La période des Juges : Tout le monde faisait ce qui lui semblait bon
La période des Juges : Tout le monde faisait ce qui lui semblait bon

Série « Analogie de la Foi » : LE DIVIN JUGE

 

Introduction au Livre des Juges

Un être humain créé par Dieu a-t-il le droit de juger ou de condamner un autre être humain créé par Dieu ? Un homme pécheur a-t-il le droit de condamner un autre homme pécheur ? «  Ne parlez point mal les uns des autres, frères. Celui qui parle mal d’un frère, ou qui juge son frère, parle mal de la loi et juge la loi. Or, si tu juges la loi, tu n’es pas observateur de la loi, mais tu en es juge. 12 Un seul est législateur et juge, c’est celui qui peut sauver et perdre; mais toi, qui es-tu, qui juges le prochain? » (Jacques 4:11-12) 
 
Afin de pouvoir juger quelqu’un, il est indispensable d’avoir préalablement reçu d’une autorité supérieure quelconque un sceau officiel par lequel on a le droit de le faire. Le Seigneur Yeshoua, le Messie d’Israël, le Fils de Dieu, Celui qui a toutes autorités, Lui Seul a ce pouvoir reçu d’en haut : « 26  Car, comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d’avoir la vie en lui-même. 27  Et il lui a donné le pouvoir de juger, parce qu’il est Fils de l’homme.  » (Jean 5:26-27)
 
Pour réglementer la vie en société au sein d’un groupe social, Dieu a instauré des règles et des lois à respecter et des juges à les faire respecter. Si par contre on n’a pas reçu cette mission officielle de juger les autres, une grave condamnation risque de tomber :
 
« O homme, qui que tu sois, toi qui juges, tu es donc inexcusable; car, en jugeant les autres, tu te condamnes toi-même, puisque toi qui juges, tu fais les mêmes choses.» (Romains 2:1) 
 
« Et penses-tu, ô homme, qui juges ceux qui commettent de telles choses, et qui les fais, que tu échapperas au jugement de Dieu? » (Romains 2:3)  
 
« Qui es-tu, toi qui juges un serviteur d’autrui? S’il se tient debout, ou s’il tombe, cela regarde son maître. Mais il se tiendra debout, car le Seigneur a le pouvoir de l’affermir.» (Romains 14:4) 
 
« Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère? ou toi, pourquoi méprises-tu ton frère? puisque nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Dieu.» (Romains 14:10)
 
Un juge faillible peut-il juger un autre homme faillible ? Y a-t-il seulement sur notre planète un seul juge qui n’ait jamais péché ? Y en a-t-il qui ont le droit de juger en toute justice d’autres hommes et pour lequel on ne pourrait pas reprocher leurs écarts ? En réalité il n’y en a pas. La notion de justice biblique est une notion qui n’a rien à voir avec celle que nous, créatures de Dieu, nous imaginons. Il y a bien des juges sur la terre, des juges imparfaits qui sont en réalité des fonctionnaires faisant appliquer des lois établies par leur propre gouvernement. 
 
La notion de justice est bien différente selon le pays où l’on se trouve. Chez nous dans les civilisations judéo-chrétiennes, un homme qui est coupable d’assassiner sa femme où de faire du tort à un enfant est passible suivant les cas de la réclusion à perpétuité ou même comme parfois dans certains Etats américains aux Etats Unis, de la peine capitale (Texas par exemple).
 
Dans certains pays islamiques, les juges acquitteront les hommes et les encourageront même à battre d’avantage leur femme à qui ils ont fait du tort. La justice islamique obligera dans d’autres cas à découper, briser des membres, brûler le visage des épouses désobéissantes à l’acide ou encore assassiner publiquement des pauvres du pays qui ont été obligés de voler pour subsister.
 
Pour Dieu « Le cri contre Sodome », dont le « péché est énorme », Il avait donc résolu à détruire ces anciennes villes (Genèse 18:20-21).
 
Sodome (qui signifie « qui brûle ») et Gomorrhe (qui traite de manière tyrannique) étaient de telles villes où le mal était appelé bien et où le bien était appelé mal. Celui qui y venait en aide à des pauvres était passible de la peine capitale.
Il faut savoir que la Justice est le fondement même de notre société. Une société injuste et perverse ne met pas longtemps à se désagréger. Les sociétés païennes permettent comme dans les pays arabes, les mariages co-sanguins entre membres de la même famille (cousins, cousines, frères, soeurs) ce qui a pour conséquence la fin de la civilisation de cette société. De même que l’homosexualité met un terme définitif à la vie sur cette terre, l’injustice fait de même. Elle est une nécessite pour l’humanité dans son ensemble. Cette ville était coupable d’iniquité, et plus particulièrement d’orgueil et d’inhospitalité. Les pêchés d’injustice et d’idolâtrie tourmentent chaque génération et plus abominable encore si l’on en croit les écritures, le peuple y pratiquait l’homosexualité : « Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme, cela serait une abomination. » (Lévitique 18:22 et 20:13)
Sodome est associée avec tout ce qui est mauvais, violent, perverti et impie. Dans les Évangiles, Yeshoua nous prévient que « c’est du dedans du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies. Voilà les choses qui souillent l’homme » (Matthieu 15:19-20). 
Le Psaume 1 nous dit « Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, Qui ne s’arrête pas sur la voie des pécheurs, Et qui ne s’assied pas en compagnie des moqueurs (Psaume 1:1) 
Dans les villes perverses de Sodome et Gomorrhe règne l’injustice et l’accueil réservé au voyageur est le viol : « Où sont les hommes qui sont venus chez toi cette nuit ? Fais-les sortir vers nous, que nous les connaissions ! » (Genèse 19:5).
 

But caché de l’homosexualité : empêcher le retour du Messie

 
Le péché d’homosexualité signifie la stérilité de la relation puisqu’il ne peut y avoir d’enfants et donc de nation d’Israël. On voit très clairement ici l’action de Satan qui veut détruire à tout prix le peuple juif d’où sortira des siècles plus tard, le Messie promis, le Sauveur du monde. L’homosexualité est donc une attaque directe et mortelle premièrement contre le développement de la civilisation sur terre et surtout contre la venue du Messie.
 
Hitler confiait à un ami que s’il pouvait éliminer le peuple hébreu, la morale provenant du peuple de la Torah n’aurait plus de raison d’exister de même que le christianisme. C’était le diable qui parlait en personne au travers de cet homme souillé dans sa conscience. 
 
Lorsque Sodome est détruite, Loth se réfugie dans la montagne avec ses deux filles ; celles-ci l’enivrent et s’unissent à lui, union dont naissent Ben-Ammi, père des Ammonites, et Moab, père des Moabites. La Bible parle à nouveau du peuple de Moab quand les Hébreux sortent d’Egypte et que celui-ci leur défend de passer par son territoire. L’égoïsme des Moabites, qui leur fait refuser l’aide minimale due à un peuple qui vient de sortir de l’esclavage et qui a traversé le désert, leur refus de leur donner du pain et de l’eau est jugé inadmissible par la Torah.
On voit donc que les premières conséquences désastreuses de la perversion qui agissait déjà sur les consciences souillées et perverties des propres filles de Loth, le neveu d’Abraham.
 

Une époque où le mal est appelé bien et le bien mal

La Bible affirme que tout homme est mauvais, qu’il n’y a pas un juste, pas même un seul, que tous sont privés de la Gloire de Dieu. 
Même Moïse n’était pas juste. De la même façon que le roi David n’a pu construire à Dieu un Temple parce qu’il avait du sang sur les mains, de la même façon Moïse n’a pas pu faire rentrer le peuple de Dieu dans la terre promise.
«  Et cet homme répondit: Qui t’a établi chef et juge sur nous? Penses-tu me tuer, comme tu as tué l’Egyptien? Moïse eut peur, et dit: Certainement la chose est connue. » (Exode 2:14)
 
Moïse qui a reçu de Dieu les tables de la Torah pour guider le peuple juif vers la Promesse a été arrêté net avant d’y rentrer.
 
La bible déclare que nous avons besoin d’un Sauveur, de quelqu’un qui est Juste, Saint, qui nous comprend, quelqu’un qui a vécu les mêmes choses et les mêmes tentations que nous mais qui n’est pas tombé dans le péché, quelqu’un sur lequel le péché n’a aucune emprise.
 
Tall El Hammam
Dans l’article « Où est Sodome ? L’archéologue Steven Collins, utilisant des indices de la géographie biblique de Genèse 13 ainsi que des preuves archéologiques du site de Tall el-Hammam (photo), soutient que la tradition biblique situait Sodome dans une zone fertile au nord-est de la mer Morte. Photo : Michael C. Luddeni.
Si donc dans notre bonne vieille terre, tous les hommes sont pécheurs et si bon nombre de juges sont même gravement corrompus, à Sodome et Gomorrhe, le péché était établi comme faisant force de loi. La justice et la charité y était considérée comme hors la Loi. 
 
Pourquoi était-ce ainsi dans certains pays et pas d’autres ? Pourquoi Sodome et Gomorrhe ont-elles étaient condamnées à la damnation éternelle par Dieu et pas certains de nos pays où règnent en maîtres la perversion et l’homosexualité ? Le péché pourtant est le péché. Pour Dieu, il n’y a pas de petits ni de grands péchés. 
Demandons à notre Créateur ce qu’Il pense de l’avortement ? 
 
Mais la corruption du péché est directement proportionnelle à la déviance spirituelle de l’adoration de faux dieux, de croyances humaines, d’attirance du pays et de ses gouvernants vers l’astrologie ou la divination. Cette corruption est devenue un tel poison que même des nations reconnues parmi les plus chrétiennes au monde, les USA utilisent depuis plus de 40 ans des médiums, radiesthésistes et autres astrologues dans la CIA.
 
Le Seigneur est venu pour sauver ceux qui étaient perdus et ceux qui voulaient croire en Lui, le Médiateur entre Dieu et les hommes. « Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Yeshoua le Messie homme » (1 Timothée 2:5)
 
Le monde court à sa perte.  Voyons cela de plus près.
 
 

SEFER SHOFTIM  :

LE LIVRE DES JUGES DANS UNE PERSPECTIVE MESSIANIQUE

La période biblique du Livre des Juges située après la mort de Josué, est une période de temps destinée à passer d’une époque à l’autre.

Lorsque nous avons analysé chez Abraham les différentes postérités promises par l’Eternel, nous nous sommes aperçus qu’entre celles du sable qui est sur le bord de la mer (Genèse 22:17), celle de la poussière de la terre (Genèse 13:16) et celle des étoiles du ciel (Genèse 22:17), il y avait une analogie entre deux peuples attachés à la terre et un autre qui a les yeux fixés vers le ciel. En effet, les deux premières postérités promises à Abraham, attachées à notre planète se distinguent nettement de ces étoiles du ciel qui n’ont de commun avec la terre. 
Les « étoiles du ciel » sont entre autre la postérité de ceux qui sont nés de nouveau et qui vivent par la Foi, des prodiges et des miracles au travers du SANG du Fils de Dieu. 
Les exploits étonnants racontés pendant l’Exode des Juifs d’Egypte et pendant la première période des Juges qui suit directement celle de Josué, nous étonnent. 
 
Le livre des Juges vient après la disparition d’un homme rempli de l’Esprit de Dieu : Josué  ou Ye-hou-shouah (L’Eternel, c’est Lui le Sauveur).
Ce Josué «porte» de manière cachée, le Nom du Fils de Dieu YESHOUA et, en ce sens, il le représente symboliquement et prophétiquement. Pour parler de Yeshoua (Jésus), le peuple juif, peuple témoin, le nomment d’ailleurs encore aujourd’hui « Yehoshouah ».
 
En quoi Josué et le Livre des Shoftim (Juges) peuvent-ils nous intéresser à notre époque au 21ème siècle ? 
 
Beaucoup seront d’accord pour dire qu’au fil des années de notre Foi, au plus nous nous rapprochons du retour du Messie et des jours de détresse, au plus l’apostasie grandit et prend de l’ampleur comme jamais auparavant. Nous-mêmes, en tant que croyants nés de nouveau, nous subissons les conséquences de l’évolution du péché.
D’une manière générale, en tant que croyants à notre époque, nous ressentons que quelque chose n’est plus comme avant. 
 
Au début de l’ère chrétienne, on voyait Dieu agir avec une grande puissance dans l’église primitive par des prodiges, des miracles et des conversions de masse. 
Dans une certaine mesure, certains réveils spirituels se sont déroulés de touts temps avec des hauts et des bas.
 
Mais aujourd’hui, quelque chose a fondamentalement changé :
 
« Et, parce que l’iniquité se sera accrue, l’amour du plus grand nombre se refroidira. » (Matthieu 24:12)
 
« Je vous le dis, il leur fera promptement justice. Mais, quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre? » (Luc 18:8)  
 

Les sept vaches maigres et les sept vaches grasses

 
Cette dégradation spirituelle était-elle prévisible ? La Bible en parle-t-elle ? Luc l’évangéliste, nous montre un mystère qui se doit d’être élucidé : l’expression « quand le Fils de l’homme viendra » est précédée par une histoire sur un juge qui nous est racontée en Luc 18 :3-8. Ce juge était un juge inique. 
Cette époque dont nous allons parler, nous en avons déjà touché un mot lors de la prophétie de Joseph en Egypte. Le Pharaon a reçu des songes révélés par le serviteur de Dieu Joseph. L’un d’entre eux nous montre 7 vaches maigres engloutissant 7 vaches grasses.
 

L’hébreu révèle que : 
 
•Les vaches maigres, laides et décharnées engloutissent dans leurs entrailles, dans leur être intérieur, tout ce qui restait encore de bon.
 
•Les religions montrent leur vrai visage, l’échec de la civilisation judéo-chrétienne, mangée par l’islam, ne sont que des exemples visibles
 
•L’infiltration du bon par le mauvais est sans appel : il s’introduit dans le plus profond de l’être des nations impies, la racine « qarav » indique une proximité entre celui qui est pénétré et ce qui le pénètre au même titre qu’un sacrifice offert en offrande
 
On est en plein cas de possession démoniaque 
•Apocalypse 16:14  Car ce sont des esprits de démons, qui font des prodiges, et qui vont vers les rois de toute la terre, afin de les rassembler pour le combat du grand jour du Dieu tout-puissant.
 
La vision s’illumine à nos yeux : les vaches grasses sont une période de temps, un temps d’évangélisation et ce temps est mangé par une nouvelle période de temps :
-Le temps où la bonne nouvelle était prêchée jadis, ce temps disparaît de nos rues et de nos places
-Le peu d’évangélisation restante ne rassasie plus : les vaches maigres sont restées maigres. Elles ne paraissent pas avoir été nourries par le fait d’avoir englouties des vaches grasses.
-Pire encore, la chair « basar » dont la racine signifie aussi « l’organe mâle de procréation » a été mangée. Le temps des nations est à son terme. Il devient impossible de donner la vie spirituellement ! Pharaon ne s’est rappelé de ce détail que la deuxième fois où il doit expliquer le songe à Joseph
 
 
 
 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *