« La mort plus importante que la naissance, le chandelier plus important que le sapin ».

Nous vous souhaitons de passer de bonnes fêtes de fin d’année, fête de Noël à ceux qui célèbrent « Noël » la naissance civile déclarée de Yeshoua le Messie, que les nations appellent erronément « Jésus-Christ ou encore de réveillon à ceux qui fêtent le réveillon. 

Pourquoi Noël, cette fête familiale est-elle autant sujet de discussion pour les chrétiens ? Notre intention n’est nullement d’en remettre une couche avec toutes les bonnes explications chrétiennes que l’on trouve sur l’Internet chrétien… mais…

Noël n’est pas à proprement parler une fête célébrée par les croyants nés de nouveau. Noël est parfois célébré par les croyants qui ont encore besoin de faire une rencontre personnelle avec Yeshoua comme Seigneur, ressuscité, Vivant aux siècles des siècles.

Noël est célébré aussi dans le monde sans crèche et sans Dieu par les païens en tant que mythe qui a une même valeur qu’une belle histoire de Walt Disney dont la diffusion des films a son apogée entre le 15 et le 31 décembre.

Simplement une question que nous pourrions nous poser : puisque Dieu est Souverain, POURQUOI en est-il ainsi en ce qui concerne la naissance du Fils de Dieu ? Pourquoi Dieu n’a-t-il pas permis que nous connaissions la date précise de la naissance de Yeshoua son Fils alors que la précision du calendrier biblique pour d’autres fêtes ordonnées par Dieu est si claire et si évidente dans la Bible? 

Deux raisons au moins

La première raison :

Les seules célébrations ordonnées par Dieu dans la Bible sont relatives à la Vie de l’Esprit du croyant et sont publiées en Lévitique 23. Elles sont claires, précises et selon un calendrier qui ne souffre d’aucun doute ni discussion quant à la période, les jours, les mois et même l’heure comme le début et la fin du shabbat au coucher du soleil.

Les 7 fêtes de l’Éternel sont :  

1) La fête de PESSAH (la Pâque) : au printemps vers mars avril, c’est le début de l’année biblique quand la nature se remet à vivre : lorsque, lavés dans le sang de l’agneau, nous sortons de l’Égypte du péché en nous mettant sous « le sang de l’Agneau » qui purifie de tout péché. (Lévitique 23:5). C’est la fête de la grande victoire de Dieu sur le malin, la victoire du rachat des hommes du péché et de la condamnation éternelle. Cette fête célèbre non une naissance mais une mort : la mort et la résurrection de Yeshoua le Messie. C’est la Première et la Plus Grande fête qui surpasse toutes les autres. Pour les juifs cette fête célèbre la sortie d’Egypte des enfants d’Israël.

2) La fête des MATZOT (Pains sans Levain) : au même moment que Pessah, cette fête indique que nous sommes des corps, âme et esprit devenus comme les pains sans levain, une trinité sanctifiée, sans péché, sans « hamets« . (Lévitique 23:6). Notre salut dépend de notre repentance et de notre Foi en Yeshoua dont le sang nous lave de tous nos péchés. Les juifs enlèvent symboliquement tout le « hamets » de leurs maisons.

3) La fête des Gerbes des Prémices : cette fête célèbre notre nouvelle naissance lorsque nous devenons des « nouvelles créatures », des « gerbes nouvelles » au service du Seigneur. (Lévitique 23:9-14) Nous sommes élevés devant Dieu comme des nouvelles créatures libres du péché. Nous sommes libres, délivrés de la Puissance du péché et du Malin.

4) La fête de Shavouot (la Pentecôte) : Après avoir compter chaque jour 49 « OMER » après la fête de Pessah, c’est lors de cette fête, 50 jours après Pessah donc, que nous pouvons être remplis de l’Esprit-Saint et dans la plénitude de la force divine.  (Lévitique 23:15-22). Cet Esprit Saint, Précieux, remplit cette Torah qui est descendue vers nous de la Montagne.

5) La fête des SHOFARIM (Trompettes) : comme les hébreux, nous sonnons de la trompette comme « témoins » et la faisons retentir dans notre vie. (Lévitique 23:23-25) C’est là que Yeshoua nous envoie comme disciples prêcher la bonne nouvelle à toute la création en baptisant au nom du Père, du Fils et de l’Esprit.

6) La fête de Yom Kippour (Grand Pardon)  où nous sommes capables de nous repentir et de nous humilier afin que le Seigneur  » pose ses pieds  » dans nos cœurs et y installe son règne. (Lévitique 23:26-32) C’est un moment où nous souvenons d’où le Seigneur nous a retiré de la boue du péché. Nous ne devons jamais oublier que nous lui sommes redevables de cette grande délivrance.

7) La fête de SOUCCOT (des Tabernacles) : une vie de joie et de paix, apportant la bénédiction et la grâce Divine partout où le Seigneur nous place comme « Témoin  » pour faire respirer autour de nous « le parfum du Messie  » ! « Nous sommes en effet pour Dieu, la bonne odeur du Messie parmi ceux qui sont sauvés et parmi ceux qui périssent… odeur de vie donnant la vie!… » (2 Corinth. 2: 15 à 16). (Lévitique 23:33-43). Ce salut immense nous comble de bonheur. AMEN !

Ces 7 fêtes sont les fêtes que l’Éternel a ordonné « à perpétuité » pour toutes les nations. 

D’autres fêtes juives célèbrent la victoire de la lumière sur les ténèbres :

– la victoire sur l’ennemi (Antiochus Epiphane) qui a voulu détruire spirituellement le peuple juif (Hannoucah, Yom Hashoah),

– la victoire sur l’ennemi (Haman) qui a voulu détruire physiquement les juifs (Pourim, l’Islam).

– la victoire sur l’ennemi (Hérode, Pharaon) qui a voulu éliminer le Fils de Dieu (lors du massacre des innocents ou encore lors du massacre des enfants juifs en Egypte. 

Et l’on n’oublie certainement pas la fête hebdomadaire : le SHABBAT le samedi où nous nous reposons de toutes nos oeuvres afin d’adorer Dieu en Justice et en Vérité. C’est alors une véritable fête où nous nous réjouissons dès le vendredi soir déjà au coucher du soleil (erev shabbat) dans la grâce de Dieu où nous allumons les 2 bougies du shabbat ouvrant ainsi solennellement ce temps de repos instauré par Dieu. C’est là aussi que nous rompons le pain et partageons le vin (à ne pas confondre avec la sainte cène une fois l’an à Pessah). 

D’autres fêtes moins importantes mais symboliques comme Tou Bishvat la fête des arbres, qui célèbre l’accomplissement des prophéties quant au retour du peuple juif dans sa terre. 

La deuxième raison

Noël représente l’anniversaire de la naissance du corps dans lequel Dieu a incarné son Fils Unique l’Éternel le Dieu Vivant. Cet événement n’est certes pas un jour à mépriser, que du contraire.

Quand Yeshoua HaMashiah est né ?

Le Fils de Dieu n’est jamais né au mois de décembre.

Il n’est jamais né au mois de novembre.

Il n’est jamais né au mois d’octobre

Il n’est jamais né au mois de septembre…/…

Le Fils de Dieu est Éternel : Il n’est jamais né car Il n’a ni commencement ni fin. Il est avant toutes choses. Toutes choses ont été créées par Lui et pour Lui. Rien de ce qui a été créé n’a été créé sans Lui.  « Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. 16  Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. 17  Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui. 18  Il est la tête du corps de la kehila; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier. » (Colossiens 1:15)

Si Yeshoua HaMashiah est bien né aux alentours des mois de septembre/octobre, dans le sein de Myriam sa mère par l’action miraculeuse de la Rouah Hakodesh (l’Esprit Saint), sans l’intervention d’aucun humain, ce qui compte pour Dieu et ce qui doit avoir de la valeur inestimable pour nous : c’est sa mort et sa résurrection à Pessah et non pas tant sa naissance – disons plutôt – son incarnation – dans le corps d’un homme.

Dieu a voulu que son Fils paie le prix de notre rachat de la condamnation.

N’oublions pas dans tout cela de préciser que Yeshoua est Dieu Éternel.

N’oublions pas dans tout cela de préciser que le Père est Dieu Éternel. 

N’oublions pas dans tout cela de préciser que l’Esprit Saint est Dieu Éternel.

Et n’oublions pas finalement dans tout cela de préciser que Dieu est EHAD = « UN » (Une unité composée – les 3 inséparables).

Soyez libres de célébrer les 7 fêtes de l’Eternel, la fête de Hannoucah et Pourim.

Après cela s’il vous reste encore du temps, si vous avez accompli EXACTEMENT tout ce que Dieu vous a commandé, alors, oui, célébrez Noël même si Dieu ne vous l’a jamais demandé. Si vous célébrez les anniversaires des uns des autres, célébrez alors l’anniversaire du Fils de Dieu mais que cela se fasse pour l’évangélisation de vos familles.

Et quel arbre allez-vous placer dans votre demeure le 25 décembre comme décoration sous laquelle vous mettrez vos cadeaux pour les enfants et vous-mêmes? 

Pourquoi ne pas placer plutôt au milieu de votre salon le Chandelier à 7 branches, la Menorah et les 7 lampes qui symbolisent votre Messie, votre Sauveur et Seigneur et aussi la hanoukia à 9 branches symbolisant le miracle de la Lumière sur les ténèbres ?

Que donc chacun fasse selon son coeur, selon la liberté dans l’Esprit sans oublier toutefois d’obéir D’ABORD à Dieu en célébrant les 7 fêtes dans l’année et le shabbat hebdomadaire le 7ième jour de la semaine.

AMEN. 

Jacques 

Beth Yeshoua

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