Bien chers en Yeshoua,
Une « lettre » parcourt le net depuis longtemps : une lettre adressée à une personne de la part de son voisin d’immeuble.
De temps à autre, une exhortation fait du bien. Elle replace devant nous notre responsabilité, nous qui avons reçu, par pure grâce, la vie éternelle et qui sommes invités à annoncer ce merveilleux message du salut de Dieu en son Fils Yeshoua. La Bible est très claire : comme le disait Moïse à son peuple, le peuple d’Israël, sans le sang du sacrifice d’un Agneau pur, le pardon de Dieu est impossible : « Je vous l’ai donné (le sang) sur l’autel afin qu’il serve d’expiation pour vos âmes » (Lévitique 17 : 11).
« Il prit le livre de l’alliance, et le lut en présence du peuple ; ils dirent : Nous ferons tout ce que l’Eternel a dit, et nous obéirons. Moïse prit le sang, et il le répandit sur le peuple, en disant : Voici le sang de l’alliance que l’Eternel a faite avec vous selon toutes ces paroles » (Exode 24:7-8).
Sans l’expiation de nos péchés par le sang de ce sacrifice, c’est la condamnation éternelle qui nous attend. Sans effusion de sang il n’y a pas de pardon. (Hebreux 9:22).
Affectueusement en Celui qui nous a donné la vie éternelle,
Vous avez reçu une lettre …
La semaine dernière, mon voisin avait été retrouvé mort dans sa maison. Je le connaissais peu et nous n’avions échangé qu’à quelques reprises sur des sujets anodins. Pourtant ce soir, je ne me sentais pas bien et j’allais me coucher avec un malaise indéfinissable. C’est ainsi qu’après m’être agité un bon moment, je m’endormis. Tout à coup, je fus surpris d’entendre frapper à la porte. Je descendis et je m’approchai du vestibule où une lettre avait été glissée en dessous de la porte d’entrée.
Qui pouvait bien m’adresser une lettre au milieu de la nuit ? Probablement un plaisantin, me dis-je en l’ouvrant prudemment. Quelle ne fut pas ma stupéfaction en lisant, à l’intérieur, le nom et l’adresse de l’expéditeur ! Mon voisin décédé m’écrivait depuis l’au-delà … Oui, cela devait être une désagréable farce.
Néanmoins, je continuai la lecture tout tremblant.
« Cher voisin, Je suis actuellement dans un lieu dont je n’ai jamais cru à son existence lorsque je vivais à vos côtés. Que de souffrances en ce sinistre endroit où je n’ai de cesse de considérer mes innombrables péchés et de me tourmenter d’avoir méprisé le salut de Dieu alors qu’il m’était possible de le recevoir de mon vivant sur terre. Le remords et le tourment sont à jamais mes compagnons. Je vous écris pour vous dire que bien que vous alliez à l’église, je vous voyais vous y rendre chaque dimanche, vous ne m’avez jamais vraiment parlé de Dieu. Vous deviez pourtant connaître bien des choses qui m’auraient évité cette effroyable attente du jugement divin. Lorsque nous parlions, vous me vantiez votre jardin ou vous vous étendiez en long et en large sur des exploits sportifs, mais jamais vous ne m’avez parlé de la justice de Dieu et de son salut en Jésus Christ. Nous vivions côte à côte et vous m’avez laissé dans mon ignorance. Maintenant, je suis dans les ténèbres endurant les affres d’une vie à toujours loin de Dieu. C’est pourquoi, je crie à vous pour que vous ne vous taisiez plus ! Si vous êtes réellement un chrétien, un fils de la lumière, apportez celle-ci à ceux de ma famille, de notre voisinage. Ne les laissez pas partir comme moi ! Je ne peux pas vous appeler mon frère et nous ne nous reverrons jamais, mais sachez que je regrette le temps où nous aurions pu nous entretenir de la grâce de Dieu en son Fils. »
Sur ces mots, je me réveillai en sursaut. Tout cela me paraissait si réel que je me levai en hâte et descendit au salon pour y réfléchir. Tout mon corps tremblait et mon esprit troublé tourbillonnait dans un tumulte de pensées. Oui ! J’avais gravement manqué dans mon témoignage chrétien. J’étais tombé dans un sommeil qui m’avait coûté la perte de la communion quotidienne avec le Seigneur Jésus. Le monde avait envahi mon cœur et ma maison. Je n’allais plus à l’église que par habitude et, par ma tiédeur, je n’avais pas montré le chemin de la vie à mon voisin ainsi qu’à tous les autres personnes que je côtoyais. A genoux, dans mon salon, je me mis à sangloter et à m’humilier de ne pas avoir été un ambassadeur pour Christ.
Que de choses avais-je à régler dans la confession à mon Dieu ! Le soleil dardait ses premiers rayons lorsque je me relevai pardonné et décidé à ne plus laisser l’ennemi de mon âme me causer du tort et aveugler mes voisins et mes collègues de travail.
« Réveille-toi, toi qui dors, et relève-toi d’entre les morts, et le Christ luira sur toi » (Éphésiens 5.14)
Nous sommes donc ambassadeurs pour Christ, – Dieu, pour ainsi dire, exhortant par notre moyen; nous supplions pour Christ, Soyez réconciliés avec Dieu ! 2 Corinthiens 5.20
Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n’ont point cru ? Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont point entendu parler ? Et comment entendront-ils sans quelqu’un qui prêche ? Romains 10.14