Voici une vidéo du rabbi Toni Sperandeo qui vit en Israël à Kfar Saba. Lui et son épouse Orna ont fait leur aliyah il y a plusieurs années. Avec son assemblée Ha Maayan, ils ont été sur les lieux du massacre du 7 octobre pour prier et intercéder pour que le Seigneur vienne en aide aux familles endeuillées, aux rescapés qui sont dans des états désastreux ; certains ne supportant plus leur douleur se suicident.
Ils intercèdent également afin de pouvoir pardonner, c’est loin d’être facile mais totalement admirable.
Il est important d’intercéder pour Israël et pour Gaza afin que ceux qui ne connaissent pas encore Yeshoua puissent le rencontrer.
Merci pour vos prières.

Un homme peut-il ressusciter ? Dieu a créé l’homme Iysh et la femme Ishah tous deux mortels. C’est ainsi que Dieu a créé la « vie ». Adam et Eve, avant la chute étaient créés mortels, mais non seulement mortels mais aussi « dans un « état désespéré », « méchant » ! 

En hébreu l’homme se dit  376 iysh אִישׁ d’une racine du sens de être existant. Iysh est un nom masculin : homme, mari, mâle, quelqu’un, chaque, mâle (en contraste avec la femme, femelle), mari, être humain, une personne (en contraste avec Dieu), serviteur, grand homme, quelqu’un. La racine de ce mot vient de 582 enowsh אֱנׄושׁ un nom masculin homme, gens, maris, mâle, marchands, serviteurs, frères, ceux, soldats, espions, habitants, archers, homme mortel, le vulgaire, personne, humain, le méchant. C’est très probablement le principe de la mort dans l’homme qui produit en lui ce besoin adamique charnel de chercher à répondre à la question de sa subsistance. Toutes les réponses se trouvent généralement dans les racines primaires des mots. Et que dit cette racine « primaire » ? 605 anash אָנַשׁ [אָנוּשׁ]  douloureux, malade, sans remède, malheur, grave, mal, être faible, frêle, être souffrant, incurable, état désespéré. Cela signifie que Dieu n’a pas créé l’homme sans défaut comme des anges. Il l’a créé faible dans le but qu’il ait besoin de son Dieu. Les anges ont été créés comme des serviteurs avec un corps spirituel. Satan était l’un d’eux. Son nom était « fils de l’aurore ».

Nous lisons en Esaïe 14.12

אֵ֛יךְ נָפַ֥לְתָּ מִשָּׁמַ֖יִם הֵילֵ֣ל בֶּן־שָׁ֑חַר נִגְדַּ֣עְתָּ לָאָ֔רֶץ חוֹלֵ֖שׁ עַל־גּוֹיִֽם׃

Te voilà tombé du ciel, Astre brillant, fils de l’aurore ! Tu es abattu à terre, Toi, le vainqueur des nations !

Ce « porteur de lumière » (hèlel ben sha’har) avait comme fonction de porter la lumière, c’est-à-dire : Yeshoua. Et puisque Yeshoua EST la Lumière, Il devait probablement le « porter » en Personne, telle était donc sa fonction : porter Yeshoua, porter la Lumière du monde et des nations. Il y a donc ici un lien étroit entre la lumière et la mort. A partir du moment où la pensée même d’une rébellion de cet ange puis plus tard des hommes, ont fait que la lumière ne pouvait plus être « portée » par celui qui en avait la charge. La lumière apportait la Vie. Sans lumière, c’est la mort qui s’est installée.

 

D’un point de vue médico-légal

La mort d’un être humain ou animal, est le moment où le corps commence à se décomposer, à partir de l’instant où toutes les fonctions vitales sont suspendues : arrêt à la fois du cœur, de la respiration, du flux sanguin, des activités cérébrales, etc. Médicalement, certains états mènent irrémédiablement à la mort, alors même que les cellules et certains organes continuent à remplir leurs fonctions. C’est le cas de la mort cérébrale constatée dans certains cas de coma.

Cette définition légale (figurant dans les textes de loi) est importante, car c’est elle qui va permettre des actes tels que le prélèvement d’organes pour la transplantation : la mort légale précède en ce cas la mort physiologique. On maintient ainsi des personnes en état de mort cérébrale sous respiration artificielle, lorsque le cœur continue à battre spontanément : cela permet de maintenir les organes en bon état en vue d’un prélèvement. Certains pays autorisent le prélèvement d’organes à cœur arrêté. Cette pratique est controversée.

Dans la plupart des cas, le décès est constaté par un médecin par des signes cliniques caractérisant un arrêt cardiorespiratoire prolongé. Cela peut être un échec des tentatives de réanimation cardiopulmonaire par une équipe médicale, ou bien la constatation par un médecin généraliste à domicile pour une personne que l’on sait en fin de vie (personne âgée ou bien souffrant d’une maladie diagnostiquée).

Le corps d’une personne morte devient rigide par la solidification de son sang dans son système circulatoire. Ce caractère est irrémédiable. La conséquence de la mort physique est la séparation du corps avec l’âme qui est immortelle. Le corps, quant à lui, doit ressusciter pour se joindre de nouveau à l’âme soit à la Fin des Temps qui est le retour du Christ (résurrection de ceux qui sont morts en Christ, les Bienheureux), soit à la Fin du monde, résurrection de ceux qui sont morts sans Christ (les Damnés) pour le jugement dernier qui est le triomphe final de Dieu et de la vie. 

Et pourtant, la mort n’a pas pu retenir Yeshoua.

« Après avoir livré sa vie pour le péché… il prolongera ses jours » (Esaïe 53:10) ; 
«(Dieu) nous rendra la vie dans 2 jours. Le 3ème jour il nous relèvera et nous vivrons devant lui »  Osée 6:2 ; environ -700 avant J.C.

Devant le tombeau vide, un ange dit aux femmes : « vous cherchez Yeshoua qui a été crucifié ; il est ressuscité ; il n’est pas ici » !

Il montera au ciel après sa mort : 

« Parole de l’Eternel à mon Seigneur : assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied » (Psaume 110:1)

« il fut élevé pendant qu’ils le regardaient et une nuée le déroba à leurs yeux »
 (Actes 1:9)

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