Voici une vidéo du rabbi Toni Sperandeo qui vit en Israël à Kfar Saba. Lui et son épouse Orna ont fait leur aliyah il y a plusieurs années. Avec son assemblée Ha Maayan, ils ont été sur les lieux du massacre du 7 octobre pour prier et intercéder pour que le Seigneur vienne en aide aux familles endeuillées, aux rescapés qui sont dans des états désastreux ; certains ne supportant plus leur douleur se suicident.
Ils intercèdent également afin de pouvoir pardonner, c’est loin d’être facile mais totalement admirable.
Il est important d’intercéder pour Israël et pour Gaza afin que ceux qui ne connaissent pas encore Yeshoua puissent le rencontrer.
Merci pour vos prières.


Car nous connaissons en partie, et nous prophétisons en partie, mais quand ce qui est parfait sera venu, ce qui est partiel disparaîtra » (1 Corinthiens 13:9-10) 

Que dois-je faire pour hériter la Vie éternelle? 

1.Croire : la Foi

Pour hériter la Vie éternelle il ne faut rien « faire » de particulier si ce n’est de « CROIRE » et « d’agir » en conséquence – en fonction de la foi. La Bible dit que le juste vivra par la foi et même si la foi sans les œuvres est morte, il ne faut jamais oublier que c’est par la Foi qu’on est sauvé et non par les œuvres.

Le tabernacle dans le désert est l’image de notre salut dans les moindres détails. Pour croire et avoir la foi, cela ne vient pas de nous, c’est un don de Dieu afin que nul ne se glorifie : c’est le don du Saint Esprit qui nous fait « naître de nouveau ». Puis-je me glorifier de croire ? Est-ce que cela vient de moi si j’accepte ou si je « daigne » croire en Dieu ? Bien sûr de non ! Là aussi c’est un don de Dieu. Selon Philippiens 2:13 « … c’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir. »

 

Si nous croyons en son Fils Yeshoua, ce « vouloir » que Dieu va produire en nous va devenir quelque chose de si unique, une foi si personnelle qu’elle ne pourra jamais être transmissible à quelqu’un d’autre sauf par « contagion ». Il est d’ailleurs écrit que le « juste vivra pas SA foi », c’est-à-dire la sienne et pas celle d’une autre personne.

Le Temple de Jérusalem et, avant lui, le «Mishkan» (le tabernacle) annoncent de manière tout-à-fait typologique, le salut et la vie éternelle dans et par le Messie Yeshoua que l’on retrouve partout dans le Tenach (Ancienne Alliance). Rappelons brièvement pour notre vie la signification de quelques éléments du tabernacle. Le but de l’Eternel était de permettre à peuple d’Israël de découvrir qui est le Vrai Dieu et de procurer aux hommes pécheurs un moyen de communion constante avec le Dieu trois fois Saint. Cela devait se passer une bonne fois pour toute avec le Mishkan.

L’image et l’ombre du sanctuaire céleste étaient reproduites dans le tabernacle, à savoir le déroulement du ministère du sacrificateur, médiateur chargé d’établir le contact entre le peuple et Dieu et aussi le chemin de l’homme pécheur qui, profitant de la voie ouverte par Le Messie Yeshoua, le grand sacrificateur, s’avance jusque dans la présence même du Seigneur.

La porte est le seul moyen d’accès au tabernacle : elle représente Yeshoua qui a dit: « Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages. » (Jean 10:19)

Derrière la porte il y avait directement le parvis, l’endroit où tout le peuple pouvait avoir accès au Temple. De là le peuple se dirigeait plus loin vers L’autel des holocaustes : dès son entrée, le pécheur se trouve en face de l’autel où la victime animale était égorgée et offerte en holocauste ; le sang répandu faisait l’expiation de ses fautes, car selon Moïse :

« sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon » (Exode 27:1- 2; Lévitique 4:4-12; Hébreux 9:22). Toutefois, le sang d’un animal n’ôte pas réellement le péché: il ne fait que représenter le seul vrai sacrifice efficace, celui du Fils de Dieu Yeshoua (Hébreux 10:1-4, 11-14)

2.Passer par porte

Tout d’abord, il nous faut faire la démarche d’entrer par la porte. A moins d’être un voleur, pas question de passer par une fenêtre ou par un soupirail. Et ce n’est rien de bien compliqué de passer par une porte surtout si cette porte est, comme c’est le cas du tabernacle, une tenture facile à traverser. 

L’entrée dans le tabernacle se fait au travers d’une tenture. Il ne s’agit pas d’une porte que l’on frappe pour se faire reconnaître.

Tout semble être fait pour faciliter le passage au plus grand nombre de personnes sans être un frein pour qui que ce soit du peuple hébreu.

Et même en admettant qu’il faille frapper le battant comme pour entrer dans le Temple de Jérusalem, celui de Salomon ou celui d’Hérode, il n’y a rien d’autre à faire si ce n’est de passer par la porte. 

Il ne faut pas trop se poser de questions. C’est par la foi que je dis oui ou c’est par peur ou par orgueil que je vais refuser. C’est la foi qui nous fait avancer sans même savoir ici ce qu’il y a derrière cette porte. Yeshoua a dit « Je suis la porte, celui qui entre par moi, sera sauvé »

Le Tenah (la Bible)  dit : « Tournez-vous vers moi » tandis que la B’rit Hadashah (la Nouvelle Alliance ou Nouveau Testament) dit « Crois au Seigneur Yeshoua et tu seras sauvé ».

Cette porte n’est ni cadenassée ni verrouillée. Il suffit de se faire connaître puis d’entrer. 

Mais est-ce que vous entrez là « à vos risques et périls » sans savoir à l’avance ce qui vous attend derrière la porte ? 

Peut-être craignez-vous d’être agressé ou peut-être craignez-vous vous retrouver en face de votre pire ennemi ? Peut-être encore craignez-vous devoir changer votre mode de vie ? Il peut y avoir beaucoup de « peut-être… »

Chose curieuse concernant cette porte d’entrée vers le tabernacle : ordonnée par l’Eternel Lui Seul à Moïse : le Mishkan a été ainsi planifié de sorte qu’il ne faille pas « frapper » sur la porte pour entrer. 

En réalité, à l’image des 2 tables de lois qui ont été brisées et aussi à l’image du Rocher qui a été frappé, de même, la « porte » représentant le Messie Yeshoua a déjà été frappé une fois à Pessah lors de la fuite d’Egypte. Plus besoin donc encore une deuxième fois de refrapper sur le Rocher comme Moïse l’a fait à ses dépens ou de frapper (de briser) à nouveau les tables de la loi. 

La porte d’entrée du tabernacle ne pouvait donc en aucune manière être une porte fermée sur laquelle on placerait des verrous et des serrures, des charnières et qu’il faudrait frapper pour entrer dans le Mishkan.

On reviendra sur cette question où dans le Temple du Roi Salomon sur la Montagne du Temple – le Mont Moriah ou encore le Temple de Hérode, il était question de vantaux. Le Temple mesurait cinq cents coudées sur cinq cent coudées (à peu près 225 x 225m), et était entourée d’une muraille. Des voûtes superposées étaient construites en sous-sol, pour parer à l’impureté. Elle était toute entière couverte de l’intérieur par une succession de galeries. Elle avait cinq entrées : une à l’Ouest, une à l’Est une au Nord, et deux au Sud. La largeur de chaque portail était de dix coudées (4,50m), et sa hauteur vingt coudées (9,0m), et ils étaient munis de vantaux. On peut supposer qu’on doive frapper sur le vantail du portail afin de pouvoir entrer dans les parties semi-publiques mais cette entrée n’était pas la seule entrée puisqu’il y avait d’autres portes dans tout cet immense édifice. 

Le Tabernacle voulu par Dieu – le Temple voulu par l’homme

Le Tabernacle a été ordonné par Dieu Lui-même sans que l’idée ne soit venue à l’esprit chez un homme tandis que les Temples successifs ont été construits d’après les plans donnés par Dieu mais sous le désir des hommes (David, Salomon, etc.) d’adorer Dieu et non selon le désir premier de Dieu de venir dans un Temple. D’ailleurs, n’est-ce pas ce que Dieu avait dit à David et à Salomon, « Dieu peut-Il être enfermé dans un Temple ?»

Cette question n’avait pas été posée par Dieu à Moïse, car là était le désir de Dieu que le peuple vienne l’y retrouver dans le lieu saint. Plus après. “Ainsi parle l’Eternel: le Ciel est mon trône, et la terre mon marchepied. Quelle maison pourriez-vous me bâtir, et quel lieu me donneriez-vous pour demeure?” (Esaïe 66:1).

Que répond l’Eternel au Roi David ? 

  1. Dieu n’avait pas demandé qu’un Temple fût bâti: 2 Samuel 7:5-7; Esaïe 66:1, 2; Jean 4:20-24; 1 Chroniques 17:4-6; Actes 7:48-50.
  2. Mais le désir de David de bâtir le Temple fut loué par Dieu: 1 Rois 8:18; 2 Chroniques 6:7, 8. 
  3. Pourtant David fut appelé par Dieu pour être un homme de guerre et exterminer les ennemis d’Israël et non pour bâtir la Maison de paix : 2 Samuel 7:8, 9; 1 Chroniques 17:7, 8; 22:7-10; Romains 11:29; 1 Corinthiens 7:20; 12:28; Ephésiens 4:11.
  4. David ne fut pas autorisé à bâtir le Temple, parce que Dieu avait un plan plus grand pour sa descendance et pour tout Israël à travers lui: 2 Samuel 7:10; 1 Rois 8:16-20; 1 Chroniques 17:9, 10; Jérémie 32:37-42; Esaïe 55:8, 9;1 Corinthiens 3:16, 17; 6:19.
  5. La responsabilité de la construction du Temple devait être confiée à Salomon: 2 Samuel 7:12, 13; 1 Rois 8:19; 1 Chroniques 17:11-14; 22:9, 10; 2 Chroniques 6:9, 10.
  6. Les promesses de Dieu concernant Salomon dépendaient de son obéissance totale: 2 Samuel 7:14, 15; 1 Chroniques 22:12, 13; Psaume 89:31-33.
  7. L’alliance de Dieu avec David fut confirmée par un serment, et son accomplissement ne pouvait avoir lieu qu’à la venue du Messie: 2 Samuel 7:16, 17; 1 Chroniques 17:14, 15; Psaume 89:2-5, 21-38; Nombres 24:17-19; Esaïe 9:7; Zacharie 14:9, 16, 17; Matthieu 21:5-9; 27:37; Luc 1:32, 33; Apocalypse 19:11-16.

Finalement le vrai Temple voulu par Dieu après le Mishkan devait être nos corps, âmes et esprits « vous êtes le temple du Saint-Esprit » 

La porte et le rideau de quatre couleurs

Sur le côté oriental se trouve l’unique porte par laquelle on a accès au parvis. A la lumière du soleil levant, un spectacle admirable s’offre à la vue. Un merveilleux ouvrage de brodeur, en quatre couleurs lumineuses attire notre regard. Cette large porte d’entrée invite chacun à entrer dans la présence du Seigneur et ses dimensions sont un multiple de 5. Sa largeur déjà est une invitation à entrer dans la Présence du Seigneur, elle est de vingt coudées de large (9 mètres) et cinq de haut (2,25m).

Le chiffre 5, cinquième lettre , représente la vie et la grâce. Ce chiffre se retrouve ici dans les dimensions de la porte, 20 (4×5) pour la largeur et 5 pour la hauteur.

Yeshoua disait « Et quand il a mis dehors toutes ses propres brebis, il va devant elles ; et les brebis le suivent, car elles connaissent sa voix ; mais elles ne suivront point un étranger, mais elles s’enfuiront loin de lui, parce qu’elles ne connaissent pas la voix des étrangers. Yeshoua leur dit cette similitude ; mais ils ne comprirent pas ce que c’était qu’il leur disait. Yeshoua donc leur dit encore : En vérité, en vérité, je vous dis que moi je suis la porte des brebis » (Jean 10:4-7). 

Non seulement Yeshoua est « la porte des brebis », mais en plus le Psaume 139 :13 montre la description que fait Dieu de la formation du corps « C’est toi qui as formé mes reins, qui m’as tissé dans le sein de ma mère » « J’ai été …façonné comme une broderie » 

L’orientation de la porte

L’orientation même de la porte, le levant (l’Est), nous enseigne que Yeshoua est la lumière du monde, et que devant lui les ténèbres reculent, les esprits démoniaques de l’enfer reculent devant Yeshoua le Créateur de la lumière. Le soleil se lève à l’Est et quand on regarde la planète terre on comprend que les ténèbres fuient devant l’apparition du soleil à l’Est. Et quand c’est la fin de la journée, plutôt que de se coucher à l’Ouest, le soleil poursuit son tour inlassablement. Il est à rappeler pour ceux qui l’ignorent, que dans les pays orientaux les bergeries ne possèdent pas de porte à battants comme chez les occidentaux, et que c’est le Berger lui-même qui ferme l’entrée de la bergerie en se couchant le soir au travers de l’entrée. C’est ainsi que le berger devient une porte humaine, d’où la métaphore utilisée par le Seigneur Yeshoua.

Les couleurs de la broderie façonnée de quatre couleurs de fils différents

« Pour la porte du parvis il y aura un rideau de vingt coudées, bleu, pourpre et cramoisi, et de fin lin retors, en ouvrage de broderie, avec quatre colonnes et leurs quatre bases. » (Exode 27 :16) 

le bleu : symbolise le ciel, c’est la couleur des élus
le pourpre : symbolise la royauté, c’est l’autorité
le cramoisi : symbolise le sang, c’est le pardon
le blanc : le fin lin retors symbolise la pureté, c’est la sainteté

Ces quatre couleurs nous confirment également que c’est de Yeshoua dont il est fait allusion, lui, qui a été choisi dès la fondation du monde pour être le Roi des rois, venir sur terre et mourir sur la croix, étant l’agneau de Dieu sans tâche.

Tout, dans les dimensions, 1’orientation et les couleurs du rideau, nous enseigne que c’est du Seigneur Yeshoua dont il s’agit.

Ce ne sont pas nos œuvres qui nous permettent d’entrer dans la présence de Dieu mais la seule grâce de Dieu révélée au travers de son fils Yeshoua HaMashiah et être inscrits dans le Livre de la Vie. Sans cette porte il est impossible de nous approcher de Dieu. 

La porte ici ne représente que le début du salut : CROIRE. Il n’y est pas encore question, ni de sacrifices d’expiation ni de repentance, ni de purification ni de sanctification, ni de prières. En effet le salut est grand : celui qui croit  simplement, ressuscitera le « dernier jour ». Il ne sera pas enlevé et il ne verra pas Dieu, il sera simplement sauvé.

 

« Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:44)

 

Ceci implique déjà deux conditions pour parvenir à ce stade, être appelé vers la porte puis être élu pour entrer.

A suivre… 

 

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