Voici une vidéo du rabbi Toni Sperandeo qui vit en Israël à Kfar Saba. Lui et son épouse Orna ont fait leur aliyah il y a plusieurs années. Avec son assemblée Ha Maayan, ils ont été sur les lieux du massacre du 7 octobre pour prier et intercéder pour que le Seigneur vienne en aide aux familles endeuillées, aux rescapés qui sont dans des états désastreux ; certains ne supportant plus leur douleur se suicident.
Ils intercèdent également afin de pouvoir pardonner, c’est loin d’être facile mais totalement admirable.
Il est important d’intercéder pour Israël et pour Gaza afin que ceux qui ne connaissent pas encore Yeshoua puissent le rencontrer.
Merci pour vos prières.

 
Jeudi 22 juillet 2010
 
La bonté de Dieu est grande. Pour preuve, à nous qui croyons, elle se révèle en nous donnant la Vie éternelle. Cette bonté de Dieu est immense quand nous expérimentons de manière très concrète cette Vie « en » nous.
Mais si grandes soient les compassions de Dieu, ce ne sera que dans le pardon de nos péchés que nous pouvons reconnaître la grande compassion de Dieu. Lorsque nous n’avons pas péché gravement, nous ne réalisons pas forcément la grande miséricorde de Dieu comme l’était la prostituée qui a été pardonnée par Yeshoua. Le Fils de Dieu avait d’ailleurs rétorqué à Shimon le pharisien qui l’avait invité chez lui : « C’est pourquoi, je te le dis, ses nombreux péchés ont été pardonnés: car elle a beaucoup aimé. Mais celui à qui on pardonne peu aime peu. » (Luc 7 :47)
 

La Miséricorde de Dieu engendre l’amour dans nos cœurs.

 
David réclame de la part de Dieu la « Vie » mais pas n’importe quelle vie, pas une vie du monde avec plein de richesse : il demande une vie « selon tes jugements »
 
« Tes compassions sont grandes, ô Éternel ! Rends-moi la vie selon tes jugements » (Psaume 119: 156)
 
« Compassions » : raham ce mot signifie miséricorde, entrailles, sein maternel ; c’est à cause des entrailles de miséricorde que Dieu nous a attirés vers son Fils Yeshoua = « Dieu Sauveur ». La vie que nous avions perdue à cause du péché, Il nous l’a rendue par la nouvelle naissance (Jean 3) qu’il nous accorde et cette naissance d’ « en haut » provient du « sein maternel » qui nous a formés par l’Esprit Saint. La naissance terrestre dans le sein maternel est l’image de notre nouvelle naissance. Mais cette Vie que Dieu nous a donnée, s’est faite « selon les jugements de Dieu. »
 
Ces « Jugements » (mishpat – vient de shaphat juge) donnent en hébreu :   justice, habitude, ordonnances, loi, le droit, règles, la cause, le modèle, règles établies !
Dieu rend la vie aux morts, il ressuscite pour la Vie éternelle ceux qui croient en Yeshoua son Fils. La « méthode » ou la « règle » qu’il utilise pour nous rendre la vie est la « justice » qui nous vient de la croix. C’est selon la justice divine que Dieu nous donne la vie éternelle : à cause du péché, Dieu Saint devait faire payer le prix du rachat par son Fils – c’est cela la justice qui nous vient de la croix : nous avons été dès lors justifiés par le SANG de Yeshoua.
 
Dieu nous donne sa justice selon son « habitude » : c’est une habitude de Dieu de faire du bien à ses enfants : Il est Saint et Il est Amour, Il ne peut pas faire autrement que de nous aimer et de désirer nous sauver.
C’est son habitude de nous faire du bien selon ses ordonnances, selon sa loi.
 
Dieu a donné ses commandements à son peuple afin qu’il les mette en pratique, ce sont ses « ordonnances », sa « loi », « ses règles » : des « règles établies »
Il le fait suivant des règles établies par lui et non suivant les règles des hommes. 
 
Ses jugements sont la cause que l’on porte devant un tribunal « Rend moi la vie selon ta cause, selon ta plaidoirie » et cette présentation de la cause au tribunal est amenée avec une offrande en sacrifice en paiement de la dette.
 
(Nombres 27:5)  « Moïse porta la cause devant l’Eternel. »
qarav est une racine primaire de offrir, s’approcher, être près, présenter, faire avancer, amener, s’appliquer à, sacrifier, rapprocher, plaider
 
Le droit
Etant juste il donne la Vie selon le droit à celui qui a mis sa confiance en Lui
 
Le modèle
 
« Rends-moi la vie selon ton modèle » : C’est ainsi qu’Il donne la vie en se basant d’après un modèle établi dans le mishkan :
 
« Tu dresseras le tabernacle d’après le modèle qui t’est montré sur la montagne » (Exode 26:30)
 
C’est d’après ce modèle du tabernacle, à son image qu’il donne la vie éternelle et qu’il rend à la Vie.
Le but de ce tabernacle était de permettre à l’Eternel d’habiter au milieu de son peuple, de procurer aux hommes pécheurs un moyen de communion constante avec le Dieu saint, de donner à son peuple l’image de la Vie éternelle que nous expérimentons aujourd’hui par l’Esprit Saint.
 
« Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. » (Colossiens 1:15)
 
L’image et l’ombre du sanctuaire céleste étaient reproduits dans le tabernacle. Moïse le construisit d’après le modèle communiqué par Dieu sur la montagne. L’exécution en fut conforme à tout ce que le Seigneur avait ordonné. L’épitre aux Hébreux confirme que le sanctuaire fait de main d’homme l’a été « en imitation du véritable », établi par le Seigneur dans le ciel. Hébreux 8.2, 4-5; 9.11, 23-24 
Le rituel, le culte, les sacrifices, le sacerdoce d’Aaron sont des types et des prophéties de la personne, du sacrifice et du sacerdoce du Messie, notre souverain sacrificateur. Par définition, ces types et ces ordonnances étaient annonciateurs de la venue du Messie, de son œuvre de salut, de notre état spirituel : quels vêtements portons-nous, quels sont nos ustensiles, que représentent les divisions du sanctuaire, que signifie le voile, les sacrifices, les ablutions, etc., tout cela a fait place au culte rendu en esprit et en vérité, la venue du Messie ayant tout accompli (8.5; 9.1-10; Jn. 4.23-24).
 
– La porte unique (Yeshoua) en face de la tribu de Yehoudah par laquelle il faut passer pour entrer dans le salut
– Le parvis où allait le peuple passé par la porte (le salut) 
– L’autel des holocaustes (L’agneau de Pessah sacrifié) où le sang est répandu pour l’expiation des péchés, car « sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon ». Exode 27.1-2
– La cuve d’airain (sanctification) sert à l’indispensable purification des sacrificateurs appelés au service du sanctuaire. Exode 30.17-21. Pour servir Dieu le croyant a besoin d’être purifié chaque jour s’il veut être en communion avec lui (cf. Jn. 13.5, 8, 10); c’est la sanctification sans laquelle personne ne verra le Seigneur. Hébreux 12.14
– La table des pains de proposition 12 pains avec du levain, des pains faits de fleur de farine (1 pour chaque tribu) y étaient continuellement exposés.
– Le chandelier d’or, présence du Fils de Dieu, les 7 lampes où l’huile pure brûlait continuellement – Mashiah est la lumière du monde. Jean 8.12 
– L’autel des parfums sacrés devant l’Eternel. Exode 30.1-8, 34-38 : symbole de la prière. 
– L’arche était le principal objet du tabernacle, et le type le plus complet du salut : la Présence du Dieu Vivant au milieu de son peuple. 
Si on est entré par la porte, si on est lavé, si on est passé par l’autel des holocaustes (lavé et racheté par le SANG de l’expiation), si on a une relation avec Dieu (parfums), si on vit dans la lumière (Le chandelier), si on est sanctifié et si on est des pains dans les mains du divin Maître, alors, le voile qui nous séparait de Dieu est déchirée depuis le haut jusqu’en bas et nous pouvons entrer dans la Présence de Dieu.
 
Que nous reste-t-il alors à faire si ce n’est de dresser le Palais du Roi, de susciter une destinée (enfanter des disciples – Marc 16), élever la bannière de l’amour, réparer les brêches, relever ceux qui étaient courbés, ériger et d’établir le Royaume céleste.

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