La pensée messianique pour aujourd’hui – Le Pain de Vie
L’aphikomen – Le Seder de Pessah instauré par Yeshoua 2ème partie
Dimanche 17 avril 2011
La fête de Pessah est appelée Zman Heroutenou (Le Temps de notre liberté), Hag HaMatzot (la fête des azymes) ou encore Hag HaAviv (la fête du printemps). Quant au mot hébreu « Pessah« , il signifie littéralement « passer par-dessus » et rappelle qu’au cours des dix plaies infligées aux Egyptiens, Dieu passa au-dessus des maisons où du sang avait été apposé sur le linteau et les montants de la porte d’entrée. La protection de ce sang avait autant de valeur pour les maisons égyptiennes que les maisons des enfants d’Israël. Ce sang préserva les premiers nés mâles de ces maisons, sans distinction de race, de nationalité et de culture sous la seule condition de l’apposition du sang d’un agneau nouveau né sans tache. Cette miséricorde du sang représentait le salut offert à toute la création. Pour Dieu il suffisait de mettre du sang sur la porte sans rentrer dans l’intimité des familles. L’ange de la mort n’avait pas reçu comme consigne de rentrer dans les chambres à coucher pour voir si le couple se disputait. Il n’allait pas non plus vérifier dans les cuisines la pureté de certains aliments non cachers. Il n’avait pas reçu de Dieu la consigne d’analyser le degré de pureté, de sainteté ou de sanctification des familles. Il n’avait pas été voir si la maison avait été nettoyée de tout le Hametz (levain) et de tous les pains levés.
Pour être sauvé, il suffisait premièrement de croire dans la Parole de Dieu au travers de son serviteur Moïse et deuxièmement d’avoir ensuite mis du sang de l’agneau sur la « porte de son coeur ».
Tout ceci ne fut possible que grâce à la grande miséricorde de Dieu. Il est pour le moins étonnant que dans les Dix Commandements en Exode 20, l’attribut que Dieu se donne dans le premier des dix commandements, n’est pas « Je suis le créateur », ou encore « je suis le Maître Absolu de l’univers ».
Le Nom que l’Eternel Dieu se donne est « Je suis l’Eternel qui t’ai fait sortir du pays d’Egypte ». Déjà dans ce tout premier commandement, Dieu ne pense pas à Lui-même mais Il pense à son peuple qu’Il aime. Il a donc prévu un sacrifice, celui d’un agneau qui devait mourir.
Moïse avait prescrit que sans le sang versé, il ne pouvait y avoir de pardon de Dieu. Aujourd’hui il n’y a plus de sacrifice pour le pardon des péchés. Les enfants d’Israël et des nations n’ont-ils pour autant plus de possibilité d’être sauvé et d’hériter de la Vie Eternelle? Dieu avait prévu d’envoyer son Fils, l’Agneau de Dieu pour être cet « agneau » pascal qui prendrait tous nos péchés.
L’Aphicomen ou l’origine juive messianique du seder de Pessah
Yeshoua et ses disciples, les yehoudim meshihim, les juifs messianiques du début de notre ère auraient été selon toute vraisemblance à l’origine du déroulement actuel du seder de Pessah tel qu’il est actuellement célébré par toutes les communautés juives dans le monde.
Selon cette même hypothèse que nous étayons plus loin, il est fort probable que ce soit bien Yeshoua Lui-même et ses disciples qui soient à l’origine du partage du vin et du pain que toute famille juive célèbre le vendredi soir lors de la fraction du pain levé et aussi lors du seder de Pessah avec les pains sans levain et où l’ordre du partage du vin est inversé.
Ce n’est qu’à partir d’une certaine époque que les changements se soient vraisemblablement opérés. On ne commençait à parler véritablement de liturgie juive qu’à partir du 9ième siècle de notre ère. Le rituel du Seder s’est construit lentement et la version de la Haggadah que nous connaissons actuellement est une compilation de textes de différentes origines dans le temps et l’espace et dont nous devons la compilation définitive aux Geonim (les sages rabbiniques du début du Moyen-âge, à Babylone, approximativement entre 650 et 1250) à partir des 7ème et 8ème siècles. Néanmoins, c’est la version de la Haggadah qui apparaîtra dans le Sidour de Rabi Saadia Hagaon (au 10ème siècle), qui est, jusqu’à aujourd’hui, la première édition complète qui a été trouvée, celle qui a déterminé le format presque définitif.
Pendant la fête de la Pâque (Pessah), au moment du repas traditionnel appelé Seder, se déroule un rite surprenant.
En plus des ingrédients traditionnels placés sur la table, on trouve une serviette dans les plis desquels sont cachés trois morceaux de pain azyme (Matsot), un morceau en haut, un morceau au milieu et un morceau en bas.
Le père de famille prend alors le morceau du milieu que l’on appelle aphikomen. Ce nom n’est pas hébreu mais grec. Il est l’aoriste (notre passé simple) du verbe aphikneomai (aphikneomai (Afikneomai)
Le père cache ce morceau quelque part autour de la table et demande à son fils (s’il en a un) de le trouver. Quand celui-ci l’a finalement trouvé, on brandit l’aphikomen avec des exclamations de joie.
On peut s’étonner d’une telle coutume pendant le repas de Pessah. D’abord, pourquoi trois pains ? Pourquoi lui donner un nom grec quand tous les autres éléments ont leur nom hébraïque ? Pourquoi l’appeler « Il est venu » ? Pourquoi le cacher ? Pourquoi est-on joyeux de le retrouver ? Tout cela est évidemment mystérieux. Il faut remarquer que cette pratique ne vient pas des Ecritures mais de la tradition. L’encyclopédie judaïque dit que l’aphikomen désigne « un dessert ». Mais ce mot grec n’a jamais signifié dessert. De plus, un morceau de pain sans levain ne peut être appelé véritablement un dessert. Il y a forcément une signification symbolique comme pour les autres éléments.
http://www.foibiblique.fr/autres_croyants/israelites/aphikomen/aphikomen_.htm
La seule explication possible est que ce pain fait référence au Messie:
1.« Il est venu » signifie… qu’il est déjà venu sur terre !
2.Avant la venue de Yeshoua on ne parlait pas le grec en Israël. Ce n’est donc qu’après sa venue que l’on a retrouvé ce mot dans la tradition juive.
3.Le fait de « cacher » cet « aphicomen » symbolise la mort et a disparition temporaire et étonnante du Fils de Dieu.
4.Le fait que la cachette soit aisée à trouver (autour de la table) peut symboliser le fait que le Messie n’est pas mystérieux et se laisse facilement trouver.
5.Le retrouver avec joie peut symboliser sa résurrection et la victoire qu’elle représente.
6.Les trois pains sans levain (symbole du péché) symbolisent l’union du Père, du Fils et de la Rouah Hakodesh l’Esprit Saint.
Tout cela reste surprenant et mérite d’être éclairci. Il est donc clair qu’une majorité d’enfants d’Israël aient cru en Yeshoua Hanotsri (de Nazareth) et aient incorporé ce symbole de l’Aphikomen pour transmettre leur foi.
Alors que l’on enseigne dans certains milieux que Yeshoua aurait accompli toute la loi de Moïse, cette tradition reprise au cours des siècles par les juifs rabbiniques prouve le contraire.
Dans la célébration du Seder de Pessah, la tradition rabbinique vient en grande partie se greffer sur Yeshoua Lui-même et non l’inverse.
Ya’hats : partage de la matsah (singulier de matsoth)
http://www.regard.eu.org/Edification/TXT.complet.edification3/Paque.signification.html
Le chef de famille élève bien haut le plateau contenant les matsoth (pain sans levain ; cf. le n° 1981-5) et le fait passer trois fois au-dessus de la tête des membres de l’assistance. Après cela, il prend le pain azyme du milieu, le Lévi, qui est l’objet d’une attention toute particulière. Cette matsah est bénie, soulevée pour bien la montrer aux assistants, puis finalement partagée en deux parties inégales :
– la plus petite est remise dans le plat entre deux serviettes blanches ;
– la plus grosse est enveloppée dans une serviette immaculée puis posée sur l’épaule du chef de famille qui la porte comme si c’était un lourd fardeau ; ensuite, elle est cachée, soit à l’extrémité de la table sous la nappe, soit sous un coussin à proximité du chef de famille ; cette partie de la matsah ne reparaîtra qu’à la fin du seder pour être le dernier aliment du repas.
Cette partie de la matsah s’appelle «aphikomen», seul mot qui ne soit pas d’origine hébraïque parmi tous ceux qui sont prononcés pendant le repas de la Pâque. Ce mot d’origine grecque signifie littéralement : «je suis venu» ; cette expression est à elle seule tout un symbole.
« Je suis venu au nom de mon Père, a dit Jésus. Si vous croyiez en Moïse, en qui vous avez mis votre espérance, vous me croiriez aussi car il a écrit à mon sujet » (Jean 5 : 43-46).
Yeshoua est la « matsah » rompue. Il était annoncé par le prophète Esaïe, dans le chapitre 53 de son livre. Il faut se rappeler la parole surprenante de Yeshoua la nuit où il rassembla ses disciples dans la chambre haute pour prendre avec eux le dernier souper de la Pâque :
« Prenez, mangez : ceci est mon corps qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi» (Mt 26 : 26-28; Lc 22 :14-18).
Tout a été tellement singulier dans ce repas avec Yeshoua ! Les disciples ne se doutaient pas qu’ils vivaient des minutes d’éternité ! Celui que la liturgie juive appelle de ce nom mystérieux d’aphikomen est déjà venu se livrer, de son plein gré, pour être immolé, tel un agneau innocent et sans tâche, afin que nos péchés soient effacés et que nous soyons purifiés… Ainsi, les Israélites annoncent à leur insu, lors de chaque seder annuel, la mort du Serviteur de l’Éternel, le Saint et le Juste.
Beth Yeshoua