Voici une vidéo du rabbi Toni Sperandeo qui vit en Israël à Kfar Saba. Lui et son épouse Orna ont fait leur aliyah il y a plusieurs années. Avec son assemblée Ha Maayan, ils ont été sur les lieux du massacre du 7 octobre pour prier et intercéder pour que le Seigneur vienne en aide aux familles endeuillées, aux rescapés qui sont dans des états désastreux ; certains ne supportant plus leur douleur se suicident.
Ils intercèdent également afin de pouvoir pardonner, c’est loin d’être facile mais totalement admirable.
Il est important d’intercéder pour Israël et pour Gaza afin que ceux qui ne connaissent pas encore Yeshoua puissent le rencontrer.
Merci pour vos prières.

Les piliers du parvis extérieur 

La clôture est constituée d’un certain nombre de piliers espacés entre eux  

Les piliers, ou colonnes amoud עמוד ou  דמע  viennent de la racine amad  עמד une racine primaire qui signifie se tenir, s’arrêter, rester, cesser, se présenter, tarder, habiter, paraître, subsister, retenir, survivre, se placer, rester debout, se poser. Amoud peut s’écrire de 2 manières différentes. Une fois de plus le choix est donné dans la lecture du « ou » avec ou sans le vav symbole de la croix. Qu’il s’agisse de juifs croyant dans la crucifixion ou pas, chacun est destiné à se tenir là, à se présenter pour y rester et y habiter. 

Un autre exemple dans Genèse 1 :14-19 nous montre la lettre vav une consonne qui signifie « et ». Elle matérialise la voyelle « o » ou « ou », mais elle peut disparaître du mot, comme dans le mot « méorot »לִמְאוֹרֹת les luminaires. Au quatrième jour de la Création, les luminaires sont créés, mais le mot « méorot »  מְאֹרֹת y a perdu ses deux vav-voyelles (mém-aleph-resh-tav au lieu de mém-aleph-vav-resh-vav-tav). L’exégèse biblique nous enseigne que ces liens « vav » ont disparu pour nous avertir qu’on ne peut adorer ces luminaires ou étoiles qui sont des lumières « mortes », bien qu’elles soient des signes utiles placés dans les cieux. Ainsi, sans les lettres-liens vav, le mot « méorot » a perdu quelque chose d’absolu. Ce qu’on découvre par contre c’est que la présence de la lettre « vav » peut donc incliner le cœur de l’homme à adorer celui qui a été cloué. 

 

La base d’airain

La base d’airain en bronze était le métal le plus dur qui était connu du temps de Moïse. Extrêmement résistant au feu et facile à travailler, il était destiné à tous les usages de la vie courante. Dans le parvis il était présent partout, des ustensiles à la cuve et jusqu’à l’autel tout était d’airain. Ceci nous enseigne que le cheminement de nos pas sur cette terre et l’inévitable contact avec le monde, peut nous amener à chuter et c’est alors que la route d’airain que le Seigneur a tracé dans son parvis, nous réconcilie avec lui au travers du couteau du sacrificateur, la purification de la cuve et l’élévation de l’autel.

Toutes ces choses sont les fondements de notre foi : la justification, la sanctification et la communion en notre Seigneur Yeshoua le Messie.

La base des piliers de bronze ou d’airain (alliage de cuivre et de zinc) se dit eden אדן et vient du même mot qu’adon dans le sens de force, base, piédestal, socle (fort, ferme). Cet eden אדן là n’est pas le même que le jardin d’Eden de la Genèse qui commence avec la lettre ayin עדן et qui veut dire « plaisirs », « délices ».

Cette fondation des piliers se dit eden ou adon ou adoni אדני ou  אדן c’est-à-dire que le Seigneur est le fondement de ces piliers : alef le Père, dalet la porte (le Fils) et noun le poisson symbole de la Rouah. Le meilleur béton de fondation s’appelle donc en hébreu eden ou plutôt ADONAÏ ou « Seigneur » !

Le corps en bois d’acacia

Le corps en bois d’acacia shittah dont la racine est shotet שׁטט signifie percer (fouet, châtier, fléau) (Exode 26 :32). 

Le sens des lettres de שׁטט est plus que révélateur : la dent (la lettre shin שׁ), et une double quantité de boue, limon et argile טט pour les deux postérités juifs et non juifs (une double lettre tet) nous prouve que si la majorité de bois utilisé dans le tabernacle était d’acacia c’est qu’il y a une allusion à Shittiym, la ville de la débauche, le symbole du péché de convoitise qui reste attaché à notre chair : le bois d’acacia que l’Eternel daigne utiliser mais sur lequel il va couvrir de métal précieux!Le corps du pilier en bois nous confirme que c’est bien de l’homme qu’il s’agit, un juif et un gentil. En effet, que ce soit le psalmiste qui se voit comme un arbre planté au bord de l’eau ou du Seigneur Yeshoua qui nous met en garde contre les arbres qui portent de mauvais fruits, de nombreux passages dans la bible utilisent cette image de l’arbre pour parler de l’homme. L’Eternel nous fait l’immense honneur de nous utiliser, nous qui sommes des pécheurs méprisables mais pour qui le Fils de Dieu a été méprisé.

 

Le Livre de la Révélation parle des vainqueurs qui seront comme des colonnes « celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu.. » (Apocalypse  3 : 12). Si nous sommes tous appelés à participer à l’édification du temple céleste de notre Dieu, en aucune façon, nous ne soutenons quoi que ce soit au-dessus de nous. Ces colonnes ne portent rien : elles sont uniquement décoratives et servent à maintenir les tentures de séparations entre le monde et le Royaume de Dieu. Ces piliers sont là comme témoins. S’ils ne soutiennent rien, il y a au-dessus d’eux, la tête qui gouverne : la tête.

  

La tête d’argent : L’argent étant un métal noble par excellence, si le Seigneur en couvre la tête c’est qu’il y a, à cela une raison bien particulière, recherchons la ensemble dans la Bible. Le psalmiste nous apprend que les paroles de l’Eternel sont comme un argent éprouvé et les Proverbes que la langue du juste est un argent de choix. Nous voilà renseignés quant au message caché du Seigneur.

L’argent se dit keseph כסף argent, prix, avoir payé : argent, monnaie 

sicles, talents. Cet argent nous rappelle les 30 pièces d’argent utilisées pour la vente de Yeshoua. La racine de ce mot est kasaph une racine primaire signifiant languir, avide, soupirer, sans pudeur, se languir de, désirer, soupirer après. 

Les crochets (vav) d’argent placés de part et d’autre des piliers devaient servir à assurer sa stabilité. Là passaient des tringles en argent ancrée dans le sol du parvis et dans le sol du monde extérieur.

Les crochets portent le même nom que les clous de la croix. Les tringles qui lient fermement le pilier, hashaq חשׁק une racine primaire DU SENS attaché, tringles, désir, plaire, aimer  

 

1) (Qal) aimer, être attaché à, désirer, avoir envie, s’attacher 

2) (Piel) bandeau, filet, attacher, lier  

Le chiffre 60 : le chiffre de l’homme (6) multiplié par la Présence du Fils de Dieu (10) la Main de l’Eternel « Yad »

Les 60 (6 chiffre de l’homme X 10 chiffre du Messie, chiffre de richesse) piliers d’une hauteur de 5 coudées, correspondaient à celle de la porte d’entrée, ils en sont le prolongement, le corps qui partirait d’une tête (Christ) pour former un corps soudé unis par la grâce (chiffre 5) comme nous le révèle Paul : « Il est la tête du corps de la Kehila; il est le commencement, le premier-né… » (Colossiens 1:18)

« Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l’image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères. » (Romains 8:29)

Il me paraît essentiel de considérer le mur extérieur comme un tout qui constituerait le corps de Christ, L’époux et L’épouse unis autour de Dieu.
La distance qui les séparent, 5 coudées, comme la hauteur, nous ramène à la grâce de Christ et à sa personne, comme dit Matthieu en 18:20  » Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux. « 
De même nature que Christ et unis par son Esprit le corps de l’Epouse de Christ peut désormais faire un, c’est cela l’image donnée par le mur du tabernacle et apparaître drapée de blanc à la face du monde comme dépeint en Apocalypse 19 :7  » Réjouissons-nous et soyons dans l’allégresse, et donnons-lui gloire; car les noces de l’agneau sont venues, et son épouse s’est préparée, et il lui a été donné de se revêtir d’un fin lin, éclatant, pur. Car le fin lin, ce sont les œuvres justes des saints. « 
Un corps, une tête revêtus d’un vêtement blanc de gloire pour régner avec Christ sur la terre, tous les ingrédients ne sont-ils pas réunis ? 

 

« 17  Toutes les colonnes formant l’enceinte du parvis auront des tringles d’argent, des crochets d’argent, et des bases d’airain. 18  La longueur du parvis sera de cent coudées, sa largeur de cinquante de chaque côté, et sa hauteur de cinq coudées ; les toiles seront de fin lin retors, et les bases d’airain. » (Exode 27 :17-18)

 

http://lettrealepouse.free.fr/tabernacle/tabernacle2generalites.htm

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *