Voici une vidéo du rabbi Toni Sperandeo qui vit en Israël à Kfar Saba. Lui et son épouse Orna ont fait leur aliyah il y a plusieurs années. Avec son assemblée Ha Maayan, ils ont été sur les lieux du massacre du 7 octobre pour prier et intercéder pour que le Seigneur vienne en aide aux familles endeuillées, aux rescapés qui sont dans des états désastreux ; certains ne supportant plus leur douleur se suicident.
Ils intercèdent également afin de pouvoir pardonner, c’est loin d’être facile mais totalement admirable.
Il est important d’intercéder pour Israël et pour Gaza afin que ceux qui ne connaissent pas encore Yeshoua puissent le rencontrer.
Merci pour vos prières.

Commentaires transmis par Jeannine Bernard Chevalier 

(extraits) par Claude Tresmontant dans son livre : L’histoire de l’univers et le sens de la création.

Le chapitre sur le prophétisme hébreu, dont j’ai tiré quelques extraits pour mes amis, est le chapitre V dans le livre: « L’histoire de l’univers et le sens de la création », par Claude Tresmontant, aux éditions Perrin. Tresmontant est un universitaire catholique qui a écrit en particulier: « Le Christ hébreu », chez Albin Michel, pour démontrer que nos traductions du Nouveau Testament ont souffert d’avoir été traduites du Grec, lequel Grec n’avait pas su transmettre certaines finesses de la langue hébraïque, la vraie langue de Yeshoua et ses disciples et que l’on arrive à des contre-sens. Il a même voulu réécrire Les Evangiles (Traduction et présentation de C. Tresmontant) Ed. De Guibert, en tenant compte de cela. Inutile de dire qu’il dût faire face à des oppositions: c’était les années 90. En ce qui me concerne, je pense que ses références à Teillard de Chardin et à certains écrits de « saints » comme Jean de la Croix et Thérèse d’Avila ont dû l’aider moralement car il voulait rester fidèle à sa religion.

Nous savons que la composition, ou constitution, ou synthèse des noyaux lourds s’est effectuée à l’intérieur des étoiles qui sont en somme des laboratoires de synthèse de la matière complexe ou hautement composée.
Nous savons qu’après la composition d’une centaine d’espèces d’atomes, commence une autre évolution, une évolution chimique et biochimique. Sur les obscures planètes comme la nôtre, les atomes s’arrangent entre eux, pour composer ou constituer des molécules, puis des compositions de molécules, des macromolécules, puis des molécules géantes, composées ou constituées de molécules déjà hautement complexes.

Nous savons depuis 1953 que certaines de ces molécules géantes, celles qui sont pelotonnées dans le noyau de chaque cellule, sont des sortes de télégrammes. Elles portent, elles supportent l’information, les renseignements, les instructions qui sont requises pour composer un être vivant capable de se reproduire, de se développer et de vivre en société. Certaines molécules géantes portent l’information génétique. D’autres la transmettent sur ces appareils que sont les ribosomes et sur lesquels s’effectue le montage de ces molécules géantes que sont les protéines, à partir d’une vingtaine d’acides aminés. Sur les ribosomes, les messages qui parviennent écrits dans la langue des molécules d’acide nucléique, – molécules écrites dans une langue qui compte quatre signes arrangés trois par trois, – sur ces ribosomes, les messages sont traduits en une langue écrite avec vingt éléments.

De même que l’évolution physique, l’histoire de la genèse de ce que nous appelons aujourd’hui la matière, n’a pas été indéfinie mais s’est, semble-t-il, terminée à l’invention ou composition d’une centaine d’espèces de noyaux, de même l’évolution biochimique qui relaie la précédente n’est pas indéfinie. Elle se termine à l’invention ou composition de quelques molécules fondamentales ; les quatre bases avec lesquelles sont écrites les molécules géantes qui portent ou supportent l’information génétique ; la cinquième base qui est utilisée par les molécules géantes qui transmettent l’information génétique depuis les molécules qui détiennent cette information, jusqu’aux appareils sur lesquels s’effectue le montage des protéines ; – une vingtaine d’acides aminés avec lesquels sont écrites toutes les protéines de tous les êtres vivants depuis les origines de la vie….De même tous les messages génétiques de tous les êtres vivants depuis les origines sont écrits avec ce système linguistique à quatre éléments, les quatre bases de l’ADN qui sont l’adénine, la thymine, la guanine et la cytosine, avec en plus l’uracile qui est utilisé par les molécules qui transportent ou transfèrent l’information génétique sur les ribosomes.

L’évolution biochimique proprement dite, c’est-à-dire l’invention ou la composition de molécules, de macromolécules, puis de molécules géantes qui portent et transmettent l’information, n’est donc pas indéfinie. Elle se termine elle aussi à l’invention de quelques molécules fondamentales à partir desquelles sont composées des molécules plus complexes exactement comme nous composons des poèmes, des phrases et des livres entiers avec les lettres de l’alphabet, puis avec les mots.

L’évolution biochimique prenait le relais de l’évolution physique ou composition des noyaux des atomes. Elle est à son tour relayée par l’évolution biologique.
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Ce que nous connaissons le moins, c’est le système biologique grâce auquel nous pensons. L’Homme a commencé par connaître ce qui était le plus loin. L’astronomie est peut-être la plus ancienne des sciences. La science du cerveau débute à peine.
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Dans notre expérience cosmique, physique, biologique et historique, il existe un fait entre les faits, qui est le peuple hébreu.
On me dira aussitôt : Mais pourquoi donc voulez-vous vous occuper du peuple hébreu ? Il est tout petit ! C’est un fait insignifiant !…..
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L’information entre dans la nature, dans l’Univers, dans l’histoire de l’Univers, d’une manière discrète, en utilisant une toute petite masse de matière. Le message génétique qui commande à la construction du lion, de l’éléphant ou de l’Homme tient dans une masse de matière qui est de l’ordre de quelques millionièmes de milligramme.
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Le peuple hébreu est un fait qui apparaît, qui se présente à notre étude scientifique, vers le XXe ou le XIXe siècle avant notre ère, avec une migration que les vieux textes hébreux mettent sous le nom d’un certain Abram appelé ensuite Abraham.
Ce peuple hébreu se présente à nous, naturalistes, comme un Mutant. Il a tous les caractères d’un mutant.
Un mutant, on le sait, c’est un être vivant qui est modifié par rapport à ceux qui le précèdent, parce que son message génétique constitutif est modifié.
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Jusqu’à l’apparition de l’Homme inclusivement, la communication des nouveaux messages génétiques s’effectuait sans que, à notre connaissance du moins, les êtres qui recevaient ce supplément d’information dans leurs chromosomes aient été consultés…………

Dés lors que l’Homme vient d’apparaître avec son cerveau pourvu de cent ou deux cents milliards de neurones, l’information créatrice n’est plus communiquée à ses gènes, elle n’est plus intégrée dans ses gènes. Ce n’est plus une information créatrice de type génétique ou biologique. L’information créatrice est maintenant communiquée à sa pensée, à son intelligence et à sa liberté.
La création a changé d’ordre. L’histoire de la création a changé de régime.
C’est ici, à mon avis que se situe le prophétisme hébreu. C’est ici qu’il prend place dans l’histoire de la création, dans l’économie de la création.
Le prophétisme hébreu, c’est la communication à l’humanité, à la vieille humanité biologique apparue ce matin à l’aube et déjà vieillie, d’une information créatrice nouvelle, ou plus exactement d’une série d’informations nouvelles qui sont nécessaires à la transformation, à l’achèvement de cet être inachevé, embryonnaire, larvaire qu’est l’Homme appelé par les savants paléontologistes Homo sapiens sapiens…
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L’Homme – ha-adam en hébreu – accède à la conscience réfléchie, à la connaissance de la différence, de la distinction qui existe entre le bon et le mauvais… Tob we ra en hébreu.
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Nombre d’astrophysiciens aujourd’hui, qui ont étudié l’histoire de l’Univers et les différents paramètres qui caractérisent l’Univers, son âge, sa taille, sa vitesse d’expansion, et bien d’autres nombres – en sont venus à penser que l’Univers depuis ses tout premiers instants, est pré-adapté physiquement à l’apparition de cet être capable de le penser et de se penser soi-même, cet être qui vient d’apparaître.
L’humanité accède à la conscience morale et donc à la conscience tout court. Il s’ensuit qu’elle entre dans un régime dangereux, un régime plein de risques. L’Homme est en effet un animal qui, à cause de la conscience réfléchie à laquelle il a accès, est capable de faire n’importe quoi et il le fait. Avec la conscience réfléchie, c’est le crime qui fait son entrée dans l’histoire naturelle des espèces. Avant l’Homme, avant l’apparition de cet animal capable de discerner le bon et le mauvais, il n’y a pas de crime à proprement parler………………….
Le prophète, c’est l’Homme par qui, par l’intermédiaire de qui, Dieu communique à l’humanité un message, une information, une science et une norme, qui lui sont nécessaires pour se développer, pour croître, pour atteindre à la taille de l’Homme véritable, tel que Dieu le créateur envisage de le réaliser depuis l’origine, et avant le commencement de l’Univers.
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Arrêtons-nous un instant sur ce passage d’une création qui se fait, qui se réalise, semble-t-il, sans le consentement et donc sans la coopération de l’être créé, – à une création qui ne peut se continuer et donc s’achever qu’avec le consentement et la coopération de l’être créé.
L’Homme se trouve précisément à cette frontière………L’être qui est créé et qui est capable de connaissance réfléchie ne peut poursuivre son développement et continuer d’être créé que s’il consent librement à cette création dont la signification et la finalité lui sont enseignées.
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Si une certitude vient de nous être découverte au XXe siècle, c’est bien le fait que l’univers dans son histoire est un système en régime d’invention, de composition ou de création continuée.
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Si l’on étudie scientifiquement et objectivement les prophètes hébreux qui nous sont le mieux connus par les documents, on constate que du simple point de vue de la caractérologie, ce qui caractérise le prophète authentique, c’est la résistance à l’épreuve qui va lui être imposée. Car l’expérience historique montre depuis des siècles, – en somme depuis près de quarante siècles, – que le prophète authentique rencontre de la part de la vieille humanité, une résistance violente, farouche, acharnée, qui va jusqu’à la mise à mort de celui qui est chargé par Dieu le créateur de communiquer à la vieille humanité, l’information créatrice nouvelle qui doit la renouveler et la conduire à son terme normal.. Le prophète Moïse a eu un mot à ce propos : « Pour un peu ils me lapideront ! »
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Le prophétisme hébreu vient dans l’histoire de la création, à l’heure où l’humanité créée doit prendre connaissance et conscience de la finalité de la création, de son terme ultime.
En somme par les sciences de l’Univers et de la Nature, par l’astrophysique, par la physique, la chimie, la biochimie et la biologie, par la neurophysiologie, nous connaissons le passé de l’Univers et son présent, mais nous ne connaissons pas son avenir. Nous ne pouvons pas en réalité déduire l’avenir de l’Univers de son passé, car supposer que cela est possible, c’est présupposer que l’avenir de l’Univers n’apportera rien de véritablement neuf……..
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Le prophétisme hébreu rencontre une humanité qui est habituée à ses mythes, à ses mythologies sanglantes, à ses cultes, la divination des astres, des forces naturelles, de l’Univers entier, des hommes qui la gouvernent, les rois de l’Egypte ancienne, d’Assur ou de Babylone, de la Grèce et de Rome, la divinisation de la Nature et de la Nation, le système des castes : tout cela résiste avec la plus extrême violence au message du prophète hébreu qui détruit tout le système, toute la vision du monde du vieux paganisme, lequel n’est pas essentiellement différent du paganisme contemporain.
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L’authentique prophète va à l’encontre des intérêts en place, des représentations dominantes et des idées reçues. Il va constamment à contre-courant. Il remonte l’entropie…. …En pleine prospérité politique et économique, il annonce la déportation : hautement improbable. En pleine déportation, il enseigne le retour dans la patrie et la nouvelle Jérusalem : hautement improbable encore…………
C’est ainsi que nous, en cette fin du XXe siècle, nous pouvons et nous devons vérifier le fait du prophétisme hébreu, de même que nous pouvons et nous devons vérifier le fait de la création…..
Nous constatons que de fait dans l’histoire de l’Univers et dans l’histoire de la Nature, des ordres de réalités apparaissent au cous du temps qui sont absolument nouveaux. L’apparition d’un être capable de vie dans l’Univers est une innovation. Aucune déduction à partir de l’Univers d’il y a dix ou quinze milliards d’années ne permettait de prévoir l’apparition d’un être vivant dans l’univers…………..La création en cours, la création continuée, la création entrain de se faire se lit donc dans l’histoire même de l’Univers, qui , de fait, est un système en régime de création continuée.
De même, nous n’avons pas à recevoir – ou à rejeter – d’une manière purement passive le fait du prophétisme hébreu, les yeux fermés par un acte de foi, au sens où nos contemporains de langue française entendent le mot  foi. Nous avons à établir la réalité du fait que constitue le prophétisme hébreu………… Le fait que le prophétisme hébreu s’exerce toujours à contre courant des probabilités, le fait qu’il annonce toujours l’improbable, l’invraisemblable et même l’impossible à vues humaines, le fait que l’histoire, de génération en génération, vérifie l’enseignement des prophètes hébreux, c’est cela qui permet à l’intelligence humaine, en cette fin du XXe siècle, de se prononcer d’une manière raisonnable sur le fait constitué par le prophétisme hébreu.
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L’histoire objective du peuple hébreu est la vérification expérimentale constante de la vérité, de la véracité, de la réalité du prophétisme hébreu, de génération en génération.
Aussi bien pour les anciens Hébreux des XIIIe, – sortie d’Egypte-,XIIe, – époque des Juges-, Xe, VIIIe, VIIe, Vie siècles avant notre ère, la vérité, la véracité ou la réalité ontologique du prophétisme hébreu n’est-elle pas une question de foi au sens où les Chrétiens d’aujourd’hui, catholiques ou protestants, entendent la foi, c’est-à-dire une conviction intérieure, subjective, dissociée de l’intelligence et de l’analyse rationnelle, incapable de rendre compte d’elle-même par l’analyse rationnelle, et sans fondement objectif. Pour les anciens Hébreux, la certitude de la vérité du prophétisme hébreu était une certitude de l’intelligence, une certitude de la pensée qui, à partir de l’expérience, à partir des faits que sont la sortie d’Egypte, les libérations, les déportations, conclut à la vérité de ce qu’ont dit les prophètes hébreux.
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La certitude objective de l’intelligence en présence de la vérité, voilà ce que signifiait le vieux mot hébreu, emounah, que de traductions en traductions, nous rendons maintenant  par le français « la foi ».
Dans le sens moderne du terme, dans la langue française d’aujourd’hui, la foi, c’est une conviction subjective, dissociée de la connaissance, dissociée de l’intelligence, dissociée de la raison……………….
Dans son sens hébreu, des centaines de textes l’attestent, le mot hébreu que nous avons finalement traduit par l’expression française la foi, désigne une certitude objective de l’intelligence qui est fondée dans la réalité objective et expérimentale.
Et par conséquent lorsque vous traduisez le verbe hébreu héemin, ou le grec pisteuein qui traduit l’hébreu héemin, par le français croire, vous faussez le sens des textes hébruex de la Bible hébraïque et le sens des textes du Nouveau Testament grec qui sont pour la plupart, sinon tous traduits de l’hébreu. 
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   En réalité le prophétisme hébreu, la vérité, la véracité du prophétisme hébreu, sont pour nous, en cette fin du XXe siècle, objet de vérification exactement comme pour les anciens hébreux appartenant aux générations qui ont assisté à l’annonce prophétique et à la vérification objective, expérimentale et historique des oracles prophétiques d’Amos, d’Isaïe, de Jérémie ou d’Ezéchiel. La seule différence est que pour nous, pour nous assurer de la vérité, de la réalité du prophétisme hébreu, nous sommes obligés d’aller voir, c’est-à-dire de faire de l’histoire, de reconstituer les faits historiques et de situer les oracles des anciens prophètes hébreux dans leur temps et dans leur milieu.

C’est ce que fait une armée de savants depuis en somme bientôt deux siècles. Ce travail n’a pas été sans résultat.
Une des caractéristiques du prophétisme hébreu, nous l’avons noté déjà, si on l’examine du dehors, dans son ensemble, d’une manière objective et critique, c’est qu’il constitue un ensemble cohérent et homogène. Ce n’est pas un système qui se disperse dans tous les sens. Les prophètes hébreux sont d’accord entre eux, de siècle en siècle, de génération en génération. Ils enseignent la même chose, ils regardent dans la même direction.
Mais c’est aussi un système qui se développe en ce sens, qu’au cours du temps, l’information s’enrichit et croît, exactement comme c’est le cas pour l’histoire de la création.
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Dans la perspective hébraïque qui est la perspective chrétienne, le temps mesure une maturation, une création en train de se faire. Il est un paramètre positif.
Dans la perspective platonicienne, dans la perspective néo-platonicienne et dans la perspective gnostique, le temps mesure une chute, une catastrophe, une diminution et une dégradation. Il est un paramètre négatif.
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Comme le disait le prophète Amos, au VIIIe siècle avant notre ère, D.ieu le Seigneur ne fait rien ,il ne fait pas une seule chose, ki lô iaasse adônaïYHWH dabar, s’il n’a pas révélé, ki im galah , son secret, en hébreu  sôd ,  à ses serviteurs les prophètes.
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Le mot hébreu sôd, qui signifie le secret intelligible communiqué par Dieu au prophète, a été dans la plupart des cas traduit en grec par mystérion ; Et le mot grec mystérion a été traduit par les Latins par le mot sacramentum. Les Français se sont contentés de décalquer le latin sacramentum, ce qui a donné le français sacrement. Un sacrement, c’est un secret intelligible que D.ieu communique à l’Homme pour sa croissance et pour son développement. C’est le pain même de l’intelligence. Lorsque les Français parlent de mystère, ils sont donc de nouveau exactement en contresens par rapport au terme hébreu originel………….
Si vous ne réalisez pas cette nouvelle naissance, dit le rabbi Galiléen Ieshoua au théologien pharisien Naqdimôn qui vient le voir de nuit, parce qu’il a peur, déjà, des persécutions, ……….
Vous ne pouvez pas entrer dans la  malkoutah di schemaiia, dans le règne de Dieu………..

Dans cette perspective……le Christ ( ha Mashiah ) est Celui en qui et par qui s’effectue la création de l’Homme nouveau et véritablement uni à D.ieu véritable. Il est celui en qui et par qui se réalise la finalité ultime de la création. Il est la Cellule germinale et le premier-né, en grec prôtotokos, en hébreu bekôr, de la nouvelle création. Il n’est pas un accident dans l’histoire. Il est ce vers quoi toute la création, celui vers qui toute la création tend depuis le commencement.
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Le Seigneur lui-même, à plusieurs reprises, dans des propos qui nous ont été conservés par Matthieu, précise que pour sa part, personnellement, sa mission est d’enseigner à l’intérieur du peuple hébreu. Pour sa part, et sauf de rares exceptions, il ne passe pas aux nations païennes, il n’enseigne pas aux païens, aux incirconcis.
Mais le Seigneur a aussi expressément enseigné qu’après lui la parole de D.ieu, l’annonce et la science de la nouvelle création seront communiquées aux nations païennes.
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Le signe de Jonas le prophète est réalisé. La parole de Dieu est portée aux païens et jusque dans la capitale du paganisme d’alors, Rome la païenne, la capitale de la persécution……
Ce passage aux païens, aux nations païennes, c’est-à-dire à l’humanité entière de l’information créatrice qui s’est développée, qui a grandi à l’intérieur de la souche, de la lignée germinale que constitue le peuple hébreu, cette explosion du germe qui livre son information à toutes les nations, c’est cela la réalisation du signe de Jonas que le Seigneur avait annoncée à la génération à qui il parlait, à qui il s’adressait.

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