Voici une vidéo du rabbi Toni Sperandeo qui vit en Israël à Kfar Saba. Lui et son épouse Orna ont fait leur aliyah il y a plusieurs années. Avec son assemblée Ha Maayan, ils ont été sur les lieux du massacre du 7 octobre pour prier et intercéder pour que le Seigneur vienne en aide aux familles endeuillées, aux rescapés qui sont dans des états désastreux ; certains ne supportant plus leur douleur se suicident.
Ils intercèdent également afin de pouvoir pardonner, c’est loin d’être facile mais totalement admirable.
Il est important d’intercéder pour Israël et pour Gaza afin que ceux qui ne connaissent pas encore Yeshoua puissent le rencontrer.
Merci pour vos prières.

« Eternel, Toi qui es ma force »

Israël est vivant ! L’hébreu est vivant. 

Un jugement officié par un juge en fonction a force de loi. Ce qui est découle devient immuable. Une prononciation officielle en bonne et due forme a des conséquences que personne ne pourra jamais plus changer. La Bible nous apprend que « … par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché,… » (Romains 5:12)

Peu importe que nous soyons convaincus ou non de sa gravité, pour Dieu le péché doit être condamné. C’est immuable d’autant plus que le péché a comme conséquence la mort éternelle. « Car le salaire du péché, c’est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Yeshoua le Messie, notre Seigneur » (Romains 6:23).

On dit de l’hébreu biblique qu’il est une langue à tiroir qui renferme des richesses extraordinaires. Cette langue n’a pas d’équivalent parmi les autres langues. La structure grammaticale ainsi que la signification des mots sont basées sur la racine verbale, « tri »-litère. Sur le plan typologique face à cette langue, nous trouvons ainsi le chiffre trois qui parle de la « tri » -unité d’ELOHIM (Dieu) et le chiffre sept qui dénote sa perfection. En d’autres termes, Elohim se révèle à travers l’hébreu.

L’hébreu est la langue de la révélation

C’est en hébreu (ou araméen dialecte hébraïque ou hébreu retranscrit en grec) que la Bible entière a été écrite. C’est la langue que Yéshoua et ses disciples ainsi que les prophètes parlaient. C’est une langue « à tiroirs », pleine de richesses cachées dans les mots et les lettres.

 

L’Apocalypse ou Révélation parle d’un « Etre » assis sur le trône, ayant dans la main droite un Sefer (un livre rouleau) écrit « en dedans et en dehors », scellé de « sept sceaux… » (Apocalypse 5 : 1). Ces mots en dedans et en dehors montrent déjà combien chaque lettre ou mot peut exprimer, en plus de ce qu’on lit, des pensées profondes de l’Esprit de Dieu. D’ailleurs, la suite est significative dans ces versets : 

« … Qui est digne d’ouvrir le livre et d’en rompre les sceaux et personne dans le ciel, ni sur la terre, ni sous la terre ne put ouvrir le livre ni le regarder… Voici, le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David a vaincu pour ouvrir le livre et ses sept sceaux. » (Apocalypse 5 : 2 à 5).

La Parole de Dieu écrite, présente sans cesse le Messie Yéshoua, Parole de Dieu incarnée et révélée au milieu de son peuple d’Israël : ce qui fut le cas il y a 20 siècles par sa première venue et sera le cas à son prochain retour à Jérusalem.

Il y a un plan mathématique dans la Bible ; il semble que la signature divine soit le chiffre sept ou un multiple de sept. Par exemple, dans la première phrase de la Bible : « Au commencement Dieu créa les cieux et la terre… Béréshit bara Elohim eth ha’shamaïm véeth haarets » on trouve 7 mots et 28 lettres (multiple de sept).

Les savants israéliens qui avaient découvert à l’aide d’ordinateurs dans les textes hébreux de la Bible des codes secrets, déclarent : « Cette découverte est un coup mortel porté à la critique biblique rationaliste et à l’athéisme… nous avons maintenant la preuve que la Bible est bien d’inspiration divine ».

En tant que croyants et lecteurs assidus de la Bible, même sans les ordinateurs nous le savions déjà ! Pour ceux qui connaissent l’hébreu biblique, il y a de merveilleuses et étonnantes découvertes ; par exemple, le psaume 119 est en acrostiches avec 176 versets qui reflètent par groupe de 8 lettres au début de chaque verset les 22 lettres de l’alphabet hébraïque ! Il y aurait tant à dire sur ce sujet ; on pourrait en écrire un livre. Cela explique pourquoi le Tout Puissant s’est servi de l’hébreu pour porter au monde son message de rédemption. 

 

Le chiffre 22 dans la tête 

Le nombre des 22 lettres de l’alphabet hébraïque est fort symbolique et typologique. 

Dans notre Foi, nous savons que Celui qui nous gouverne Yeshoua HaMashiah Ben Elohim est la tête (Rosh) et Il est notre Messie, le Seigneur le Fils de Dieu.

 

En biologie, on peut remarquer que le nombre d’os qui constituent la tête de l’homme est de 22  : 8 pour le crâne et 14 pour la face.

Certes, cela vaudrait la peine d’analyser plus en détail la relation d’une part entre le nombre de lettres de l’alphabet hébraïque et la fonction de chacun des os du crâne. Peut-être une relation existe-t-elle aussi – qui sait – par rapport à la restauration d’Israël, des os desséchés de l’Etat d’Israël prophétisé par Ezéchiel au chapitre 37. Quoi qu’il en soit, la tête humaine, nous le savons représente la tête du corps de l’église et le corps humain représente le corps du Messie « corps de Christ », la famille des croyants unis autour du Sauveur Yeshoua. Comme le hasard de Dieu l’a fait, c’est sur une montagne appelée « le lieu du crâne » que la Rédemption éternelle et définitive de toute l’humanité a été payée et validée par la signature de Dieu. « Tout est accompli » au niveau du péché.

D’autre part on a dans la Bible : 

• Les 22 chapitres de l’Apocalypse de Jean, totalisent 405 versets.

• Les psaumes alphabétiques dont les vers (Ps 111 et 112), strophes (Ps 37 et 119) ou versets (Ps 145), sont désignés par chacune des vingt-deux lettres hébraïques.

• C’est le nombre de lettres de l’alphabet qu’on retrouve dans le Pentateuque.

• La chronologie des Patriarches, d’Adam à Jacob, comprend 22 noms.

• La durée du règne de Jéroboam fut de vingt-deux ans. (1 R 14,20)

• Les exégètes ont remarqué qu’il y a dans la Bible 22 mots qui n’ont pas de parallèles en dehors du Nouveau Testament. Vers 1850, une grande quantité (environ 1600) de mots du NT et de l’AT grec n’étaient attestés nulle part ailleurs. Entre 1950 et 1980, grâce aux découvertes de papyrus, de manuscrits, d’inscriptions, le nombre de mots non attestés par ailleurs est passé de 46 à 22.

• Sur les 39 livres de l’Ancienne Alliance (AT), Yeshoua en cite 22. 

La force de Dieu 

Le passage du verset 19 du psaume 22 nous dit :

« Et toi, Eternel, ne t’éloigne pas! Toi qui es ma force, viens en hâte à mon secours! » (Psaume 22 :19)

 

Lorsqu’il écrit ces passages, David le psalmiste, peut-être sans le savoir est à nouveau un instrument de la révélation de secrets étonnants en ce qui concerne le sacrifice sanglant du Messie qui l’a rendu fort pour détruire les œuvres du diable.

Car il est bien évident que c’est de cela qu’il s’agisse : par la puissance de Yeshoua, Fils de Dieu, descendu des Cieux, incarné dans la chair, la puissance du péché a été abolie. Mais cette puissance a du lui être donnée, non pour Lui-même pour être délivré de la croix, mais pour briser la malédiction de notre péché. 

De prime abord, lorsqu’on demande à Dieu de ne pas s’éloigner de nous, on va lui demander de nous réconforter puis d’intervenir. Ici la demande est en fait une déclaration : « Tu es Ma Force ». 

Ce n’est qu’après cette déclaration victorieuse, que l’on peut invoquer Dieu en Lui demandant de venir rapidement répondre à notre attente. 

L’Eternel qu’Il implore par les mots « ne t’éloigne pas » s’est éloigné de Lui, Il a banni son propre Fils en se détournant de Lui ; pire : « en prononçant » contre Lui un jugement il s’est détaché de Lui. Quand Dieu dit, la chose existe. Sa Parole est créatrice. Lorsque Dieu « prononce » contre son Fils, Sa Parole ne peut être enlevée ni lui revenir sans avoir accompli ses effets. Son Fils a reçu sur Lui la prononciation d’un Arrêté Royal : un jugement, une condamnation irrévocable.

« Eloigné » Rachaq  רחק est une racine primaire éloigné, distance, éloignement, loin, se détourner, autant, se détacher, reculer, bannir, prononcer. 

L’expression eyalouthi  אֱיָלוּתִי « ma force » ou « mon secours »  vient du mot eyalouth אֱיָלוּתִ  et ce mot que l’on retrouve aussi dans le Psaume 88 vient de la racine eyal  אֱיָל « force, aide » 

« Je suis mis au rang de ceux qui descendent dans la fosse, Je suis comme un homme qui n’a plus de force » (Psaume 88:4)

Le bélier du sacrifice 

 

Ce mot eyal vient de ayil אֱיָל « bélier, poteaux, vestibules, térébinthes, chênes, vaillants, encadrement ». 

« 1 Au chef des chantres. Cantique des fils de Koré. 2 Comme une biche (ayil) soupire après des courants d’eau, Ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu! (Psaumes 42:1)

Ce bélier est considéré soit comme une nourriture soit comme un sacrifice. Il sert aussi à la peau pour le tabernacle. 

Ce mot signifie aussi « piliers, poteaux, vestibules, frontispice »  allusion aux montants de la porte sur lesquelles du sang devait être mis et aux mezouzot qui sont placées sur les montants des portes de toutes les maisons juives dans le monde.

Le sang placé ainsi sur les portes nous annonce la venue du Sauveur, un Messie puissant un « homme fort », « grand », « vaillant », « puissant », « arbres puissants », « térébinthes », « chênes », « frontispice (de la porte) ».

Ce mot vient de oul  אֱולּ d’une racine du sens de tordre avec force, être fort, grands, corps; prééminence du corps, prééminence du ventre (méprisant), nobles, hommes riches.

A partir du moment où le bélier du sacrifice est en vérité le Fils de Dieu annoncé dans le Psaume 22, il n’y a plus besoin aujourd’hui d’offrir des sacrifices pour le pardon des péchés.

« Or, là où il y a pardon des péchés, il n’y a plus d’offrande pour le péché. »(Hébreux 10:18)   

Un combat victorieux contre le péché accompli sur le mont du crâne 

L’apôtre Paul va plus loin encore en déclarant qu’avant la venue du Fils de Dieu, il existait une autre « force » : celle du péché qui était comme un « aiguillon » qui nous faisait glisser vers la mort éternelle. Etonnante déclaration que celle où la loi est nécessaire pour dévoiler le péché.

« L’aiguillon de la mort, c’est le péché; et la puissance du péché, c’est la loi. » (1 Corinthiens 15:56)

Lorsque le psalmiste appelle « viens en hâte à mon secours! »  et à nouveau se cache derrière ces mots une révélation.

Housh חוש est une racine primaire de équiper, tarder, promptement, se hâter, se contenir, courir, en hâte, jouir, accélérer, fondre.

La curiosité réside dans l’expression traduite de l’hébreu « fondre sur une proie »

« Viens hâte » pourrait vouloir dire « viens m’aider à fondre sur la proie du péché, du diable et de ses œuvres ». On retrouve aussi le verbe « équiper ».

En plus du mot secours azar  עזר la racine primaire donne aussi combattre, protecteur, soutien, contribuer.

Il est donc bien question ici de remporter une victoire pour détruire la malédiction et la condamnation du péché.

Gloire à Dieu !

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