Voici une vidéo du rabbi Toni Sperandeo qui vit en Israël à Kfar Saba. Lui et son épouse Orna ont fait leur aliyah il y a plusieurs années. Avec son assemblée Ha Maayan, ils ont été sur les lieux du massacre du 7 octobre pour prier et intercéder pour que le Seigneur vienne en aide aux familles endeuillées, aux rescapés qui sont dans des états désastreux ; certains ne supportant plus leur douleur se suicident.
Ils intercèdent également afin de pouvoir pardonner, c’est loin d’être facile mais totalement admirable.
Il est important d’intercéder pour Israël et pour Gaza afin que ceux qui ne connaissent pas encore Yeshoua puissent le rencontrer.
Merci pour vos prières.

Dans le TMPI 142 par Roger Benzaken

« Et toi Bethléhem Ephrata, petite entre les milliers de Juda, de toi sortira pour moi « Celui » qui dominera sur Israël, et dont l’origine remonte aux temps anciens, aux jours de l’éternité. C’est pourquoi il les livrera jusqu’au temps ou enfantera celle qui doit enfanter et le reste de ses frères reviendra auprès des enfants d’Israël »  Michée 5 : 1 à 2

Le prophète Michée avait annoncé que le Messie, Ha’Mashiah Ben David, devait naître à Beth-léhem (maison du pain) en Judée, et par le prophète Daniel (9 : 24) qu’Il viendrait 69 semaines d’années ou 483 ans à partir de l’Edit d’Artaxerxés Ier. Cet édit fut promulgué en 445 avant J-C, soit à l’époque où les armées romaines occupaient le pays d’Israël, sous le deuxième temple, en « pleine détresse des temps » comme l’avait prophétisé Daniel. Et quelle ne fut pas, en effet, cette « détresse des temps » de l’occupation romaine, sanguinaire et impitoyable, qui vit l’horrible crucifixion, ha’Tsliiva, de l’être le plus saint et le plus innocent que la terre ait jamais porté, l’Agneau de Dieu sacrifié à Pessah pour les péchés du monde!

 Ces révélations ne devraient-elles pas déjà nous jeter à genoux aux pieds de Yéshoua Ha’Mashiah ressuscité ? Conformément au psaume 16 de David : »Car Tu n’abandonneras pas mon âme au Shéol – ki lo ta’azov nafchi li sh’ol – et Tu ne permettras pas que ton bien-aimé voie la corruption – lo titen’ hassidékha lir’oth chahat » (Psaume tehilim 16 : 10).

Maintenant, je voudrais examiner avec vous dans Isaïe au chapitre 7 une autre prophétie relative à la naissance du Messie. Cette prédiction fait suite à l’avertissement solennel qui nous est donné au verset 9 : « si vous ne croyez pas, vous ne subsisterez pas – im lo ta’aminou ki lo te’aménou« . Oui, cher ami, recevez avec douceur cette Parole de Dieu qui veut faire la lumière en votre âme, sans réagir avec révolte comme l’ont fait nos pères dans le désert, par exemple, à l’encontre de Moïse (ici, je vous renvoie à la Torah, plus précisément au Deutéronome 1 : 26, 27, 42, 43 – 9 : 23, 24, etc.).

 Le texte annoncé dit prophétiquement ceci en Isaïe 7: 14 et est adressé à la maison de David :

« Voici, la vierge est devenue enceinte et a enfanté un fils – et elle l’appellera du nom d’Immanouel, qui signifie Dieu avec nous ».

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Que d’encre à coulé pour faire dire à ce verset ce qu’il ne dit pas ! Que d’explications fantaisistes ont découlé de l’incrédulité et du parti pris arrêté ! Si Ha’alma voulait dire seulement jeune femme et non pas vierge, où serait le signe, oth, le miracle que Dieu Ha’Kadosh baruh Hu annonce dans ce même verset à propos de cette naissance encore plus extraordinaire que celle d’Isaac ? De plus, la prophétie précise deux versets plus loin, que « le pays dont tu crains les deux rois sera
abandonné

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Or, n’est-il pas notoire que le roi Hérode et le gouverneur Pilate ou son prédécesseur furent de tels tyrans, l’un sur la Galilée, l’autre sur la Judée, et que le pays d’Israël paraissait bien « abandonné », ce qui se concrétisa quelques décennies plus tard, en l’an 70, par la destruction du Temple (ce que nous commémorons encore le 9 Ab, par un jeûne), et en l’an 135 par la féroce éradication romaine de Yéroushalaïm ? 

Qui peut nier tous ces faits historiques ?

Alors, comment ne pas reconnaître en Yéshoua que les nations appellent Jésus, le Messie promis par le Dieu de nos pères, Adonaï Emet’, le Dieu de vérité ? Quelques-uns objecteront, peut-être, que sous le règne du Messie « le loup habitera avec l’agneau » (Isaïe 11 : 6) et que « l’on n’apprendra plus la guerre » (Isaïe 2 : 4) ! Mais, ce serait alors oublier que le Messie, le Goel, devait d’abord venir pour « livrer sa vie en sacrifice pour le péché » (Isaïe 53 : 10) et « se charger de nos iniquités pour justifier beaucoup d’hommes – véhou heth rabbim nassa oulpoch’im » (Isaïe 53 : 12). N’oublions pas que par son Messie, Dieu veut se faire un peuple racheté et saint. Aussi, lisons-nous, dans le sépher de la Nouvelle Alliance : « Voici de quelle manière arriva la naissance de Yéshoua Ha’Mashiah. Myriam, sa mère, ayant été fiancée à Yossef, se trouva enceinte par la vertu du Rouah Ha’Kodesh (l’Esprit Saint) avant qu’ils eussent habité ensemble. Yossef son époux, qui ne voulait pas la diffamer, se proposa de rompre secrètement avec elle. Comme il y pensait, un mal’akh d’Elohim lui apparut en songe et dit : Yossef, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Myriam ta femme, car l’enfant qu’elle a conçu vient du Rouah Ha’Kodesh. Elle enfantera un fils et tu lui donneras le nom de Yéshoua car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. Tout cela arriva afin que s’accomplisse ce que Adoshem avait annoncé par le prophète : Voici, la vierge sera enceinte, elle enfantera un fils, et on lui donnera le nom d’Immanouel, ce qui signifie Dieu avec nous » (Matthieu 1 : 18 à 23).

Si vous lisez la suite de cet important récit, vous vous rendrez compte de l’accomplissement d’une autre prophétie pour cette même période. Elle fut écrite par Jérémie. Comme quoi toutes les prophéties d’auteurs pourtant différents concordent harmonieusement ! La voici, tirée du chapitre 31 au verset 15 : « On entend des cris à Rama, des lamentations, des larmes amères. Rachel pleure ses enfants, elle refuse d’être consolée sur ses enfants car ils ne sont plus. Ainsi parle l’Eternel : retiens tes pleurs, retiens les larmes de tes yeux, car il y aura un salaire pour tes œuvres, dit l’Eternel. Ils reviendront du pays de l’ennemi. Il y a de l’espérance pour ton avenir, dit l’Eternel, tes enfants reviendront dans leur territoire ». Il est vrai qu’à bien des périodes de notre histoire, cette prophétie s’est réalisée ; que de fois Rachel typifiant Israël a-t-elle dû « pleurer ses enfants » ! Mais au premier siècle, cela s’est avéré tellement exact que Hérode « envoya tuer tous les enfants de deux ans et en dessous qui étaient à BethLéhem » (Mattaï 2 : 16).

Voilà ce que voulut faire l’adversaire, satan, dès la naissance du Messie, l’assassiner avant qu’Il n’accomplisse sa mission d’expiation, de Kapparah pour nos âmes. Heureusement que notre Dieu prévint ce crime en prescrivant auparavant à Yossef : « Lève-toi, prends le petit enfant et sa mère, fuis en Egypte et restes-y jusqu’à ce que je te parle, car Hordoss cherchera le petit enfant pour le faire périr » (Matthieu 2 : 14). Et c’est ce qu’on a appelé d’ailleurs « la fuite en Egypte » que beaucoup de peintres ont illustrée comme on sait.

Cher lecteur juif ou lectrice, voudriez-vous connaître ces récits captivants et authentiques ? Faites-m’en la demande au numéro de téléphone suivant 00 33 3 88 30 65 56 (ndlr: à vérifier) et je vous enverrai gratuitement le sépher de la Nouvelle Alliance en français / hébreu ou le sépher de la Bonne Nouvelle de Mattaï que j’ai cité plusieurs fois, ainsi que quelques littératures. 

Shalom et que Dieu vous bénisse.

Roger Benzaken, ancien président de l’Alliance Française des Juifs Messianiques

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