Développement
Les fourmis se développent par métamorphose complète, en passant par trois stades successifs : œuf, larve, nymphe (parfois pupe ou cocon, principalement chez les Formicinae) puis adulte (sans croissance à l’état adulte). La larve, privée de pattes, est particulièrement dépendante des adultes. Les larves et les pupes doivent être maintenues à température constante pour assurer leur développement et sont souvent déplacées parmi les diverses chambres de couvée de la fourmilière. Les différences morphologiques majeures entre les reines et les ouvrières, et entre les différentes castes d’ouvrières quand elles existent, sont induites par le régime alimentaire au stade larvaire.
Une nouvelle ouvrière passe les premiers jours de sa vie adulte à s’occuper de la reine et des jeunes. Ensuite, elle participe à la construction et au maintien du nid, puis à son approvisionnement et à sa défense. Ces changements sont assez brusques et définissent des castes temporelles. C’est-à-dire que les ouvrières se regroupent selon l’activité commune qu’elles auront à un stade de leur vie.
Chez certaines fourmis, il existe également des castes physiques. Selon leur taille, les ouvrières sont mineures, moyennes ou majeures, ces dernières participant plutôt à l’approvisionnement. Souvent les fourmis les plus grandes sont disproportionnées : tête plus grande et mandibules plus fortes. Chez quelques espèces, les ouvrières moyennes ont disparu, et il existe une grande différence physique entre les petites et les géantes, appelées parfois soldats bien que leur rôle défensif ne soit pas nécessairement prépondérant.
Les fourmis produisent naturellement, notamment pour protéger leurs œufs et leurs cultures des champignons, des insecticides, des fongicides, des bactéricides, des virucides et une batterie de molécules complexes dont les fonctions ne sont pas toutes connues. Elles font partie des premières espèces pionnières et montrent des capacités étonnantes de terrassement (creusement des anciens puits, défrichement des terres comme les pionniers l’ont fait, comme le KKL), de colonisation (évangélisation) et même de résistance à la radioactivité (« ….et rien ne pourra vous nuire… »)
Elles ont la capacité de résilience écologique, c’est-à-dire sa capacité de retrouver un fonctionnement et un développement normal après avoir subi une perturbation importante.
Le grain meurt pour donner la vie
On estime à plus de 20 000 le nombre total d’espèces. La reproduction d’une ouvrière aboutit, invariablement, à la mort en pleine action de son soupirant : encore accouplée, elle lui sectionne l’abdomen. Puis elle retourne au nid, toujours munie des pièces génitales de sa brève rencontre, ce qui la rend non réceptive aux avances des autres mâles. Jean 12:24 En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul; mais, s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.
Si un grain ne meurt il ne peut donner la vie et même l’abdomen ou plutôt le nombril, le centre du moi est détruit.
Un seul Maître : le Messie, le Dieu d’Israël
Une fois la vie donnée, la femme (Israël) ne peut plus aller vers un autre homme sinon Dieu la considère comme adultère spirituelle.
Souccot et le nomadisme
Souccot est cette fête des tabernacles qui montre chaque année que le peuple juif est un peuple nomade qui a vécu dans le désert.
Toutes sortes de comportements sont observées chez les fourmis, le nomadisme en est l’une des plus remarquables. Les fourmis légionnaires d’Amérique du Sud et d’Afrique notamment ne forment pas de nid permanent, mais alternent plutôt entre des étapes de vie nomade et des étapes où les ouvrières forment un nid provisoire (le bivouac) à partir de leurs propres corps. La plupart des fourmis forment des colonies stationnaires, creusant d’habitude dans le sol ou une cavité.
Les différentes communautés locales sont à l’image de ces colonies.
Les colonies se reproduisent par des vols nuptiaux comme décrit plus haut, ou par la fission (un groupe d’ouvrières creuse simplement un nouveau trou et élève de nouvelles reines).
Les membres de différentes colonies sont identifiés par l’odeur et habituellement les intrus sont attaqués, avec des exceptions notables. Lorsqu’un intrus pénètre dans le corps du Messie, les prophètes qui ont reçu le discernement révèlent à la communauté l’esprit de ténèbres à déloger et à chasser au Nom de Yeshoua.
C’est par l’odeur de sainteté et par le parfum qui représentent nos prières qui montent vers Dieu, que l’ennemi est écrasé.
Nous sommes des serviteurs de l’Eternel
Nous sommes esclaves de Yeshoua à l’image de ces quelques fourmis esclavagistes, comme les Formica sanguinea, qui pillent le couvain des autres espèces en faisant de véritables raids dans les colonies d’autres fourmis, s’emparent de pupes, cocons et nymphes qui sont traitées comme le couvain génétiquement parent, nourries, choyées, protégées. Une fois nées, les ouvrières esclaves ne se rendent compte de rien, et pensent être dans leur fourmilière d’origine. Elles se mettent donc tout naturellement au travail.
Lorsqu’un ou plusieurs croyants changent de communauté locale suite à un appel de Dieu ou suite à l’une ou l’autre situation personnelle de vie, il poursuit tout simplement et tout naturellement sa route dans la sanctification vers le ciel.
Les enseignants
Les fourmis pot-de-miel, sont des ouvrières spécialisées appelées replètes qui stockent simplement l’alimentation pour le reste de la colonie ; elles sont généralement immobilisées par leurs abdomens considérablement gonflés. En Afrique, Amérique (Myrmecocystus) et Australie où elles vivent, on les considère comme un mets délicieux.
Certains membres des communautés stockent la nourriture spirituelle pour la restituer : ce sont des bergers, des frères, des anciens, des pasteurs, des enseignants, des docteurs.
La construction d’une assemblée
– Les fourmis tisserandes (Oecophylla) construisent leur nid dans des arbres en attachant des feuilles ensemble, d’abord en les joignant par un pont d’ouvrières puis en les collant ensemble avec de la soie produite par des larves.
– Les coupeuses de feuilles (Atta) se nourrissent, pour une part importante, d’un champignon symbiotique qui se développe uniquement dans leurs colonies. Elles récoltent continuellement des feuilles dans lesquelles elles découpent de petits morceaux qui servent à cultiver le champignon. Les castes de ces fourmis sont organisées autour de la découpe des feuilles et en fonction de la taille des morceaux dont elles sont chargées.
– Les fourmis charpentières (certaines espèces du genre Camponotus) font leurs nids en creusant le bois. Elles varient en taille (polymorphisme), elles mesurent, en général, plus d’un centimètre, elles comptent parmi les plus grandes espèces d’Europe.
La moisson
Les fourmis moissonneuses (Messor sp.) du Bassin méditerranéen amassent des graines de graminées sauvages et cultivées, parfois par tonnes, dans des « greniers » souterrains. Les fourmis adultes (ouvrières et guerrières) décortiquent et mâchent chaque grain pendant plusieurs heures, de façon à en obtenir une pâte comestible. Elles montrent la fonction d’une kehila : annoncer l’évangile et faire des disciples.
Les envahisseuses
Les fourmis « pestes », envahisseuses ou encore nuisibles, sont des espèces venues de pays lointains qui envahissent une nouvelle région et s’installent de telle manière qu’on ne puisse les chasser. Les plus connues en France sont les fourmis d’Argentine. Cette espèce particulièrement remarquable par sa petite taille (1-3 mm) et très agressive, a formé une super-colonie de Barcelone à Milan.
Des assemblées qui sont unies pour un même but
Les différentes fourmilières, contrairement aux autres espèces, sont alliées entre elles et par conséquent in-arrétables quand elles forment de très grandes colonies. Cette espèce introduite en France par des pots de Lauriers roses venus d’Argentine a déjà chassé plusieurs espèces d’autres insectes du sud du pays (dorandillula en particulier).
À noter qu’une espèce était classée espèce protégée en France auparavant (elle l’est toujours dans plusieurs pays européens), car elle est utile dans son environnement : Formica rufa. Sa présence au sein d’une forêt, protège les arbres du développement d’insectes ravageurs. Une colonie mature capture, en été, pas moins de 1 kg d’insectes par jour et autant de miellat. La fourmilière de ces dernières constitue un dôme de brindilles pouvant atteindre plus d’un mètre de haut, souvent en lisière de forêt ou de clairière. Le dôme permet une régulation de la température interne et une exposition optimisée aux rayonnements solaires, favorisant ainsi une croissance rapide du couvain. Fait, notable, certaines espèces de Fourmis rousses peuvent s’associer en de supercolonie. L’utilisation de feuilles de résineux ou de particules de résines contribue à la désinfection du nid.
La trophallaxie
La majorité des fourmis pratiquent la trophallaxie, le processus alimentaire au cours duquel une fourmi régurgite une partie de la nourriture qu’elle a ingérée dans son jabot social pour la restituer à une autre fourmi. Le genre Messor a la particularité de n’avoir pas de jabot social et de ne pas faire de trophallaxies.
Les croyants nés de nouveau ne vivent pas pour eux même mais ils vivent pour faire des disciples selon l’ordre de Yeshoua.
Comportement collectif
Les fourmis attaquent et se défendent en mordant et, pour certaines espèces, en projetant de l’acide formique (formicinae) qui fait fondre la chitine des insectes, ou d’autres substances pouvant engluer un adversaire, ou encore en piquant à l’aide d’un aiguillon (qui chez quelques espèces reste piqué avec la glande à venin dans la peau de la victime).
C’est dans l’unité que le corps du Messie renverse toute la puissance de l’ennemi et les démons sont liés, chassés, envoyés dans les lieux arides.