(2ème partie)
« L’ange de l’Éternel apparut à Moïse dans une flamme de feu, au milieu d’un buisson. Moïse regarda et voici le buisson était tout en feu et ne se consumait pas. Élohim l’appela du milieu du buissonet dit: Moïse, Moïse! Il répondit: me voici! Élohim dit: n’approche pas d’ici, ôte tes souliers de tes pieds car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte. Et il ajouta: Je suis le Dieu de ton père, le Dieu d’Abraham, Isaac et Jacob… J’ai vu la souffrance de mon peuple en Égypte, j’ai entendu les cris que lui font pousser ses oppresseurs, car je connais ses douleurs, je suis descendu pour le délivrer de la main des Égyptiens et le faire monter dans un bon pays ou coulent le lait et le miel maintenant va, je t’enverrai auprès de Pharaon et tu feras sortir d’Égypte mon peuple, les enfants Israël »(Exode3:2à10)
Dans la première partie de notre étude (TMPI 140), nous avons étudié le plan général de Dieu à travers l’Histoire biblique et exprimé par 7 alliances prophétiques qui, l’une après l’autre convergent vers le même but: la venue du Messie Yéshoua. Dans le passage de l’Écriture ci-dessus, Dieu s’est révélé à Moïse dans un buisson ardent. Remarquons déjà que le « Maléah Adonaï », désigné comme l’Ange de l’Éternel, est une même personne avec Élohim, une même entité, et pour cause: cet ange, appelé par ailleurs le « Messager de l’Alliance » (Malachie 3:1), est en réalité la seconde partie de la divinité et est apparu bien des fois dans l’Écriture à Abraham, Jacob, Moïse, etc. … et bien plus tard s’est incarné en venant naître d’une manière surnaturelle dans la maison d’Israël et la tribu de Juda(Isaïe 7:14), c’est Yéshoua Ha’Mashiah fils de Dieu et fils de l’homme (Ben Elohim et Ben ish). En réalité, ce buisson en feu typifie trois réalités qui ne peuvent se consumer: la Bible, Parole de Dieu; Israël peuple, qui même dans le feu, continue à exister et surtout Yéshoua le Messie, qui même dans le feu de la mort est sorti vivant.
L’Éternel a dit à Moïse quatre choses importantes qui dépassent la sortie d’Egypte et couvrent le déroulement de l’Histoire biblique: J ‘ai vu – J’ai entendu – Je connais -Je suis descendu. Si l’on suit ce déroulement dans la Bible, on peut voir en effet que cela a été constant dans l’Histoire douloureuse d’Israël et l’Éternel est réellement descendu au sein de son peuple et reviendra à nouveau.
C’est dans ce buisson ardent que Moïse a reçu son ordre de mission: faire sortir de l’esclavage Israël pour qu’il devienne le peuple chargé de transmettre la Parole de Dieu,la Bible,au mondeetdonnernaissance, physiquement, au Messie selon qu’il est écrit: «Car un enfant nous est né, un fils nous est donné et le pouvoir reposera sur son épaule. Son nom sera Admirable, Conseiller (Peleh Yorets), Dieu Puissant (El Guibor), Père Eternel (Abi ad), Prince de la paix (Sar Shalom) (Isaïe 9: 5). Ainsi, Israël devient, malgré lui, dépositaire et acteur d’un immense plan divin à travers lequel 7 évidences prophétiques et bibliques se produiront et dont nous allons essayer de retracer les grandes lignes:
1. Conservation miraculeuse de la Bible.
2. Survie miraculeuse du peuple d’Israël.
3. Restauration miraculeuse du pays d’Israël.
4. Rétablissement miraculeux d’unelangue morte: l’hébreu.
5. Accomplissement miraculeux de la venue du Messie dans l’histoire du monde.
6. Réalisation miraculeuse de multiples prophéties en notre temps.
7. Prochain retour miraculeux du Messie et établissement de son Royaume: Malhoute Ha’Elohim (Royaume de Dieu)qui est aussi le Royaume d’Israël (Actes 1: 3 et 6).
Ces 7 évidences bibliques, comme un gigantesque puzzle, s’intègrent les unes dans les autres. Leur assemblage permet alors de comprendre l’étendue du plan divin en vue du salut et de la rédemption du monde.
PREMIERE EVIDENCE
·CONSERVATION MIRACULEUSE DE LA BIBLE
Dès la création, le diable a tout tenté pour détruire les Écritures inspirées de la Bible; cependant, il n’a jamais réussi et ne réussira jamais, car l’Éternel veille sur sa Parole. La Bible est appelée « le Livre des livres » ou encore « le Livre d’un Peuple »; notons également que le peuple juif, est appelé « le Peuple du Livre ». Traduite en plus de 1400 langues et dialectes, elle a été diffusée en un milliard d’exemplaires dans le monde, au cours des 160 dernièresannées;elleestle« best-seller »par excellence !
Sous l’inspiration divine, des hommes ont écrit à travers des siècles mais, le « rédacteur en chef » qui conduisait et surveillait la rédaction de l’ensemble était le Seigneur Tout Puissant, l’Éternel Elohim. La plupart des écrivains sacrés ne vivaient pas aux mêmes époques, ni aux mêmes endroits, et pourtant, la cohésion du tout est parfaite:l’Éternel veillait sur sa Parole! La Bible, à elle seule, est une vraie bibliothèque composée de 66 livres (39 de l’Ancienne Alliance et 27 de la Nouvelle Alliance). Ce qui, aujourd’hui, est présenté comme un livre, était autrefois composé de différents rouleaux de peaux de bêtes (en hébreu: Sépharim), tous écrits à la main avec un soin particulier.
La Bible est sans exagérer un livre « étonnant et détonnant » qui provoque, en celui qui l’étudie avec foi, et par l’œuvre de l’Esprit Saint (Rouah Ha’Kodesh), une véritable révolution intérieure: d’abord, une profonde conviction de péché, puis un changement de vie, une transformation positive, une nouvelle naissance en quelque sorte! L’Esprit de Dieu (Rouah Ha’Elohim) provoque la conviction profonde que Yéshoua est vraiment le Messie Sauveur, et éclaire surnaturellement la lecture et l’étude de la Bible. Yéshoua disait, à juste raison, « ta Parole est la vérité ». En effet, quel bouillonnement et bouleversement devaient animer le cœur des prophètes lorsque Dieu leur parlait! Un des fils de Koré, au Psaume 45 versets 2 à 3, exprimait cela magnifiquement: « Des paroles pleines de charme bouillonnent dans mon cœur, je dis: mon oeuvre est pour le Roi. Que ma langue soit comme la plume d’un habile écrivain … Tu es le plus beau des fils de l’homme … (il s’agit évidemment du Messie Yéshoua) ».
Cette « parole divine » était dans la bouche d’Ézéchiel comme du miel (Ézéchiel 3: 3) et tellement pleine de vitamines ! Moïse affirmait que « l’homme ne vit pas de pain seulement, mais qu’il vit de tout ce qui sort de la bouche de l’Éternel » (Deutéronome 8: 3). Remarquons aussi que, tout au long de la Bible, Dieu ne cessait de dire à Moïse et à chaque prophète: « Écris… , écris ce que je te dis … » Exemple: Exode 17: 14: « L’Éternel dit à Moïse: Écris cela dans le livre pour que le souvenir s’en conserve ». Ainsi, l’Éternel voulait que sa Parole soit écrite afin de ne pas en changer le sens au cours des siècles.Ce qui montre bien que la soi-disant « Torah orale » n’a jamais existé mais elle est l’invention de rabbis voulant faire passer leurs idées à la place de ce que le Seigneur a dit. C’est, hélas, de cette escroquerie spirituelle que notre peuple est victime! Pourtant, le bon sens populaire ne dit-il pas: « les paroles s’en vont mais les écrits restent »? En effet, les écrits restent et cela est fort heureux pour nous!
A travers les siècles, les « sopherim » (scribes) chargés de transcrire le texte sacré, devaient sans cesse recourir à une profonde sanctification et une attention profonde dans leur travail, au point que trois erreurs de transcription du texte pouvaient entraîner la nullité de l’ensemble. Ainsi un travail de plusieurs années devenait périmé et sans valeur, et ne pouvant plus être lu, était enterré dans une « guéniza » (cimetière de rouleaux inutilisables). Nous savons tous combien les Esséniens de Qumram avaient protégé avec un soin jaloux les écrits bibliques en les cachant dans des vases de terre qu’ils fermaient hermétiquement. La découverte de nombreux rouleaux des prophètes ont permis de vérifier l’exactitude des textes jusqu’à nos jours.
Un éminent historien archéologue, Charles Marston a écrit, il y a une quarantaine d’années, un livre dont le titre révélateur était « La Bible a dit vrai ». Il faut bien reconnaître que les découvertes les plus récentes de l’archéologie, la science, etc … apportent, plutôt un témoignage favorable à la véracité du texte sacré de la Bible. Des multitudes de livres écrits par des hommes ont pu avoir un certain succès, mais ont perdu leur valeur ou véracité quelques années plus tard, à cause de nouvelles découvertes qui infirmaient leurs écrits. Tandis que la Bible, écrite sur des millénaires, reste toujours actuelle, fraîche et vraie à toutes les époques: « La Parole de notre Dieu subsiste éternellement » ! (Isaïe 40 : 8).
En Israël, c’est la Bible qui est enseignée dans les écoles et qui est aussi la base d’étude des archéologues pour retrouver les lieux des villes anciennes, enfouis avec le temps, après leur destruction. La Bible est utilisée aussi pour connaître le genre de culture, les arbres à planter, les richesses de la Mer Morte ou les Mines du roi Salomon, la manière d’arroser le sol aride avec très peu d’eau, etc Tout cela est écrit dans la Bible
Oui, la conservation de la Bible est un m i r a c l e et la Bible est pleine de miracles divins ! Ben Gourion disait très justement: « Celui qui ne croit pas aux miracles n’est pas un réaliste ». En effet, sous nos yeux, avec le retour d’Israël au pays et la résurrection de cette terre, des multitudes de miracles se sont accomplis, confirmant la véracité de la Bible. Si vous enlevez de la Bible les miracles de Dieu, il ne vous restera dans les mains que deux couvertures … toutes les pages du livre ayant été arrachées!
DEUXIEME EVIDENCE
·SURVIE MIRACULEUSE DU PEUPLE D’ISRAËL
Un païen nommé Balaam a été inspiré par Dieu pour dire des choses étonnantes sur Israël, alors que l’on voulait le forcer à maudire ce peuple. Lisons quelques extraits du livre des Nombres, dans la Bible, aux chapitres 23 et 24.
« Comment maudirais-je celui que Dieu n’a point maudit, comment serais-je irrité quand l’Éternel n’est pas irrité? » (Nombres 23: 8). Des nations se sont irritées contre Israël et l’on maudit; elles ont disparu mais Israël est toujours là
« Je le vois du sommet des rochers, je le contemple du haut des collines, c’est un peuple qui a sa demeure â part et qui ne fait point partie des nations » (Nombres 23: 9). Là encore, on peut voir la véracité de la prophétie, les nations ont tout tenté pour assimiler Israël, mais ce peuple disséminé dans de multiples pays, devenu citoyen des pays qu’il habite, est resté et reste « un peuple à part ».
Dispersé parmi les nations « qui peut compter la poussière d’Israël ? » ou dire « le nombre du quart d’Israël ? » (Nombres 23:10). Ala veille du retour du Messie, des hommes et des femmes dans de nombreux pays, découvrent tout à coup avec étonnement que parmi les ancêtres, il y avait des Juifs, lesquels à cause des persécutions ont caché à leurs enfants leur appartenance à ce peuple mais avaient conservé certaines coutumes de leurs ancêtres juifs. Nous en connaissons beaucoup en France, Italie, Portugal, Espagne qui redécouvrent leur héritage hébraïque. Plusieurs sont actuellement dans nos Assemblées Messianiques de Paris et Bruxelles.
« L’enchantement ne peut rien contre Jacob et la divination contre Israël » (Nombres 23: 23). Voilà ce que Balaam a été obligé de prophétiser (par la force des choses, à cause de tout de qu’il voyait à propos d’Israël). Toutes les manigances du diable pour détruire ce peuple ont été vaines car Dieu protège ce peuple, « Il ne sommeille ni ne dort celui qui garde Israël » (Psaume 121: 4). La Bible nous montre que les tentatives des magiciens de Pharaon, comme celles des magiciens modernes, ne peuvent détruire ce peuple dont la vocation spéciale a pour but le retour du Messie et l’établissement du « Royaume de Dieu ». Dans un cri d’admiration, Balaam sent et proclame l’action divine pour le monde, quand il se met à prophétiser: « Quelles sont belles tes tentes ô Jacob, tes demeures ô Israël» (Nombres 24: 5). Il voyait les tentes ou maisons prophétiques qui allaient conduire à la venue du Messie, celles d’Abraham avec Isaac et Jacob, celles de Moïse, de David et enfin, Yéshoua de la tribu de Juda et de la tente de David.
« Je le vois mais non maintenant, je le contemple mais non de près, un a s t r e (ou étoile) sort de Jacob, un s c e p t r e s’élève d’Israël … celui qui sort de Jacob règne en s o u v e r a i n ». Dans le chapitre 24 des Nombres, aux versets 17 à 19, Balaam a la vision prophétique des 2 venues du Messie. Quand Yéshoua le Messie est venu sur terre, il y a 20 siècles, c’était pour faire l’expiation de nos péchés et en payer le prix par son sang (comme le chapitre d’Isaïe 53 nous l’explique si abondamment). A sa naissance, dit la Bible, des mages venusde payslointains,guidéspar uneétoile extraordinaire jusqu’à Jérusalem ont fait cette demande:
« Où est le roi des Juifs qui vient de naître? »(Matthieu 2: 2). L’Apocalypse chapitre 22, verset 16 nous dit que « Yéshoua est le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin ». A sa seconde venue, il sera le sceptre royal pour régner en souverain sur Israël et le monde entier.
Dans le titre de notre seconde évidence nous disions:
« Survie miraculeuse du peuple d’Israël » et cela n’est pas exagéré! Comment expliquer autrement que tant de grands peuples de l’antiquité ont disparu: Cananéens, Philistins, Assyriens, Romains, Grecs, etc … alors que ce peuple d’Israël existe toujours. Plus encore, l’Éternel déclare que si le soleil, la lune, les étoiles, le jour et la nuit disparaissaient alorsIsraël disparaîtrait aussi(lire attentivement Jérémie 32: 35 à 37 et 33: 24 à 26). Précisons pourquoi Israël, en tant que peuple, ne peut disparaître; c’est tout simplement qu’il est témoin et a reçu une vocation prophétique en quatre points que nous allons énumérer. Vocation commencée en partie puis continuée par son prolongement qu’est la « Kéhila » (ou Assemblée appelée Eglise par les nations).
1.ISRAËL DEVAIT ÊTRE TEMOIN DU VRAI DIEU « ELOHIM »et cela au milieu d’un monde païen, adorateur de multiples faux dieux phéniciens, assyriens, philistins, grecs et romains. C’est au cours d’un séjour à Athènes en Grèce que Paul attristé de voir le culte apporté à des idoles et faux dieux, leur explique qu’il y a un vrai Dieu (Elohim) par lequel toute créature a reçu la vie, le mouvement et l’être (Actes des Apôtres 17: 23 à 28).
2.ISRAËL DEVAIT ÊTRE UN PEUPLE SACERDOTAL pour démontrer la valeur du vrai culte à Dieu, selon ce que l’Éternel avait dit à Moïse:
« Maintenant Si vous écoutez ma voix et gardez mon alliance, vous m’appartiendrez entre tous les peuples, c~ toute la terre est à moi, vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte »
(Exode 19: 5 à 6). Après la venue de Yéshoua et la création de la « Kehila », Assemblée de la Nouvelle Alliance, ou les Gentils des nations sont incorporés dans le peuple d’Israël, Simon Pierre s’adressant à ces derniers dit: « Vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière, vous qui autrefois n’étiez pas un peuple et qui maintenant êtes le peuple de Dieu (ce qui sous-entend intégrés au peuple d’Israël selon Romains il: 18), vous qui n’aviez pas obtenu miséricorde et qui maintenant avez obtenu miséricorde» (I Pierre 2: 9 à 10).
3.ISRAÊL DEVAIT ÊTRE UN PEUPLE QUI RECOIT, PRESERVE ET TRANSMET AU MONDE LES ECRITURES; ce qui s’est produit puisque les Écritures dans leur texte original sont parvenues intactes jusqu’à nos jours, grâce au respect méticuleux des « sopherim » (scribes) chargés d’écrire le texte sans aucune faute, comme nous l’avons expliqué un peu plus haut. C’est en s’appuyant sans cesse sur les Écritures des Prophètes que Yéshoua a enseigné les Apôtres (Shlihim = envoyés) et ceux-ci ont continuellement cité et apporté au monde les Écrits Sacrés de la Bible.
4.ENFIN, ISRAËL DEVAIT ÊTRE LE SUPPORT HUMAIN PAR LEQUEL ELOHIM ALLAIT SE MANIFESTER PARMI LES HUMAINS EN LA PERSONNE DE YESHOUA; selon les Écritures, le Messie devait être de la postérité d’Abraham, puis de la tribu de Juda et de la maison de David; toutes les preuves bibliques affirment que Yéshoua est vraiment le Messie attendu. Le Tout Puissant avait annoncé son intention de venir au milieu des humains déjà par Isaïe le prophète: « Dis aux villes de Juda: voici votre Dieu,voicileSeigneurl’Éternelvientavec puissance » (Isaïe 40: 9 à 10) ou encore: « Voici votre Dieu … Il viendra lui-même et vous sauvera » (Isaïe 35 : 4) et aussi par le prophète Zacharie: « Pousse des cris d’allégresse et réjouis-toi fille de Sion, car voici je viens et j’habiterai au milieu de toi dit l’Eternel »(Zacharie 2:10).
CONCLUSION
En conclusion de ces deux premières évidences,rappelons d’abord que le Shaliah ou Apôtre Paul a démontré que Dieu voulait sauver les Gentils des nations et les incorporer au peuple d’Israël en les greffant sur l’olivier franc d’Israël(lire Romains 11 : 17 à 24). Ainsi, du même olivier, deux branches se partagent toutes les promesses de la Bible. Jusqu’à ce jour, le blason d’Israël comporte toujours les 2 branches de l’olivier: Juifs et Gentils, sauvés par le Messie Yéshoua sont les deux témoins de cette Bible, Parole de Dieu. Tous deux sont chargés de proclamer, annoncer, servir le Messie Yéshoua qui revient bientôt! enseigné les Apôtres (Shlihim = envoyés) et ceux-ci ont continuellement cité et apporté au monde les Ecrits Sacrés de la Bible.
Juifs et Gentils qui lisent la Bible et ont accepté le Messie Yéshoua ne devraient-ils pas réfléchir à ceci: pourquoi le diable met-il tant d’acharnement à vouloir détruire Israël, tout au long de l’histoire? La réponse est simple et claire; s’il réussissait, Israël disparu, la Bible n’aurait plus aucun sens puisqu’elle parle d’un peuple-mère qui aurait disparu (n’oublions pas que le nom d’Israël est écrit dans la Bible environ 5000 fois). En admettant que le diable aurait détruit Israël et la Bible (brûlée, discréditée et critiquée tant de fois), alors, la « Kehila » (Assemblée des croyants en Yéshoua) qui depuis 20 siècles est appelée « Église » et composée d’une majorité de Gentils des nations n’aurait plus aucune base légale, ni aucune racine visible! Aurait-elle seulement vu le jour? Ne dit-on pas « la civilisation judéo-chrétienne »? Ce serait alors pour le monde le paganisme le plus total.
Enfin, en supposant toujours que le diable réussisse à détruire ainsi Israël, la Bible et l’Église, comment Yéshoua pourrait-il revenir et établir ses droits divins et royaux sur Israël et sur le monde entier? Paul disait déjà aux Corinthiens: « Ne soyez en scandale ni aux Juifs, ni aux Grecs, ni à l’Église de Dieu» (I Corinthiens 10: 32). Notre attitude aujourd’hui aura des conséquences non seulement sur notre propre vie, mais aussi sur notre responsabilité envers ceux qui, comme nous, attendent « la délivrance d’Israël » et le retour du Roi Messie Yéshoua.
Paul GHENNASSIA