Voici une vidéo du rabbi Toni Sperandeo qui vit en Israël à Kfar Saba. Lui et son épouse Orna ont fait leur aliyah il y a plusieurs années. Avec son assemblée Ha Maayan, ils ont été sur les lieux du massacre du 7 octobre pour prier et intercéder pour que le Seigneur vienne en aide aux familles endeuillées, aux rescapés qui sont dans des états désastreux ; certains ne supportant plus leur douleur se suicident.
Ils intercèdent également afin de pouvoir pardonner, c’est loin d’être facile mais totalement admirable.
Il est important d’intercéder pour Israël et pour Gaza afin que ceux qui ne connaissent pas encore Yeshoua puissent le rencontrer.
Merci pour vos prières.

Par Frédéric ASTON

Durant les siècles de notre dispersion, notre peuple juif s’est fait distingué par son intelligence remarquable. En effet, nous avons fourni au monde plusieurs hommes de génie dans la Science et les Arts. Dans les temps modernes, le Juif s’est distingué dans le domaine de la pensée créatrice Koch a isolé le microbe de la tuberculose, Schick a découvert comment contrôler la diphtérie, Weizman a mis à la disposition de l’Angleterre durant la guerre de 1914, le T.N.T., un des plus forts explosifs de l’époque. Einstein a poussé tellement loin ses études dans la physique, qu’il y a peu d’hommes pour l’égaler. Fritz Kreizler, violoniste de grand talent et compositeur. Malgré leur petit nombre vis-à-vis des autres nations, les Juifs ont souvent gagné le prix « Nobel « . En dépit de tout cela nous sommes un paradoxe car, avec toute notre intelligence nous sommes aujourd’hui comme nos ancêtres, au temps du prophète Esaïe, plongés dans d’épaisses ténèbres, et dans l’ignorance extrême des vérités les plus élémentaires.

Nous sommes un peuple pécheur.
La plus grande difficulté spirituelle chez notre peuple juif, est leur manque absolu de l’idée du péché. Dans notre assoupissement spirituel qui en résulte, nous ne faisons aucun effort pour chercher le Salut, car nous n’en sentons pas le besoin. Par de longs discours nous essayons de prouver notre soi-disant justice : en ce que nous ne faisons de mal à personne, nous payons nos dettes, nous prenons soin des pauvres, et nous gardons la loi. Mais, arrêtons-nous un moment pour nous examiner devant l’accusation de notre prophète Esaïe qui a dit : « Malheur à la nation pécheresse, au peuple chargé d’iniquités, à la race des méchants, aux enfants corrompus !… La tête entière est malade et tout le cœur est souffrant. De la plante du pied jusqu’à la tête, rien n’est en bon état : Ce ne sont que blessures, contusions et plaies vives, qui n’ont été ni pansées, ni bandées, ni adoucies par l’huile  » (Esaïe 1: 4-6).

Nous sommes un peuple rebelle.
Par l’appel d’Abraham et l’envoi de Moïse, nous sommes devenus le peuple choisi pour être une lumière dans le monde, et pour enseigner aux Gentils la connaissance de Dieu. Mais durant notre longue histoire, quelle a été notre attitude à l’égard de cet appel? Dans le désert nous avons adoré le veau d’or. Dans la terre promise notre peuple n’a pas été content du gouvernement théocratique (c’est-à-dire de Dieu) et voulant imiter les peuples d’alentour, ils ont demandé un roi. Plus tard nous voyons d’autres terribles égarements dans l’Idolâtrie qui ont abouti à la leçon amère des soixante-dix ans de la captivité babylonienne.

Aux temps des Grecs et des Romains, notre peuple à diverses reprises, s’engouffra dans des difficultés en voulant jouer un rôle politique parmi les nations. En poussant leur folie au plus haut degré, nos chefs ont déclaré qu’ils ne voulaient « aucun roi que César « . A peine une génération est passée après le rejet du Messie, qu’a lieu la destruction de Jérusalem par Titus. Puis commença une période de dispersion qui se prolongea jusqu’à maintenant dans les larmes et l’amertume.

A travers les chapitres de la tragique histoire juive apparaît constamment la révolte contre la volonté de Dieu. Moïse a dit :  » Car je connais ton esprit de rébellion et la raideur de ton cou. Si vous êtes rebelles contre l’Eternel pendant que je suis encore vivant au milieu de vous, combien plus le serez-vous après ma mort  » (Deutéronome 31 27). Encore dans le livre du prophète Esaïe nous lisons : « Malheur, dit l’Eternel, aux enfants rebelles, qui prennent des résolutions sans moi, et qui font des alliances sans ma volonté, pour accumuler péché sur péché  » (Esaïe 30 : 1). Constamment nous avons refusé d’être un peuple de sacrificateurs et de missionnaires, séparés des autres et jusqu’à maintenant nous faisons notre possible pour former notre vie nationale d’après le modèle des pays d’alentour. Aujourd’hui dans le monde juif, à part les quelques voix qui s’élèvent du milieu de notre désolation morale pour implorer une vie spirituelle plus profonde, nous semblons oublier que notre peuple a une mission sur cette terre. Un étudiant israélite à qui on demandait un jour pourquoi Israël a été choisi par Dieu, répondit tout confus « Je me le suis souvent demandé ». Le judaïsme a perdu à tel point sa vocation de propager la connaissance du vrai Dieu à travers le monde qu’il se vante de ne pas être une religion missionnaire.

Où en est notre vie spirituelle?

Au point de vue spirituel, nous errons à la dérive.

Pour le Juif pieux, la phrase la plus précieuse de la Bible est la suivante :  » Ecoute Israël ! L’Eternel, notre Dieu, est le seul Eternel » (Deutéronome 6: 4). Le judaïsme se vante d’avoir donné au monde la connaissance du seul vrai Dieu. Mais, il a perdu un des points essentiels de cette doctrine monothéiste l’idée de la Sainteté de Dieu, une Sainteté Si grande qu’elle ne peut avoir aucun contact avec le péché. Tout le système du sacrifice a été institué seulement pour le pardon du péché, pour ouvrir une voie par laquelle l’homme puisse s’approcher de Dieu. Aujourd’hui le judaïsme n’a ni sentiment de péché, ni connaissance de sacrifice par le sang, ni réconciliation. Plusieurs Juifs se sont engouffrés dans le bourbier de satisfaction ou d’indifférence. D’autres, à cause de la pauvreté spirituelle du judaïsme, ont été poussés à chercher refuge dans différentes sectes d’erreur, ou dans d’autres religions modernes. Personnellement, nous connaissons un ingénieur juif qui a embrassé la religion hindoue.

Le jugement est imminent.

A travers les Saintes Ecritures Hébraïques nous voyons comme un fil rouge, l’avertissement solennel des conséquences de la rébellion et du péché d’Israël.
 » Mais Si vous résistez et Si vous êtes rebelles, vous serez dévorés par le glaive, car la bouche de l’Eternel a parlé  » (Esaïe 1 : 20). Depuis la destruction de la ville Sainte, jamais l’épreuve n’a été aussi tragique que celle que notre peuple a enduré au cours du siècle dernier. Le procès du Haman du XX siècle a suffisamment retracé dans toute son horreur le calvaire de 6 000 000 des nôtres dont le souvenir est toujours vivace.

Mais tout cela n’est que le commencement du temps d’angoisse pour Jacob. Le pire est à suivre : « Malheur Car ce jour est grand il n’y en a point eu de semblable. C’est un temps d’angoisse pour Jacob…  » (Jérémie 30:7).

La voie du Salut.

Nous pouvons échapper à ce jugement, seulement en acceptant Yeshoua Hamachiah (Jésus le Messie) qui affirme  » Celui qui écoute ma parole, et qui croit à Celui qui m’a envoyé, a la vie Eternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie  » (Jean 5:24).

Quelle tragédie de ce que après avoir donné le Sauveur au monde, nous son peuple, nous l’avons rejeté !, Et comment allons-nous prouver que nous sommes son peuple? Il a dit : « Vous sondez les Ecritures, parce que vous pensez avoir en elles la Vie Eternelle : Ce sont elles qui rendent témoignage de moi  » (Jean 5 : 39).

Frederick Aston.

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