dans l’air. Beaucoup plus développé chez de nombreux mammifères, l’odeur a souvent un rôle de communication non verbale.

L’olfaction est vitale pour de nombreuses espèces animales :

–  pour rechercher des aliments, chasser, rechercher des végétaux appétents,  

–  pour se protéger des prédateurs,  

–  pour installer un lieu de nidification,  

–  pour marquer ou reconnaître un territoire,  

–  pour rechercher un partenaire sexuel,  

–  pour polliniser des fleurs.  

L’olfaction est « vitale »  

L’olfaction est vitale pour désirer vivement ce qui satisfait les penchants, les besoins naturels, l’alimentation, l’accouplement et la reproduction.  D’une manière générale, l’olfaction est l’un des modes de communication non verbale.   Etant des créatures de Dieu qui avons reçu la Parole de Dieu, nous sommes appelés à communiquer entre nous par la parole. Humainement nous ne sommes donc pas comme des animaux qui communiquent entre eux par toute sorte de méthodes données par Dieu.  

Spirituellement par contre, la nature nous enseigne et cette « communication non verbale » devient alors un puissant encouragement pour nous qui sommes nés de nouveau.

De la même façon nous verrons que l’olfaction spirituelle donne la vie : sans elle on reste à la merci des prédateurs séducteurs.

L’odorat spirituel nous indique dans la Parole de Dieu où se trouve la nourriture qui nous convient, qui nous parle à nous personnellement. Sans cette révélation de l’Esprit, nous pouvons être amenés à lire la Bible comme un roman fleuve sans pour autant en être nourris. La lettre tue et l’Esprit donne la Vie et lors du baptême du Saint Esprit, l’Esprit donne au croyant le discernement et la compréhension des choses d’en haut. Lire la Bible sans la compréhension (le discernement) de l’Esprit est peu efficace pour notre vie et peut même amener le lecteur – à ses risques et périls, à sectariser la parole de vie et en perdre toute la puissance salvatrice.

L’odorat nous prévient de la présence de l’ennemi. Avec le discernement, on peut déceler chez quelqu’un si la personne dit vrai ou si elle ment et si elle veut séduire. Chez certains, il n’y a pas besoin de discernement car le péché se voit à l’œil nu mais chez d’autres le péché est réellement une séduction, un esprit religieux qui est généralement caché et qui agit sur des personnes d’un aspect généralement consacrés et saints. Le discernement, « l’odeur », va immédiatement donner la puce à l’oreille au croyant baptisé dans le Saint Esprit.

Avant d’aller plus loin, nous devons absolument savoir que « l’odeur » en hébreu tire sa racine du mot « souffle » rouah, c’est-à-dire le souffle de l’Esprit Saint.

Dans le mot « odeur » « reyah » ריח, on trouve les sens de parfum, approche, rendre odieux, senteur, arôme tous des mots qui tirent

leur racine du mot rouah רוח une racine primaire sentir, respirer, flairer, agréer (un parfum).

La ressemblance entre la nature et la vie de l’Esprit est frappante.  

L’instinct de nidification

Que ce soit chez l’animal le travail du mâle ou de la femelle, la nidification nous fait penser à l’installation d’une assemblée ou, plus simplement, discerner celui qui croit réellement en Yeshoua et qui est né de nouveau.

C’est ce genre d’instinct qui nous guide pour la mise en place de notre champ d’action, de notre territoire. En réalité, « en » nous, c’est l’Esprit de Dieu qui travaille afin de préparer une place pour faire venir l’épouse qui va enfanter des enfants spirituels à l’époux.

Si l’Esprit de Dieu vient habiter en nous au point de prendre toute la place sans laisser à l’ennemi la moindre parcelle, Il va nous utiliser, nous faire aller à gauche, à droite, en avant, en arrière, Il va nous faire faire des choses étonnantes que nous n’aurions pas faites de notre propre volonté. « Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais d’où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l’Esprit. » (Jean 3 :8)

« Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu » (1 Jean 3 :3)

Lors de la grossesse : la nidification est un instinct primaire où on se met à préparer la maison pour l’arrivée de bébé, comme un oiseau prépare le nid ou un lapin le terrier.  La nidification -à ne pas confondre avec la nidation, qui est le moment où l’œuf s’installe dans l’utérus de la future maman- est un phénomène qui se produit chez tous les êtres vivants. Il consiste à préparer le foyer qui accueillera le nouveau-né dès son arrivée.

Bien connue chez les ovipares qui préparent littéralement un nid, la nidification est également réalisée par les êtres humains.  La nidification, à l’approche de la naissance, provoque chez la femme enceinte l’envie de tout ranger, de tout améliorer, de tout nettoyer.

Ce besoin est tout à fait normal : c’est le résultat d’un mécanisme instinctif qui nous pousse à protéger le bébé qui va arriver. Ce n’est pas un hasard si cette débauche d’énergie et l’envie de tout mettre en ordre apparaissent au 3e trimestre de la grossesse.

C’est un instinct que Dieu a mis dans chaque être vivant et c’est un « besoin », une « nécessité » que Dieu a mis en chacun de ceux qui ont reçu son Esprit : préparer la procréation de nouvelles âmes pour participer avec joie à leur nouvelle naissance, pour les nourrir, pour les habiller, pour les laver, pour les nettoyer et changer leurs langes, pour  les corriger, pour les instruire, les former selon la saine doctrine et pour les présenter comme une offrande à Dieu (Romains 15 :16) tels des hommes et des femmes, des pères et des mères à la stature parfaite du Messie pour que tous ensemble « … nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Mashiah. » (Ephésiens 4:13)

« Et Yeshoua croissait en sagesse, en stature, et en grâce, devant Dieu et devant les hommes. » (Luc 2:52)

Le marquage d’un territoire

Les animaux sauvages ne dressent pas des clôtures ou des barrières, et pourtant leur territoire est fort bien délimité.

Certains croient à leur conversion que leur vie va se dérouler dans le calme dans la paix sans ennemi, sans combat ni conflit.

Sachez que pour le règne animal qui symbolise notre vie spirituelle, il n’en n’est pas ainsi : toute pénétration du territoire est vouée à l’affrontement et les odeurs sont fortement liées à la survie de l’espèce. Chaque animal vit sur un territoire qui lui est propre. Chacun doit rester à sa place, à la place que Dieu lui a conférée par décret et même la place des démons et de Satan a été décrétée sur base de la signature royale divine du SANG de Yeshoua : leur place à eux est dans l’enfer éternel et plus dans notre vie ni dans notre territoire.

Prenons possession de nos villes et de nos territoires en tapant sur le sol avec nos pieds et déclarons « Cette ville appartient à Yeshoua ».

Le territoire, c’est un domaine vital pour l’animal ou pour son groupe, qui ne tolère aucun autre membre de son espèce ou au contraire ne tolère que certains, jeunes ou femelles par exemple.

Le fait d’indiquer et de marquer sa présence répond à un besoin vital : montrer que la place est occupée. Lorsque l’on a donné son cœur au Seigneur, il y a une chose que pas mal de croyants oublient, c’est de déclarer la guerre à l’ennemi de leur âme, de le chasser de sa vie, de lui dire ouvertement à haute voix, qu’il n’a plus, par le SANG de Yeshoua, l’autorité sur notre vie.

AMEN !  

Les indices de présences sont variables suivant les espèces et comprennent des odeurs, des cris, des marquages au sol ou sur des arbres.  Cet espace est adapté aux besoins en nourriture. Un renard devra y trouver suffisamment de proies pour nourrir ses renardeaux. Lorsqu’il s’agira de trouver une partenaire afin de se reproduire, l’espace sera davantage à géométrie variable.

Le territoire du mulot compte quelques mètres carré, celui d’un cerf peut atteindre 1.000 ha.  La belette va occuper un territoire compris entre 1 et 100 ha selon la population présente de rongeurs.

Le marquage par une carte d’identité sonore ou odorante

Le Tétras lyre, également appelé coq des bouleaux ou petit coq de bruyère, est une espèce d’oiseau sédentaire, symbole des Alpes européennes. Sa distribution est nordique et boréo-montagnarde.  Il ne chante pas uniquement pour trouver une partenaire mais aussi pour marquer sa présence.

Les mammifères signalent souvent leur territoire par des marques olfactives et utilisent à cette fin trois excrétions : deux sont liquides : l’urine et les sécrétions glandulaires et une dense : les crottes.  L’odeur est donc une véritable carte d’identité qui informe sur l’espèce : renard, sanglier, chevreuil, blaireau, mulot…

La période nocturne n’est pas une période d’inactivité, bien au contraire.  Certes, durant la nuit, beaucoup d’animaux ont une vision plus ou moins réduite, mais le passage progressif du jour à la nuit provoque une adaptation des pupilles de l’œil.

L’ouïe et l’odorat complètent efficacement cette vue nocturne : les bruits et les odeurs permettent à la faune de se repérer, de chasser et de retrouver les parcours ou coulées qu’ils ont l’habitude d’emprunter.    

A SUIVRE…  

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