La Vie éternelle impossible sans le Fils
« Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. » (1 Jean 5:12-13)
L’histoire biblique nous donne de nombreux exemples indiquant prophétiquement que le salut n’est possible que par la foi dans le Fils de Dieu. Dans cette époque troublée, des voix se font entendre pour laisser supposer un salut possible soit par une autre médiation religieuse soit encore par le moyen des bonnes oeuvres. Que dit la Bible ?
Quelques exemples bibliques
- Melchitsedek un personnage énigmatique qu’Abraham voulait honorer.
- Le Malakh Elohim, (L’Ange de l’Eternel) devant lequel Abraham se prosterne (on ne se prosterne que devant Dieu)
- Isaac, le sacrifice d’un fils promis : Dieu révèle la nécessité d’une offrande pour le pardon des péchés
- Abraham et Sara qui renvoient la concubine Agar l’esclave égyptienne de Sara, concubine d’Abraham, mère d’Ismaël annonce prophétiquement le discours de réconciliation juif/arabe entre Yeshoua et la femme samaritaine en Genèse 16.7
- Josué le fils du poisson, Yehoshouah (Yeshoua) est Celui qui, à la place de Moïse, fera entrer le peuple hébreu en terre promise (dans la promesse),
- Le Messie qui apparaît à Moïse dans un buisson ardent, Ehyeh Asher Ehyeh : Yeshoua a déclaré ouvertement aux pharisiens qu’Il était Celui qui a déclaré à Abraham JE SUIS
- Joseph en Egypte, préfiguration de celui qui sauvera le monde de la famine, image de celui devant lequel ses frères se prosterneront (on ne se prosterne que devant Dieu et pas devant un homme), le prophète Zacharie (Zacharie 14) parle de la deuxième venue du Messie Yeshoua
- Le serpent d’airain image de la croix où le péché du peuple a été expié
- Jonas qui était 3 jours et 3 nuits dans le ventre du grand poisson
- Yeshoua était appelé « fils de David » Matthieu 12:23 « Toute la foule étonnée disait : N’est-ce point là le Fils de David ? », Luc 20:41 « Jésus leur dit : Comment dit-on que le Mashia’h est fils de David ? ». Le roi David a péché en ayant un enfant avec Bath-Schéba, fille d’Eliam, femme d’Urie, le Héthien (2 Sam 11:5) (Urie le Hétien). Bath-Shéba représente l’église délivrée par Yeshoua de son ancien maître, le prince de la Terreur. Avant de connaître David, elle était la femme de son ancien maître le « fils de Heth, la terreur »)
Sont quelques exemples qui préfigurent et qui prouvent la venue de Yeshoua HaMashiah.
Le sacrifice d’Isaac (adapt.http://www.la-verite-sure.fr/page104.html)
« Abraham ! dit Dieu, prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac… ». Qui est le Fils, l’Unique, celui que le Père aime ?
Dieu l’a déclaré publiquement au Jourdain : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé » (Matthieu 3.17) et il « a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique » (Jean 3.16)
Abraham obéit et partit avec Isaac. Le troisième jour (Gen 22.4), il leva ses yeux et vit le lieu de loin. Le lieu du sacrifice est vu de loin par Abraham comme aussi Golgotha était dans les desseins éternels de Dieu.
Abraham et Isaac son fils allaient les deux ensemble (v.6 et 9), comme Jésus était dans le Père et le Père en lui (Jean 10.30, 38 et 14.11) et tout le temps qu’il marchait sur la terre, Dieu était avec lui (Actes 10.38). Ils allaient les deux ensemble, c’est-à-dire ayant une même pensée pour accomplir l’œuvre du salut.
« Où est l’agneau pour l’holocauste ? » demande Isaac. Mais si Isaac ignorait ce que son père allait faire, Yeshoua savait toute chose à l’avance : « Yeshoua, sachant tout ce qui devait lui arriver, s’avança… » (Jean 18.4) et il savait qu’il était, lui, « l’agneau sans défaut et sans tache, prédestiné avant la fondation du monde » (1 Pierre 1:20)
A cette question posée par Isaac : « Où est l’agneau ? » Jean le baptiseur répond presque 2000 ans plus tard, en voyant Jésus : « Voilà l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ! » (Jean 1:29)
Pouvons-nous imaginer la douleur du cœur d’Abraham quand il prend son couteau pour égorger son fils, son unique, celui qu’il aime, Isaac ?
Nous pouvons encore moins imaginer la douleur du cœur du Dieu d’amour lorsque son Fils unique était sur la croix et qu’il fit tomber sur lui le jugement que nous méritions tous. « L’Eternel a fait tomber sur lui l’iniquité de nous tous » (Esaïe 53.6)
Au moment où Abraham allait égorger son fils, l’Ange de l’Eternel lui cria des cieux : « Abraham ! Abraham ! N’étend pas ta main sur l’enfant, et ne lui fait rien » (v.11 & 12)
Mais qui est donc cet Ange de l’Eternel qui cria des cieux ? Remarquons qu’il est dit : « l’Ange de l’Eternel » et non pas « un ange » parmi d’autres, mais le seul, l’unique Ange, celui-là même qui apparut à Manoah qui lui demanda : « Quel est ton nom… ? »
« Il est merveilleux. » fut sa réponse. (On appellera son nom : Merveilleux – Esaïe 9.6)
Puis Manoah dit à sa femme : « Nous mourrons certainement, car nous avons vu Dieu » (Juges 13.17 et suivants)
Qui est donc cet Ange de l’Eternel si ce n’est Jésus lui-même ?
Celui qui cria du haut des cieux : « Abraham, Abraham, n’étend pas ta main sur l’enfant… », est Celui qui, plus tard, à Golgotha, s’offrant lui-même en sacrifice pour nos péchés, n’entendit aucune réponse à son cri douloureux : «Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?». Le ciel lui était fermé pendant ces heures ténébreuses durant lesquels Il subissait le châtiment de Dieu que nous méritions tous.
Le ciel lui a été fermé pour qu’il s’ouvre pour nous,
Jésus a été abandonné de Dieu pour que nous ne soyons jamais abandonnés de lui.
Si un bélier retenu à un buisson par ses cornes a été le substitut d’Isaac, sur la croix, Jésus n’a pas eu de substitut. Il est, lui, notre substitut.
EMOUNA, là où la raison s’arrête
« Avoir le Fils » signifie de croire au nom du Fils de Dieu. (1 Jean 5:12-13) et croire signifie de faire confiance en celui en qui on croit. « Emouna » en hébreu signifie « confiance », « foi » et ce mot a la même racine que le mot AMEN « qu’il en soit ainsi ». Le mot « Amen », qui a été adopté par l’ensemble des langues occidentales a pour origine l’hébreu אמן, qui comporte une connotation de foi, de certitude, d’approbation. Le sens des lettres dénotent
A-ME-N Alef (le taureau, le conseiller l’époux), Mem, la source de la vie, noun soffit le poisson symbole généralement admis pour représenter le Saint Esprit.
La Guemara (Sanhédrin 111a) le tient pour un acronyme de קל מלך נאמן (« D. roi digne de confiance »), formule qui exprime notre reconnaissance envers Hachem et l’acception de Sa royauté.
Un rabbin du nom de Pinto disait au sujet de la EMOUNA :
Lorsque l’homme a une émouna (foi) forte, tout lui est facile. Les problèmes qu’il traverse dans la vie ont pour origine un manque d’émouna. Le grand problème entre des amis, entre D.ieu et l’homme, entre un mari et sa femme, entre des associés a pour origine la raison. Lorsque seul le cœur dirige les pensées de l’homme, les choses peuvent être stables. Mais dès lors que la raison s’infiltre, la stabilité s’estompe et tout devient intellectuel. Le véritable amour disparaît alors.
Lorsqu’entre des associés, l’amour est présent dans le cœur, tout s’arrange. L’un cède à l’autre, ainsi que dit la michna : « L’amour couvre toutes les fautes. » L’amour couvre toute erreur ainsi que tout manquement.
Sans la EMOUNA, il est tout aussi impossible de croire que le monde a été créé par Dieu, que Moïse a fait tomber 10 plaies sur l’Egypte que de croire aussi en finale que le Messie Yeshoua est le fils de ELOHIM incarné, qu’Il est Dieu incarné en chair.
EMOUNA, cette foi en Yeshoua devient scandale pour ceux qui sont perdus, mais elle devient salut et Vie éternelle pour celui qui accepte de croire aveuglément. Avec la EMOUNA, cette foi produit le salut, la Vie éternelle qui remplit nos êtres tout entiers, corps, âme et esprit de la source d’eau vive, celle qui nous remplit de joie, de paix intense malgré les tribulations, d’amour pour son prochain et d’amour pour ses ennemis.
Avec la EMOUNA, on ne sait raisonnablement rien prouver. Les aveugles que Yeshoua a guérit, ne voyaient pas celui en qui ils espéraient. La EMOUNA, c’est l’espoir d’une délivrance, l’espérance de la résurrection.