Le Pain de Vie
La pensée messianique du jour
La fourmi – 1ère partie
Le jeudi 5 août 2010
La fourmi nous enseigne qu’avant de travailler dans le Royaume de Dieu et sa Justice, il nous faut d’abord être circoncis de cœur, c’est-à-dire s’être repenti de ses péchés, naître de nouveau et couper dans notre vie tout ce que Dieu n’aime pas.
La « fourmi » nemalah vient d’une racine primaire namal de couper, circoncire, être fauché (Qal) circoncire, devenir coupé, être circoncis, être fauché.
Pourquoi l’hébreu donne-t-il ce lien entre la circoncision et la fourmi ? Tout simplement parce que l’hébreu est très concret et pratique : cette langue est toujours relative à ce qui se fait dans la réalité : la fourmi ronge le bout des herbes comme lors de la circoncision on coupe le bout du prépuce. Ce n’est qu’à partir du moment où on a été « coupé » ainsi dans la douleur qu’on « devient sage » et qu’on est apte pour le Royaume de Dieu.
L’incirconcision ne permet pas de faire quoi que ce soit dans ce Royaume. Si Dieu est Esprit, le Royaume de Dieu est spirituel et la circoncision est d’abord une circoncision du coeur bien entendu. La circoncision de la chair « rappelle » cette circoncision du coeur où l’on « ronge » son « Moi » et, comme on le verra plus tard on coupe son « nombril » ce qui se fait d’ailleurs chez les fourmis. Une circoncision de la chair sans circoncision du coeur ne sert qu’à « marquer » l’identité juive clairement par rapport à un peuple et non par rapport à Dieu. La recherche d’être « marqué » ainsi dans la chair par rapport à un peuple plutôt qu’à Dieu d’abord est une forme de mépris de Dieu.
La création qui nous est montrée par Dieu tous les jours de notre vie doit nous apprendre à glorifier notre Dieu.
Romains 1:20 « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables. »
Alors que les perfections invisibles de Dieu se voient comme à l’œil, d’autres perfections nous sont cachées d’abord puis révélées ensuite à nous ses enfants. Parmi l’une de ces perfections invisibles, la fourmi nous montre la relation entre le peuple juif, l’Israël de Dieu et les nations. Ce peuple dont il est question et qui se montre solidaire, travailleur et pionnier a reconstruit un pays à partir de rien pour le bien commun et surtout pour le bien de la « Reine ».
Le texte de Proverbes 6 :6-11 incite un « paresseux » à prendre exemple sur cette fourmi.
« 6 Va vers la fourmi, paresseux; considère ses voies, et deviens sage. 7 Elle n’a ni chef, ni inspecteur, ni maître; 8 elle prépare en été sa nourriture, elle amasse pendant la moisson de quoi manger. 9 Paresseux, jusqu’à quand seras-tu couché? Quand te lèveras-tu de ton sommeil? 10 Un peu de sommeil, un peu d’assoupissement, un peu croiser les mains pour dormir!… 11 Et la pauvreté te surprendra, comme un rôdeur, et la disette, comme un homme en armes. (Proverbes 6 :6-11)
L’identité
A l’image des fourmis, le peuple juif a toujours été un peuple qui a résisté devant toutes les invasions, a préservé son identité.
Les fourmis de la famille des formicidés — Formicidae, sont des insectes sociaux formant des colonies, appelées fourmilières, parfois extrêmement complexes, contenant de quelques dizaines à plusieurs millions d’individus. Certaines espèces forment des « colonies de colonies » ou supercolonies. Morphologiquement, elles se distinguent des autres insectes principalement par des antennes avec un coude marqué et par un pédoncule en forme de perle formé des premiers segments abdominaux. Ce pétiole intercalé donne à l’abdomen une plus grande mobilité par rapport au reste du corps (c’est la forme du pétiole qui permet de déterminer l’espèce de la fourmi à coup sûr).
La communication entre les fourmis se fait surtout au moyen de produits chimiques volatils appelés phéromones, émises par diverses glandes, parfois dans une substance lipophile qui recouvre naturellement tout le corps de la fourmi. Comme d’autres insectes, les fourmis sentent avec leurs antennes. Celles-ci sont assez mobiles, ayant — comme mentionné plus haut — une articulation coudée après un premier segment allongé (le scape), leur permettant d’identifier aussi bien la direction que l’intensité des odeurs. Ce système d’orientation olfactif est combiné avec des composantes visuelles (points de repère, position du soleil), capacité à mesurer la distance parcourue.
Si le peuple juif a subsisté c’est grâce à son identité.
À l’exception des individus reproducteurs, la plupart des fourmis sont aptères (sans ailes). Elles sont adaptées à presque tous les milieux terrestres et souterrains (on en a trouvé jusqu’au fond d’une grotte de 22 km de long en Asie du Sud-est), sans toutefois avoir colonisé les milieux aquatiques et les zones polaires et glaciaires permanentes. Les œufs sont pondus par une ou parfois plusieurs reines. Certaines espèces peuvent tolérer, lorsque la colonie est conséquente, deux reines tellement éloignées qu’elles ne se rencontrent jamais (on parle alors d’espèce olygynes). La plupart des individus grandissent pour devenir des femelles aptères et stériles appelées ouvrières. Périodiquement, des essaims de nouvelles reines et de mâles, généralement pourvus d’ailes, quittent la colonie pour se reproduire. Les mâles meurent ensuite rapidement, tandis que les reines survivantes, fécondées, fondent de nouvelles colonies ou, parfois, retournent dans leur fourmilière natale.
Longévité
Le record de longévité pour une fourmi est détenu par une reine de la fourmi noire des jardins, Lasius niger, qui vécut 28 ans et 8 mois dans un laboratoire. Les mâles ont une vie très brève et, ne sachant pas s’alimenter, ils meurent dès qu’ils se sont reproduits. La fourmi ouvrière vit entre trois semaines et un an. La reine, elle, peut vivre beaucoup plus longtemps, plusieurs années.
Densité de nids
Elle varie fortement selon l’espèce et l’environnement, étant notamment lié à la disponibilité en nourriture. La Formica yessensis, une espèce de fourmi des bois, a construit une colonie de 45 000 nids sur 1 250 ha à Hokkaidō (Japon), abritant plus d’un million de reines et 306 millions d’ouvrières.
Que Dieu vous bénisse
Beth yeshoua