Psaume 22:1a
Mardi 16 novembre 2010
Le Psaume 22 nous est bien connu comme devant représenter le Seigneur payant cruellement le prix du rachat de nos péchés. Sans aucun doute les paroles de Yeshoua HaMashiah résonnent prophétiquement dans nos cœurs et ce que nous allons analyser dans l’hébreu confirme d’autant plus la Présence et l’action du Fils de Dieu.
« 1 Au chef des chantres. Sur Biche de l’aurore. Psaume de David. Mon Dieu! Mon Dieu! Pourquoi m’as-tu abandonné, et t’éloignes-tu sans me secourir, sans écouter mes plaintes? 2 Mon Dieu! je crie le jour, et tu ne réponds pas; La nuit, et je n’ai point de repos. 3 Pourtant tu es le Saint, Tu sièges au milieu des louanges d’Israël. 4 En toi se confiaient nos pères; Ils se confiaient, et tu les délivrais. 5 Ils criaient à toi, et ils étaient sauvés; Ils se confiaient en toi, et ils n’étaient point confus. 6 Et moi, je suis un ver et non un homme, L’opprobre des hommes et le méprisé du peuple. »
« 1 Au chef des chantres. »
Le Psaume 22 n’est pas adressé à n’importe qui puisque le destinataire est le « chef des chantres » natsach une racine primaire de conducteur des chants, un veilleur, un surveillant, un inspecteur qui agit comme un surveillant ou intendant ou directeur ou chef, qui excelle, qui veille à. Mais le plus intéressant est l’adjectif netsach qui sort de cette racine et qui signifie « pour toujours, éternité, sans cesse, continuer, à jamais, éternel, éternellement, à perpétuité, constamment, continuel, force ».
Cette « éminence » correspond à la « perpétuité », « victoire », « durabilité », « éternité », « gloire ».
Non seulement la louange qui est la fonction première du chantre doit exceller et durer, elle a un objectif éternel, un but dont l’enjeu est incalculable. C’est la raison pour laquelle cette louange doit exceller, elle doit atteindre des sommets inégalés : elle doit atteindre l’éternité de Dieu Lui-même. Une louange qui n’excelle pas en qualité et en éternité pourrait ne pas toucher le cœur de Dieu. Cette louange doit faire reculer le péché en arrière plan comme la lettre het (la barrière) se situe à la fin et elle doit se faire en commençant par l’Esprit Saint (le Noun qui domine le mot). Cette louange possède en son centre le Juste (la lettre Tsadi signifie juste).
« Sur Biche de l’aurore » Aijeleth Shachar
On l’avait remarqué : ce Psaume 22 doit être chanté sur un air « Biche de l’aurore ».
Au départ cette « biche » ayeleth provient de la daine, la femelle du cerf. Le mot d’origine ayalah provient de Ayal que l’on chante dans un cantique « Ke ayal taarog ». Celui-ci descend du ayil bélier, poteaux, vestibules, térébinthes, chênes, vaillants, encadrement.
Lorsque l’on chante sur un air « Biche de l’aurore » la biche est en réalité le bélier du sacrifice appelé « nourriture » de même que le Seigneur a été « sacrifié » pour devenir notre Pain de Vie. Avec ce bélier, on prend la peau pour le tabernacle. Le pilier de notre Foi consiste à placer du sang sur les poteaux des maisons.
Ce bélier représente un homme fort, grand, vaillant et puissant.
L’expression « Biche de l’aurore »
L’aurore (l’aube, le lendemain) semble être un terme poétique sans intérêt mais en réalité on trouve dans :
– le mot Aurore shachar une racine primaire qui signifie « chercher, avoir recours, le matin (sortir), se tourner », « chercher sincèrement, chercher de bonne heure ou sérieusement, diligemment ». On y voit le Seigneur qui était tôt le matin dans la prière.
– La Biche Ayil, le bélier sacrifié, le bouc émissaire.
Le passage « 1 Au chef des chantres. Sur Biche de l’aurore » indique qu’avant d’aller plus loin, il faille s’approcher de son Dieu tôt le matin afin de le chercher sincèrement diligemment. S’approcher de Dieu est une chose mais s’approcher sous le couvert du sang du sacrifice est indispensable.
La Biche de l’Aurore annonce à l’avance le contenu du psaume 22 : le sacrifice parfait par lequel on peut éviter la mort lors du passage de l’ange de la mort.
AMEN !