Le Pain de Vie
La pensée messianique du jour
Psaume 22:1b
Mercredi 17 novembre 2010
Lorsqu’on analyse le psaume 22 on y découvre des trésors messianiques cachés par Dieu et révélés dans des temps messianiques comme ceux-ci. On a vu dans la première partie que le premier verset du psaume 22 prépare son auditeur, en l’occurrence le destinataire de ce psaume, le responsable de la louange, le « surveillant », le « veilleur » à la suite du texte.
Souvent dans certains textes bibliques, l’auteur est mentionné dans le premier verset et ici il s’agit du roi David. On précise qu’il s’agit d’un « psaume ». « 1 Au chef des chantres. Sur Biche de l’aurore. Psaume de David »
« Le Psaume de David et l’eau de la Vie »
Le psaume se dit mizmor et signifie « mélodie », « chant », « cantique », « psaume ». La première et la troisième lettre Mem nous parle des eaux de la Vie qui coulent en torrent. Serait-ce deux « eaux » de la vie pour les deux postérités, l’une pour les juifs et l’autre pour les gentils ? Qui sait ?
La deuxième lettre le zayin, « l’arme », la « hache » servira comme on verra plus loin à élaguer les arbres et à détruire ce qui se met entre Dieu et les hommes. Mais cela ne pourra se faire qu’avec l’aide de la lettre vav (le clou), symbole de la croix.
Ce mot mizmor « psaume » vient d’une racine primaire au masculin zamar qui tient de l’idée de frapper avec les doigts sur un instrument : « chanter », « célébrer », « louanges », « instruments », « faire retentir ». L’idée est de faire de la musique instrumentale avec les doigts.
On y trouve autant l’idée de chanter que celle de « parler en paroles coupées, comptées et mesurées », chanter des louanges, faire de la musique, jouer d’un instrument de musique.
Élagage
Le plus curieux aussi est le sens donné par la racine zamar de « tailler » et « d’élaguer ».
La louange d’un Psaume nous ramène vers la taille d’un arbre ou la taille d’un sarment. Yeshoua a été le premier le cep qui a été taillé et les sarments que nous sommes tous, nous devons aussi nous laisser tailler par le jardinier divin afin de porter toujours plus de fruit.
La première image de cette taille prophétique est au moment où Josué et Caleb ont porté à deux une perche et une énorme grappe de raisin, symbole du sang versé pour toute l’humanité, à commencer par le peuple juif. Nombres 13:23 « Ils arrivèrent jusqu’à l’oued Eshkol, où ils coupèrent un sarment de vigne avec une grappe de raisin, qu’ils durent porter à deux, au moyen d’une perche ; ils prirent aussi des grenades et des figues ».
Jean 15:2 « Tout sarment qui, en moi, ne porte pas de fruit, il l’enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il porte encore plus de fruit. »
Jean 15:4 « Demeurez en moi, comme moi en vous. Tout comme le sarment ne peut de lui–même porter du fruit, s’il ne demeure dans la vigne, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. »
Jean 15:6 « Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment et il se dessèche ; on ramasse les sarments, on les jette au feu et ils brûlent. »
Le « mouton de montagne »
Le « mouton de montagne » est un animal considéré par Moïse comme pur et qui porte la même racine zemer la « chèvre de montagne », le « mouflon », la « gazelle » et il s’agit un animal en principe autorisé pour la nourriture.
Cet animal ressemblant à la chèvre est caractérisé par des cornes recourbées et réputé pour son agilité et la sûreté de son pied à des hauteurs vertigineuses. Le mâle adulte peut atteindre 80 cm au garrot et peser plus de 30 kg. Le pelage d’été du chamois est fauve et fonce au début de l’hiver. Selon les critères de la loi de Moïse, le chamois faisait partie des animaux comestibles (Deutéronome 14:5). Cet animal prophétique nous indique que pour monter sur la montagne vers l’Eternel il faut être pur. « Gardez-vous de monter sur la montagne, ou d’en toucher le bord. Quiconque touchera la montagne sera puni de mort. » (Exode 19:12)
Monter sur la montagne pour venir à la rencontre de Dieu demande un effort, des risques et ne pas craindre le vertige.
On retrouve aussi dans ce « Psaume Mizmor » une confirmation de cette « biche de l’aurore ».
L’Éternel « exerce mes mains au combat, mes doigts à la bataille»
La relation entre la louange et les doigts se retrouvent aussi dans le combat spirituel lorsque le roi David nous dit dans le Psaume 144:1 « De David. Béni soit
l’Eternel, mon Rocher, qui exerce mes mains au combat, mes doigts à la bataille »
Pour louer Dieu, il nous faut au préalable avoir connu la souffrance. Il n’est pas possible d’adorer véritablement Dieu s’il n’y a pas sujet à l’adorer or précisément la souffrance développe la persévérance et l’action de grâce vers Dieu.
Cette louange de David doit donc être précédée d’un « affermissement », d’une « taille », d’un « élagage »
Psaumes 57:7 « Mon cœur est affermi, ô Dieu! Mon cœur est affermi; Je chanterai, je ferai retentir mes instruments. »
AMEN !