Ils ont fait promesse de fidélité pour la vie.
Ils sont attachés l’un à l’autre.
L’un ne peut pas se passer de l’autre.
Quand l’un parle, l’autre confirme.
Quand ils ont choisi de s’unir pour la vie,
ils l’ont fait devant témoins. Un acte solennel a été établi.
Quand on les regarde de loin, certains points les différencient.
Et pourtant tous les deux sont faits pour s’assembler.
Tout deux parlent du même sujet.
Chacun parle d’une même personne.
Tous les deux ont le même nom de famille :
Alliance.
L’un est appelé Ancienne Alliance.
L’autre est appelé Nouvelle Alliance.


L’un est appelé Israël, l’autre Messie
L’un est appelé la Femme (Kehila ou église), l’autre Époux

De la même façon que l’un est appelé ancienne alliance et
l’autre nouvelle alliance, on pourrait extrapoler et appeler :

les uns « Juifs« , les autres «  Gentils« 
C’est en quelque sorte un « mariage » entre deux oliviers :
l’olivier franc et l’olivier sauvage
d’une part entre un peuple élu et un peuple greffé
une union entre tous ceux qui ont
un même Messie (Mashiah),
un même salut (Yeshoua),
une même foi (emouna),
une même espérance (hatikva),
un même livre de chevet : la Bible (Torah et B’rit hadasha),

 Voici, selon l’analogie de la foi, ce qu’en disent

les traditions :le mariage traditionnel juif :

Voir aussi le Mariage Messianique Juif  
 

Coutumes juives

Le mariage
 
 

 

Les fiançailles nécessitaient en Israël l’établissement d’une alliance et, du temps de Yeshoua, la coutume voulait que l’alliance soit de la responsabilité du futur époux. Il devait voyager de la maison de son père jusqu’à la demeure de sa future épouse.

A son arrivée, il devait négocier avec le père de la jeune femme afin de déterminer le prix (MOHAR) qu’il devait payer pour s’approprier sa future femme.
A partir de ce moment, la jeune fille était déclarée consacrée ou sanctifiée, mise à part exclusivement pour son fiancé.
Comme symbole de l’alliance qui venait d’être établie, le couple buvait une coupe de vin préalablement bénie.

Après l’établissement de l’alliance, le jeune homme quittait la maison de sa future épouse et retournait chez son père. Il demeurait là, séparé de sa fiancée pour une période de douze mois. Cette période de séparation permettait à la fiancée d’assembler un trousseau et de se préparer à la vie de mariage.
Le jeune homme s’affairait pendant ce temps à la préparation des appartements dans la maison de son père où il amènera plus tard sa fiancée.

A la fin de la période de séparation, le fiancé venait chercher sa fiancée afin qu’elle demeure avec lui. Ceci se faisait habituellement la nuit. Pour l’occasion, le fiancé était accompagné de son garçon d’honneur et d’un cortège d’hommes. Ils quittaient la maison du père et se dirigeaient en procession, éclairés aux flambeaux, vers la maison de la fiancée.

Même si elle attendait la venue de son fiancé, elle n’en connaissait pas le moment précis.
Pour cette raison, l’arrivée de ce dernier était précédée d’un cri. Ce cri la prévenait et lui permettait de se préparer à l’accueillir.
Après que le fiancé eut accueilli sa fiancée et ses serviteurs, le groupe s’en retournait à la demeure du père du jeune homme.  A leur arrivée, ils trouvaient les invités déjà rassemblés pour la noce .

Peu de temps après leur arrivée, les fiancés étaient accompagnés par le reste du groupe jusqu’à la chambre nuptiale (HUPPAH). La fiancée, le visage toujours voilé, et son fiancé entraient dans la chambre nuptiale là où; ils s’unissaient physiquement et ainsi consommaient le mariage conclu précédemment. Le reste du groupe demeurait à l’extérieur.
La consommation du mariage étant accomplie, le fiancé l’annonçait aux autres membres du groupe qui attendaient à l’extérieur de la chambre nuptiale. (Jean 3:29). Ces derniers l’annonçaient ensuite aux invités. Recevant dans la joie cette bonne nouvelle, ils festoyaient sept jours durant.

Tout le long de ces sept jours de festivités parfois appelés « les sept jours de la huppah », l’épouse demeurait cachée dans la chambre nuptiale. Au terme de ces sept jours, l’époux invitait son épouse hors de la chambre, son voile maintenant enlevé, afin que tous voient de leurs yeux sa bien aimée.

Extrait de la revue des Amis d’Israël :« Israël Ma Gloire » de Renald Showers

Analogie de la foi

Dans l’ancienne alliance  (1)
 

Célébration du mariage.
Elle avait lieu sans cérémonie religieuse sauf probablement la ratification par serment.
Ezéchiel 16.8 ; Malachie 2.14
la fiancée se parait de vêtements blancs, ornés souvent de précieuses broderies Psaume 45.13, 14
la fiancée se couvrait de bijoux  Isaïe 61.10
la fiancée mettait autour de sa taille la ceinture nuptiale  Isaïe 3.24; 49.18; Jérémie 2.32
la fiancée se voilait  Genèse 24.65
la fiancée plaçait une guirlande sur sa tête.

Le fiancé sortait de chez lui
Le fiancé dans ses plus beaux vêtements, la tête parée d’un diadème et d’une guirlande
Isaïe 61.10

Cortège dans les rues
pour gagner, au son de la musique et des chants Genèse 31.27; la maison des parents de l’épousée.
Jérémie 7.34.

Les parents de la mariée la confiaient, toute voilée, au jeune homme, avec leurs bénédictions.
Les amis présentaient des voeux  Genèse 24.60; Ruth 4.11.

Le marié amenait tout le monde dans sa maison ou dans celle de son père,
au milieu des chants, de la musique, des danses   Psaumes 45.15, 16.

Lui-même ou les parents de la mariée en faisaient les frais Genèse 29.22

Le soir, les parents escortaient leur fille jusqu’à la chambre nuptiale. Genèse 29.23;
L’époux était accompagné de ses amis, ou des parents de sa femme.
Les festivités recommençaient le lendemain, pour 1 ou 2 semaines Genèse 29.27;
 
 
 

Dans la nouvelle alliance

Avant les épousailles,la fiancée se baignait Eph. 5.26, 27),
La fiancée se parait de vêtements blancs, ornés souvent de précieuses broderies
Apocalypse 19.8
la fiancée se couvrait de bijouxApocalypse 21.2
L’épouse du Mashiah : Ephésiens 5:22-23
L’établissement de l’alliance entre le fiancé et la fiancée : Jean 14 et 1 Corinthiens 11:25
1 Corinthiens 6: 19-20
L’épouse est sanctifiée : Ephésiens 5:25-27, 1 Corinthiens 1:2, 6:11, Hébreux 10:10, 13:12
La coupe de vin symbole de l’alliance pour l’acquisition de l’épouse : 1 Corinthiens 11:25
Des jeunes gens accompagnaient le marié vers sa maison ou dans celle de son père. Matthieu 25.6
Le fiancé sortait de chez lui avec ses amis; Mt 9.15
Un banquet était servi dans la maison de l’époux ou de ses parents Matthieu 22.1-10; Jean 2.1, 9 ou chez ceux de la jeune femme, si le jeune homme habitait loin. Matthieu 25.1
Le retour du fiancé vers la maison de son père : Jean 6:62, Jean 20:17
Le fiancé prépare une demeure pour sa fiancée : Jean 14:2, 3
Cortège nocturne pour gagner, au son de la musique et des chants la maison des parents de l’épousée.Si c’était un cortège nocturne, il y avait des porteurs de flambeaux Matthieu  25.7
L’escorte du fiancé : les anges  1 Thessaloniciens 4:16
Le cri : 1 Thessaloniciens 4:16
La mariée paraissait pour la 1re fois aux côtés de l’époux.Jean 3.29
L’époux juif retourne avec son épouse à la maison deson père1 Thessaloniciens 4:17, Jean 14:2-3
L’époux juif amène son épouse sans voile à la fin des sept joursColossiens 3:4
 

Sens spirituel

Le mariage, les fiançailles symbolisent souvent les relations spirituelles de l’Eternel avec son peuple Isaïe 62.4, 5; Osée 2.18
L’apostasie du peuple de Dieu, par l’idolâtrie ou d’autres formes de péché, est comparée à l’adultère d’une épouse Isaïe 1.21; Jérémie 3.1-20; Ezéchiel 16; 24; Osée 2 qui aboutit au divorce. Jérémie 2.20
La Nouvelle Alliance (le N.T.) emploie la même image: Le Messie est l’épouxMatthieu 9.15; Jean 3.29la kehila, l’épouse  2Corinthiens 11.2; Apocalypse 19.7; 21.2, 9; 22.17Le Messie, chef de l’assemblée, l’aime et veille à sa sanctification. C’est là le modèle proposé au mariage chrétien. Ephésiens 5.23-32
 

L’adultère
 

1. LE LIVRE D’OSÉE COMMENTAIRES

Osée  , Hosée , Hoshea ou Oshea  = »salut,  sauve« 
Le père d’Osée : Beéri  = »mon puits »,  « homme du puits »
du temps d’ Ozias  = »ma force est l’Eternel »
du temps de Jotham= »L’Eternel est parfait,  sincère,  intègre »
du temps d’Achaz  = »il a soutenu » « possesseur »
du temps d’Ezéchias (Jehizkiah) = »l’Eternel est ma force »
du temps de Jéroboam = »le peuple devient nombreux »
L’histoire
Osée doit prendre une femme prostituée appelée GOMER  = »accompli,  achevé »  fille de Diblaïm= »deux gâteaux » Ici la mère est celle qui a donné naissance à l’église- elle est la racine des croyants Juifs et Gentils (la kehila – ou – église)
Elle enfante un fils Jizreel  = »Dieu sème » « planté de Dieu » : mais celui que Dieu a planté s’est retiré et Dieu annonce alors la fin d’Israël = les fruits suivants sont perdus :
Elle enfante une fille Lo-Ruchama = »celle dont on n’a pas pitié »
Elle enfante une fille Lo-Ammi = »pas mon peuple »
Mais au verset 10 : promesse de Dieu que son peuple sera appelé  » Fils du Dieu Vivant »
Dieu donne un nouveau nom à « ses frères » Ammi= »mon peuple » et ses sœurs Ruchama= »elle a obtenu miséricorde »On semble entrevoir ici Ammi comme Israël le « peuple de croyants juifs l’OLIVIER FRANC » et Ruchama comme ceux des croyants qui ont obtenu miséricorde (les gentils=L’OLIVIER SAUVAGE)
Dieu demande à ses frères ( la kehila messianique des juifs et des gentils) de plaider contre la mère l’Israël non croyant inconverti » EM »  car « elle n’est point ma femme » ISCHA  Dieu seul est compétent pour déclarer comme son épouse, celle qui est sauvée par le sang du Mashiah
Dieu = ISCH et la Mère = ISCHA
Dieu va fermer le chemin de la mère avec des épines CIRAH hryo
Ces « épines » empêcheront la « Mère » d’aller vers ses amants. Osée 2:7 Josué 23:13 Juges 8:7 Mat 27:29
Le vêtement du salut = le fin lin Ces « amants » lui procuraient du blé, du moût etc…laine, lin, ..
Dieu reprendra le tout et la mère se retrouvera nue sans laine et lin.
Dieu ravagera ses vignes (vie religieuse et racine de la communication avec Elohim), ses figuiers (vie nationale historique), soi-disant salaire procuré par ses « amants »
Dieu va conduire la « mère » au désert et lui donnera ses vignes dans l’affliction (Acor) comme une porte d’espérance (hatikva) L’affliction produit la persévérance et l’espérance
Dieu va purifier « la mère » des Baali « mon maître, mon possesseur »
En ce jour Dieu traitera pour « eux »  (la « mère » ici est devenue un peuple « eux ») une alliance = BERIT avec la nature toute entière.
Dieu sera alors le fiancé ARAS par la justice droiture grâce miséricorde (par la fidélité EMOUNA = FOI)
Dieu dit à Osée d’aimer une femme adultère comme Dieu aime les enfants d’Israël.
Dieu l’achète pour 15 sicles d’argent, un homer d’orge et un léthec d’orge
Osée 4 : 12 signification de la « prostitution »  =occultisme

Et pourtant Dieu aime son peuple :
Que ferai -je de toi, Ephraïm (Ephraïm= »doublement fécond ») ? Dois-je te livrer , Israël ? Te traiterai-je comme Adma ( = »de la terre »,  « terrasses » voir aussi « ADAM », sang, terre etc.)? Te rendrai-je semblable à Tseboïm (= »gazelles » une des 5 villes de la plaine qui incluaient Sodome et Gomorrhe) Mon coeur s’agite au dedans de moi, Toutes mes compassions sont émues.
 
 

2. Pendant la période de séparation entre l’établissement de l’alliance et la venue de l’époux pour prendre son épouse, les risques de la fiancée de se détourner de son fiancé existent.
2 Corinthiens 11 : 2-3 (corruption des pensées)
Jacques 4:4 ( l’amour du monde inimitié contre Dieu)
 

Si tu fais partie de ses rachetés, évalue honnêtement ton dévouement à Yeshoua Ha Mashiah (Jésus-Christ) .
L’aimes-tu autant maintenant que le jour où tu l’as accepté comme sauveur ? Est-il réellement le centre de ton existence Celui qui donne à ta vie sa signification et son but ? Ton style de vie, ton attitude et ton action sont-ils contrôlés et motivés par ce dévouement pour Yeshoua, ou par le désir d’avoir l’amitié du système mondial dans lequel tu vis ?
 
 

Si tu as été infidèle à ton Époux céleste,
confesse-Lui sans tarder ta faute et sois assuré que :
 

 » Si nous sommes infidèles, Lui demeure fidèle, car Il ne peut se renier Lui-même »
(2 Timothée 2:13)

« Si nous confessons nos péchés, Il est fidèle et Juste pour nous les pardonner et nous purifier de toute iniquité. » (1 Jean 1:9)

« Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière,
nous sommes mutuellement en communion,
et le sang de Yeshoua nous purifie de tous péchés » (1 Jean 1:7)

LIENS

Le guide du mariage juif
Un mariage juif, c’est plus que de passer une bague au doigt. Ce guide met la lumière sur sa portée profonde. Vous pouvez en imprimer un exemplaire pour chaque invité, cela leur expliquera le déroulement de la cérémonie.


 
 

(1) Quelques livres apocryphes donnent eux aussi des renseignements. Ils sont utilisés ici comme source historique des traditions.
Ils sont bien sûr à prendre avec précaution du point de vue de l’inspiration divine. En effet, si Dieu n’a pas jugé utile d’en être l’auteur direct par l’inspiration de son Ruah Ha Kodesh (son Esprit Saint), restons donc attentifs et ne cherchons pas à tirer de ces livres des conclusions trop hâtives que Dieu Lui-même n’a pas prévues.
Après l’exil, on libellait et scellait un contrat Tobie 7.14.
la fiancée se baignait  Judith 10.3
les porteurs de flambeaux 1 Maccabée. 9.39;
Les amis présentaient des voeux  Tobie 7.13.
Le marié amenait tout le monde dans sa maison ou dans celle de son père,
au milieu des chants, de la musique, des danses   1 Macc. 9.37.
Lui-même ou les parents de la mariée en faisaient les frais ; Judith 14.10 ;Tobie 8.19.
Le soir, les parents escortaient leur fille jusqu’à la chambre nuptiale. Judith 15.1; Tobie 7.16-17
L’époux était accompagné de ses amis, ou des parents de sa femme Tobie 8.1.
Les festivités recommençaient le lendemain, pour 1 ou 2 semaines ; Judith 14.12;Tobie 8.19, 20-11.
Le fiancé sortait de chez lui avec ses amis Judith 14.11;

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *