Le Pain de Vie
La pensée messianique du jour
Mon Rédempteur est vivant !
Lundi 5 avril 2010
Une des plus belles paroles annonçant la résurrection est celle prononcée par Job dans sa souffrance :
Job 19:25 « Mais je sais que mon rédempteur est vivant, et qu’il se lèvera le dernier sur la terre. »
Quand un juif comme Job dit qu’il « sait » yada ידע il veut faire comprendre qu’il « connaît » par expérience. Il dit aussi qu’il « reconnaît », qu’il « avoue », qu’il confesse ». Il dit aussi qu’il « apprend à connaître ». Sa connaissance évolue tous les jours. Même si elle est stable et affermie, elle n’est pas rigide, elle évolue avec le Seigneur qui est éternel, d’éternité en éternité.
Job a la Foi et l’on sait que « …sans la foi, il est impossible de lui plaire, car celui qui s’approche de Dieu doit croire que celui–ci est et qu’il récompense ceux qui le recherchent. » (Hébreux 11:6). La Foi n’est pas une simple croyance : « … la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. (Hébreux 11:1).
Impossible de croire en Yeshoua et dans sa résurrection sans la Foi. Non seulement c’est par la Foi que nous sommes sauvés, mais la Foi est aussi l’âme de la Kehila, le corps du Mashiah : une kehila sans Foi est morte « Comme le corps sans âme est mort… » (Jacques 2:26)
L’hébreu montre non seulement que Job « reconnaît » mais aussi qu’il « choisit » de reconnaître volontairement. Job avait cette Foi là. Cette Foi avait été expérimentée, elle n’était pas simplement une croyance selon laquelle toutes les créatures de cette terre allaient un jour ressusciter soit pour la Vie éternelle, soit pour l’opprobre, la damnation éternelle. Il ne s’agissait pas pour lui d’une connaissance intellectuelle de la résurrection. Job avait probablement compris pourquoi il avait été éprouvé. Il a vécu dans sa chair, dans son âme et dans son esprit la Présence de l’Eternel, son Dieu, Son Rédempteur. L’action de « savoir » pour Job met à la première place de sa Vie, Yeshoua HaMashiah (la lettre Yod י). Son Rédempteur est la seule et unique porte au milieu de Temple (la lettre dalet au milieu du mot ד). Et pour confirmer et clôturer toute discussion, depuis le début de sa souffrance, son Rédempteur avait posé et pose encore et toujours son Regard sur Lui (la dernière lettre Ayin : ע regard)
Yada = savoir, connaître, reconnaître, apprendre, connaissance, soin, choisir, s’apercevoir, ignorer, voir, habile, trouver, comprendre, être certain, découvrir.
Le Rédempteur ga’al גאל commence avec la lettre Guimel celle que l’on retrouve au début du mot CEP (Gephen). Cette lettre nous parle de l’eau dans le désert, de la résistance à la chaleur, elle a parle aussi de porter et finalement comme le châmeau, parle de sacrifice pour le salut des voyageurs.
La racine primaire gaal montre l’affranchissement, le rachat de l’humanité « acheter, racheter, s’emparer, affranchir, délivrer, sauver, droit de rachat, vengeur, vengeur de sang, parent, libérateur, rédempteur »
La résurrection est créatrice; elle est donnée par le terme qoum קון racine primaire « se jeter, établir, se lever, aller, demeurer, tenir, venir, susciter
La résurrection est une nouvelle naissance quand elle donne au Messie le pouvoir de « se lever, s’élever, se trouver, dresser, élever, naître, venir »
La résurrection abandonne une autre vie « quitter, adversaire, ennemi, dresser, élever, rester »
La résurrection est un relèvement, action de naître, de venir
La résurrection est synonyme de pouvoir contre l’ennemi avec l’action de devenir puissant, de se maintenir, de s’élever dans un sens hostile et devenir puissant.
La résurrection montre aussi une situation définitive se maintenir, être établi, être confirmé
La résurrection semble montrer aussi la venue du Seigneur à Jérusalem se lever, venir sur la scène
La résurrection est une puissance sur la vie elle-même, elle permet de se maintenir, d’être établi, d’être confirmé, supporter, endurer, être prouvé, éprouvé, être accompli (pour toutes bonnes oeuvres), persister, être posé, stable
Difficile (mais pas impossible) donc de ressusciter pour la Vie éternelle sans avoir au préalable été éprouvé, sans être passé par le feu de l’épreuve, sans avoir appris à supporter.
Beth Yeshoua