Joseph en Egypte – Israël dans les nations 6ème partie

La Diaspora de Joseph en Egypte

Lundi 29 juin 2009

La prison, l’abandon, les ténèbres et la tentation

L’histoire de Joseph révèle dans les moindres détails ce que sera la vie et le but de la venue de Yeshoua, sa mort, sa résurrection, sa deuxième venue sur cette terre avec sa rencontre finale avec les juifs qui l’ont de tout temps méconnu.
Aucun détail n’est laissé au hasard, montrant ainsi que Dieu avait annoncé d’avance ces choses avant qu’elles n’arrivent afin que l’on ne puisse pas dire que ces choses ont été faites par la volonté humaine ou que la venue de Yeshoua aurait été « truquée » ou « arrangée » ou plus simplement encore due au fait du hasard, afin que l’on ne dise pas non plus que Yeshoua est un batard, un fils de Romain.

Non ! En lisant l’histoire de Joseph en Egypte, on comprend, on réalise et on se repent !

La prophétie donnée par Jacob sur Joseph

(Genèse 49 :22-26) « Joseph est le rejeton d’un arbre fertile, le rejeton d’un arbre fertile près d’une source ; les branches s’élèvent au–dessus de la muraille. 23  Ils l’ont provoqué, ils l’ont visé, les archers qui étaient ses adversaires. 24  « Mais son arc est resté ferme, ses bras sont demeurés agiles.  Par les mains de l’Indomptable de Jacob, –– le Berger, la Pierre d’Israël –– 25  par le Dieu de ton père –– qu’il soit ton secours ! –– avec le Puissant –– qu’il te bénisse des bénédictions du ciel en haut, des bénédictions de l’abîme étendu en bas, des bénédictions des seins et du ventre maternels ! 26 Les bénédictions de ton père l’emportent sur les bénédictions des montagnes d’antan, sur le désir des collines d’autrefois ; qu’elles soient sur la tête de Joseph, sur le crâne de celui qui a été consacré parmi ses frères ! »

La prophétie de Jacob, une bénédiction paternelle annonce prophétiquement, non la vie de Jacob lui-même mais quelqu’un qui est appelé « rejeton » « ben » « fils » , l’arbre fertile qui puise l’eau près des courants d’eaux de Psaume 1 qui reste toujours près des sources c’est-à-dire en hébreu des « yeux », « sous le regard de Dieu » « agréable » . Il était provoqué « marar », affligé, il a souffert mais il a résisté.

Sources : ayin yeux, vue, regarder, trouver bon, plaire, source, assentiment, agréable, surface, oeil, paroles, examiner, aspect, regard, iniquité
Provoqué : marar amertume, amer, amèrement, affliction, souffrances, provoquer, résister, s’irriter, pleurer
Branche : bath  fille, ville, village, âgée, branches, autruche, lieux, buis, d’un (an), dispersés, femme ; belle-fille, soeur, petite-fille, enfant de sexe féminin, cousine
Muraille : shour enclos
Archers :  ba‘al habitant, maître, mari, alliance, faiseur, archers, femme, possesseur, chef, créancier, cavaliers, homme, serment, un droit, détruire, avidité, adversaire, commandant

Joseph est le rejeton, le « Ben », le « fils ».
Joseph était toujours près d’une source « près des yeux de Dieu »
Joseph avec comme ennemis les archers « les maris » « les baals » c’est-à-dire le monde spirituel hostile
Joseph était fidèle dans la prière et c’est ce qui l’a rendu ferme et inébranlable « Mais son arc (symbole de la prière) est resté ferme, ses bras sont demeurés agiles. Psaumes 144:1  « De David. Béni soit l’Eternel, mon rocher « rocher du salut », Qui exerce mes mains (mon « pouvoir », mon « autorité »)  au combat, mes doigts « mes gestes » à la bataille »
Joseph ne craint rien car il croit dans l’accomplissement des bénédictions par le père entre autres celles qui annulent toute malédiction qui aurait pu agir sur lui, à cause d’imprécation à son égard ou d’une quelconque malédiction par le passé : « Les bénédictions de ton père l’emportent sur les bénédictions des montagnes d’antan, sur le désir des collines d’autrefois ; qu’elles soient sur la tête de Joseph, sur le crâne de celui qui a été consacré parmi ses frères ! »

L’arrivée en Egypte

Dans toute la vie de Joseph, dans les meilleurs comme dans les pires moments de son existence, l’Eternel resta avec lui. Avant, pendant et après son enlèvement et après avoir été injustement condamné Dieu était avec lui.
« L’Eternel fut avec lui, et la prospérité l’accompagna; il habitait dans la maison de son maître, l’Egyptien. 3  Son maître vit que l’Eternel était avec lui, et que l’Eternel faisait prospérer entre ses mains tout ce qu’il entreprenait. 4  Joseph trouva grâce aux yeux de son maître, qui l’employa à son service, l’établit sur sa maison, et lui confia tout ce qu’il possédait. 5  Dès que Potiphar l’eut établi sur sa maison et sur tout ce qu’il possédait, l’Eternel bénit la maison de l’Egyptien, à cause de Joseph; et la bénédiction de l’Eternel fut sur tout ce qui lui appartenait, soit à la maison, soit aux champs. 6  Il abandonna aux mains de Joseph tout ce qui lui appartenait, et il n’avait avec lui d’autre soin que celui de prendre sa nourriture. Or, Joseph était beau de taille et beau de figure. » (Genèse 39 :2-6)

La tentation : le test avant d’aller plus loin

L’accusation mensongère d’adultère portée par la femme de Potiphar, exemple de femme de mauvaise vie « femme de son maître porta les yeux sur Joseph, et dit: Couche avec moi! » reprise en Genèse 39:7-20 nous révèle quelques facettes de la tentation par le diable de Yeshoua dans le désert et dans le jardin de Gath Samani (Getsémané).
Le but de Dieu était de confirmer Joseph dans son identité juive et son intégrité de peuple mis à part et sanctifié, devant Dieu pour pouvoir accomplir plus tard des choses plus grandes, une mission messianique de salut.
Le but du diable au contraire était de « tuer » Joseph dans son identité de juif sanctifié par une soumission à la chair et au diable. Le mot hébreu « coucher » utilisé par la femme de Potiphar shahav ne signifie pas seulement « avoir des relations sexuelles » , mais aussi « se coucher dans la mort » , « verser les outres des cieux ». Le sous-entendu spirituel de cette femme était « viens avec moi et que ton identité juive meurt avec moi ». Il est clair que cette égyptienne, fille de prêtre égyptien transportait en elle, les démons de l’Egypte. Par la simple relation sexuelle, elle aurait transmis à Joseph « en lui », toute la pourriture démoniaque ! Joseph l’a échappé belle !

En effet, Joseph, intègre, en rétorquant à la femme « Comment ferais-je un aussi grand mal et pécherais-je contre Dieu ? » proclamait que ce n’est pas contre Potiphar qu’il risquait de pécher mais contre Dieu et contre ses projets. Le mot « mal » pourrait aussi être traduit selon l’hébreu par « désastre », ou « calamité »

La résistance est payante

« L’Eternel fut avec Joseph, et il étendit sur lui sa bonté. Il le mit en faveur aux yeux du chef de la prison. » (Genèse 39:21)

Yeshoua fut tenté en toutes choses comme nous et il fut vainqueur : « Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. » (Hébreux 4:15)
Il fut accusé et injustement condamné et mis à mort. «  Les principaux sacrificateurs et tout le sanhédrin cherchaient quelque faux témoignage contre Yeshoua, suffisant pour le faire mourir. Mais ils n’en trouvèrent point, quoique plusieurs faux témoins se fussent présentés. » (Matthieu 26:59 à 66)

Yeshoua devait réussir à n’importe quel prix ce combat contre la chair, contre la faim qui le tenaillait, contre le désir de gloire, contre la reconnaissance en tant que Dieu par la tentation de se jeter du haut du temple en prenant les promesses de Dieu pour le détourner de ses buts. Il devait surtout ne pas obéir aux conseils du diable fussent-ils agréables à des yeux humains.

La solution miracle

Dieu nous a donné une croix comme solution miracle à toutes nos tentations. La solution humainement la plus difficile est de loin la plus adéquate !

Deux hommes en prison : l’un est sauvé, l’autre est perdu

Dans sa condamnation injuste des hommes, Joseph rencontre deux hommes : l’échanson et le panetier du roi d’Egypte, justement accusés et jugés. Il révèle à l’un son élévation (l’échanson) et à l’autre (le panetier) sa mort. (Genèse 40)
Le sacrifice de Yeshoua qui a donné son corps et son sang pour le salut de l’humanité, est remémoré chaque année à Pessah. C’est Lui le Pain de Vie sanctifié et sans péché qui a été brisé pour nous. Ce Pain de Vie sans levain n’a pas été mangé par les corbeaux. Par contre tout pain de mie devait être écarté à Pessah et brûlé. Le panetier représentait cette personne incirconcise de cœur à qui la porte du ciel est fermée.
Yeshoua fut crucifié entre deux brigands ; Il annonce à l’un le paradis tandis que l’autre meurt dans ses péchés en accusant Yeshoua (Luc 23:39 à 43). 

La victoire dans l’épreuve

Plus tard, le pharaon déclarera ces paroles « Je t’établis sur ma maison, et tout mon peuple obéira à tes ordres. Le trône seul m’élèvera au-dessus de toi.» (Genèse 41:40)
« …Le trône seul m’élèvera au-dessus de toi. »
« Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père » (Jean 10:29)

Après la victoire dans le désert, Yeshoua ayant été reconnu par tous comme étant le Fils de Dieu sorti du Père et soumis à son Père a commencé son ministère de salut et de délivrance.
« car c’est de Dieu que je suis sorti » (Jean 8:42)
« vous avez cru que je suis sorti de Dieu.  Je suis sorti du Père, et je suis venu dans le monde ; maintenant je quitte le monde, et je vais au Père. » (Jean 16:27-28)
« Car je leur ai donné les paroles que tu m’as données; et ils les ont reçues, et ils ont vraiment connu que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé. » (Jean 17:8)
« Il est établi comme Fils sur sa maison; et sa maison, c’est nous, pourvu que nous retenions jusqu’à la fin la ferme confiance et l’espérance dont nous nous glorifions. » (Hébreux 3 :6)

Vous suivrez notre passionnant 6ème épisode dans une prochaine « pensée messianique ». AMEN !

A suivre…

Beth Yeshoua

Sources : Online bible

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