Le Pain de Vie

La pensée messianique du jour

La fourmi – 3ème partie

  
Le vendredi 6 août 2010
 

L’identité juive : intelligence collective

Chez la plupart des espèces, la colonie a une organisation sociale complexe et est capable d’accomplir des tâches difficiles (exploiter au mieux une source de nourriture, par exemple). Cette organisation apparaît grâce aux nombreuses interactions entre fourmis, et n’est pas dirigée — contrairement à une idée répandue — par la reine. On parle alors d’intelligence collective, pour décrire la manière dont ce comportement collectif complexe apparaît, grâce à des règles individuelles relativement simples.
Dans les colonies de fourmis, le « comportement global » n’est donc pas programmé chez les individus, on dit qu’il émerge de l’enchaînement d’un grand nombre d’interactions locales entre les individus et leur environnement.

 

L’identité juive marquée par la circoncision

Un exemple classique de comportement collectif auto-organisé est l’exploitation des pistes de phéromones. Une fourmi seule n’a pas l’intelligence nécessaire pour choisir le plus court chemin dans un environnement complexe. De fait, c’est la colonie dans son ensemble (du moins, les individus impliqués dans le fourragement) qui va choisir ce chemin. L’identité juive est réelle dans la communauté juive et plus spécifiquement dans la Synagogue. Les traditions, les enseignements sont dirigés de manière communautaire. Essayez de parler de Yeshoua à un juif, la première chose qu’il aura à l’esprit c’est le quand dira-t-on, que dira la communauté et le rabbin ? Il redoute une seule chose : l’exclusion.
 

Le sens olfactif : le parfum de la communication avec le Saint Esprit 

Une colonie de fourmis disposant de deux chemins de longueurs différentes pour rallier une source de nourriture, choisira plus souvent le chemin le plus court. Il décrit ainsi ce phénomène : un « éclaireur », qui découvre par hasard une source de nourriture, rentre au nid en traçant une piste chimique. Cette piste stimule les ouvrières à sortir du nid et les guide jusqu’à la source de nourriture. Après s’y être alimentées, les fourmis ainsi recrutées rentrent au nid en renforçant à leur tour la piste chimique. Cette communication attire vers la source de nourriture une population de plus en plus nombreuse. Un individu qui découvre une source de nourriture y « attire » en quelques minutes ses congénères; chacun de ceux-ci y attirent à leur tour d’autres congénères, et ainsi de suite. »
Si l’on considère plusieurs chemins pour se rendre sur le lieu d’approvisionnement, on comprend que les individus empruntant le plus court reviendront plus vite à la fourmilière que ceux qui auront pris le plus long. C’est ainsi que ce chemin comportera une trace olfactive de plus en plus forte par rapport aux autres et sera donc préféré par les fourmis.
On connaît depuis d’autres exemples de ce type, comme la construction du nid, la répartition du couvain dans celui-ci, l’entassement des cadavres de la colonie, l’organisation en « supercolonies », etc.
Le discernement et les dons de prophéties
Le sens olfactif représente le discernement et il est clair que tout jugement est donné pour l’édification commune dans la kehila. L’esprit des prophètes est soumis aux prophètes.
 
Toute la nature nous enseigne les voies de Dieu et particulièrement la fourmi.
 
Elle est citée en exemple comme modèle de travail, de sagesse et de prévoyance et d’indépendance : « Elle n’a ni chef, ni inspecteur, ni maître, elle prépare en été sa nourriture, elle amasse pendant la moisson de quoi manger »
 
Si elle n’a ni chef ni inspecteur ni Maître, la fourmi travaille pour la « Reine – Mère » celle qui n’a qu’un rôle, celui de donner la vie. Elle ne « plie pas le genou » devant d’autres Baal. Elle a reçu plusieurs dons et parmi les plus importants : celui de travailler et celui d’obéir à son instinct. Pourtant, malgré la répartition assez précise du travail (qui, dans certaines colonies, est organisé en fonction de l’âge des ouvrières et, dans d’autres, en fonction de leur taille) et malgré des structures sociales relativement complexes, rien n’indique qu’il y ait des préposés supérieurs, des chefs de corvée. 
« Une sagesse d’instinct », la fourmi ne doit pas sa « sagesse » à un raisonnement intelligent, mais à l’instinct dont le Créateur l’a dotée. La Bible dit de la fourmi qu’elle « prépare sa nourriture durant l’été ; elle a amassé ses vivres pendant la moisson ». (Proverbes 6:8.) 
 

Considérer ses voies

Pour aller vers la fourmi et l’analyser il nous faut d’abord « considérer les voies de la fourmi »  ra’ah har une racine primaire de voir, paraître, apparaître, regarder, montrer, pourvoir, voici, comprendre, remarquer, prendre garde, apercevoir, choisir, prendre connaissance, observer, être témoin, fixer les yeux 
 
Les voies que nous devons considérer sont derek Krd  voyage, chemin, voie, route, usage, direction, conduire, vers, marche, marcher, côté, entreprise, s’en aller, traces
On, parle ici de chemin – direction – traces à suivre, de manière, d’habitude, du cours de la vie, de caractère moral
Israël est le peuple témoin, modèle, pionnier
 
«  Va » Kly yalak  marcher, flotter, aller, va-t-en, partir, s’en aller, viens, s’en aller, avancer, déménager, aller au loin 
Mais auparavant, comme tout a été fait par le Fils de Dieu et pour le Fils de Dieu,  il nous faut donc mettre le Fils avant toutes choses (Yod la main de Dieu, première lettre de YHVH) en flottant par la Foi (yalak veut dire flotter) sur les eaux de l’incertitude (déménager, aller au loin de nos habitudes).
Ensuite vient la Parole (l’enseignement la Torah vient après avec la lettre lamed) et à la fin seulement nous pouvons ouvrir la paume de notre main pour recevoir de Dieu la promesse de l’Esprit Saint dans notre coupe (lettre Khaf).
Il nous faut « nous en aller, avancer, déménager de lieu, aller au loin. »
 

La circoncision

La fourmi nous enseigne aussi qu’avant de travailler comme des fourmis dans le Royaume de Dieu et sa Justice, il nous faut d’abord être circoncis de cœur, c’est-à-dire s’être repenti de ses péchés, naître de nouveau et couper dans notre vie tout ce que Dieu n’aime pas.
 
« fourmi »  hlmn  nemalah vient d’une racine primaire namal lmn de couper, circoncire, être fauché  (Qal) circoncire, devenir coupé, être circoncis, être fauché
Pourquoi ce lien entre la circoncision et la fourmi ? Tout simplement parce que la fourmi ronge le bout des herbes comme lors de la circoncision on coupe le bout du prépuce.
Ce n’est qu’à partir du moment où on a été « coupé » ainsi dans la douleur  qu’on « devient sage »
 

Le paresseux non sanctifié

atsel  lue  racine atsel :  paresseux, rempli de paresse 
 
« Paresseux, jusqu’à quand seras-tu couché? Quand te lèveras-tu de ton sommeil? 10  Un peu de sommeil, un peu d’assoupissement, un peu croiser les mains pour dormir!… 11  Et la pauvreté te surprendra, comme un rôdeur, et la disette, comme un homme en armes. » (Proverbes 6 :6-11)
 
Proverbes 10:26  Ce que le vinaigre est aux dents (cime, rocher pointu) et la fumée aux yeux, tel est le paresseux pour celui qui l’envoie. 
Le vinaigre se dit homets violent, s’aigrir, rouges, être levé, être aigre, avoir de l’amertume, affligé, être cruel, opprimer, être impitoyable, être rouge vient de hamets levain.
Le paresseux est considéré comme un serviteur qui est envoyé leshalehiou wyxlsl mais qui est encore trop « sanguin » « être rouge », qui possède encore du levain en soi, le levain de l’amertume, de la cruauté, de l’oppression et de l’affliction. 
 

L’activité

L’activité est considérée comme capacité de jugement, prise de décision stricte et diligence.
L’activité qui est comme un trésor en or, tient compte de l’utilisation de l’épée à deux tranchants la Parole de Dieu tranchant, aiguisé
Proverbes 12:27  « Le paresseux ne rôtit pas son gibier; mais le précieux trésor d’un homme, c’est l’activité. »
harouts  Uwrx  ou  Urx  or, diligent, herse, activité, traîneau, aigu, fossé, jugement 
1) tranchant, aiguisé, diligent n m 
2) décision stricte, jugement 
3) tranchée, fossé 
4) or (poétique)
Quand le paresseux « ne rôtit pas son gibier », l’hébreu sous entend que « Le paresseux ne met pas en mouvement sa nourriture, ses provisions »
L’activité en question concerne premièrement avant toute chose la nourriture de la Parole de Dieu et la mise en mouvement de cette Parole de Dieu autrement dit la mise en action de la Foi.
Le paresseux qui est donc nommé ici est le croyant qui a la Foi mais qui n’a pas les œuvres.
 
Les œuvres en question sont le combat contre les puissances et les dominations ; la herse est un instrument utilisé par le Roi David pour massacrer ses ennemis.
L’âme du paresseux ne peut satisfaire ses désirs puisqu’il ne met pas sa foi en action : Proverbes 13:4  « L’âme du paresseux a des désirs qu’il ne peut satisfaire; Mais l’âme des hommes diligents sera rassasiée. »
 
Le chemin du croyant qui n’a pas les œuvres est parsemé de difficultés, de soucis du siècle par contre pour le croyant qui met en action sa Foi, tout lui réussit :
Proverbes 15:19  « Le chemin du paresseux est comme une haie d’épines, mais le sentier des hommes droits est aplani. »
 
Le croyant sans les œuvres plonge ses regards dans la Parole de Dieu mais il n’en fait rien Proverbes 19:24  « Le paresseux plonge sa main dans le plat, et il ne la ramène pas à sa bouche. »
 
Le croyant qui a trop attendu se retrouve en période d’hiver où rien ne pousse et où le sol est trop dur Proverbes 20:4  « A cause du froid, le paresseux ne laboure pas; à la moisson, il voudrait récolter, mais il n’y a rien. »
La convoitise des yeux du paresseux sans les œuvres l’amène à la mort spirituelle, c’est la rébellion dans le corps du Messie et les membres n’écoutent plus la tête.
Proverbes 21:25 «  Les désirs du paresseux le tuent, parce que ses mains refusent de travailler »
Proverbes 22:13  « Le paresseux dit: Il y a un lion dehors! Je serai tué dans les rues! »
Proverbes 26:13  Le paresseux dit: Il y a un lion sur le chemin, Il y a un lion dans les rues!
 
 
Proverbes 24:30  « J’ai passé près du champ d’un paresseux, et près de la vigne d’un homme dépourvu de sens. »
Proverbes 26:14  « La porte tourne sur ses gonds, et le paresseux sur son lit.
Proverbes 26:15  « Le paresseux plonge sa main dans le plat, et il trouve pénible de la ramener à sa bouche.
Proverbes 26:16  « Le paresseux se croit plus sage que sept hommes qui répondent avec bon sens.
Matthieu 25:26  Son maître lui répondit: Serviteur méchant et paresseux, tu savais que je moissonne où je n’ai pas semé, et que j’amasse où je n’ai pas vanné;
 
 
 
Que Dieu vous bénisse
 
Beth yeshoua 
 

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