Avinou she bashamayim Yitkadash shmekha: |
וְאַתֶּם כֹּה תִתְפַּלָּלוּ אָבִינוּ שֶׁבַּשָּׁמַיִם יִתְקַדַּשׁ שְׁמֶךָ׃ |
ט | 9 Voici donc comment vous devez prier : Notre Père qui es aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié |
Tavo Malkhoutekha Yeasseh retzonkha baaretz kaasher naassah bashamayim: |
תָּבֹא מַלְכוּתֶךָ יֵעָשֶׂה רְצוֹנְךָ בָּאָרֶץ כַּאֲשֶׁר נַעֲשָׂה בַשָּׁמָיִם׃ |
י |
10 que ton règne vienne; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel |
Ten lanou hayom lehem houkenou: | תֶּן־לָנוּ הַיּוֹם לֶחֶם חֻקֵּנוּ׃ | יא | 11 Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien; |
ouslah lanou et ashmatenou kaasher slehiym anahnou laasher ashmou lanou |
וּסְלַח־לָנוּ אֶת־אַשְׁמָתֵנוּ כַּאֲשֶׁר סֹלְחִים אֲנַחְנוּ לַאֲשֶׁר אָשְׁמוּ לָנוּ׃ |
יב | 12 pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés; |
Veal t’vienou lidei massah kiy im hatzilenou min haraa: ki lekha hammamlakhah vehagvourah vehattiferet leolmei olamiym Amen! |
וְאַל־תְּבִיאֵנוּ לִידֵי מַסָּה כִּי אִם־הַצִּילֵנוּ מִן־הָרָע כִּי לְךָ הַמַּמְלָכָה וְהַגְּבוּרָה וְהַתִּפְאֶרֶת לְעוֹלְמֵי עוֹלָמִים אָמֵן׃ |
יג |
13 ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin. Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen ! |
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אָבִינוּ Notre Père Mathieu 6.9
Le «Notre Père», est un mot composé de «AV» (père), et du suffixe «NOU» de la 1ère pers. du pluriel conjugué, une contraction du pronom «anahnou». Les textes grecs qui nous sont parvenus ne disent pas si le texte original a été donné en araméen ou en hébreu. Il semble qu’il y ait là des questions laissées sans réponse. La langue de la religion de l’époque étant l’hébreu classique, certains justifient alors l’idée que la prière aurait été donnée en hébreu. Yeshoua étant araméen, d’autres disent que la prière était donnée à l’origine en araméen, ce qui semble être plus logique. Mais quoi qu’il en soit, l’araméen comme l’hébreu sont des langues protosémitiques de la région du sémitique occidental. L’araméen étant un dialecte sémitique occidental région Nord-Est, et l’hébreu étant d’origine sémitique occidental Centre/Cananéen. On peut même dire que l’hébreu est la langue de base pour toutes les autres langues, même le grec et le latin. On s’en convaincra rapidement par le nom des lettres de l’alphabet grec où le a «alpha» vient de a «aleph», le b «beta» vient de b «beth», le g «gamma» vient de g «guimel», le d «delta» vient de d «dalet», et ainsi de suite. On ne se trompera donc pas en disant que la langue grecque ainsi que la plupart des langues de notre monde sont toutes de l’hébreu qui a évolué.
Cette prière est pour nous, croyants en Yeshoua. Nous l’avons reçue comme modèle de la prière par excellence. Elle nous présente un nouvel aspect de Dieu qui n’a pas été largement décrit dans les écrits, celui de «Père». Il faut savoir qu’à l’époque biblique, parmi la multitude des attributs divins, Dieu n’était pas majoritairement décrit comme «Père». D’ailleurs, le Tanakh n’a jamais été très explicite sur la question même si tout le monde (mis à part les musulmans pour qui Dieu n’est pas un «père aimant») sait bien que Dieu est «par définition» notre Père à tous. Certains croient que Dieu est le «père» de toute sa création. D’autres enseignent que l’on ne peut être enfants du père qu’au travers de Yeshoua. Lui-même disait des pharisiens qu’ils avaient pour père le diable, une déclaration terrible. Selon Yeshoua c’était à nous – par la FOI – à «choisir» quel père nous voulons. Dieu n’est donc pas le père de tout le monde. Bien sûr en tant que Créateur, Il est père de tous les humains, mais par rapport au salut, Il n’est «Père» qu’envers ceux qui acceptent son Fils Yeshoua.
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