Aujourd’hui, il y a tellement de confusion, qu’on peut se demander : où est le chemin ? Et c’est à D.ieu que nous voulons dire : Seigneur, montre-moi le chemin. Car il n’existe qu’un seul chemin, une seule vérité qui puisse nous donner la Vie. Et c’est D.ieu seul qui peut nous les révéler. C’est donc en Lui seul qu’il faut les chercher.
Les chercher comment ? Par exemple, je dois me demander : est-ce que vraiment Yeshoua est D.ieu ? C’est une question très importante.
Aujourd’hui, on prêche 3 D.ieu. Mais il y a un seul D.ieu, Ehad. En Hébreu, « ehad » signifie unique, mais avec la notion d’une unité composée. Alors que « yahid » signifie l’unité absolue. Donc, avec cette notion de « ehad », d’unité composé, les trois Kaddosh peuvent être un.
Tous les jours je prie et demande à D.ieu « montre-moi le chemin », car je dois parler de Ta part, ou répondre à des questions qu’on me pose. Mais je ne peux parler, et répondre, que si Toi Tu verses dans ma vie l’Esprit de Vérité.
Qui est l’Esprit de Vérité ? C’est une partie de D.ieu Lui-même. Et Yeshoua aussi est une partie de D.ieu Lui-même : Il sort du Père. Il a donc la même substance que le Père. Mais, sortant du Père, étant le Fils, Il est soumis au Père. Ce qui n’empêche pas qu’ils sont un.
Prenez l’exemple de la famille : ma femme, mes enfants et moi formons une famille. Bien que je sois le papa, le chef de famille, et que chacun ait son rôle, ensemble, nous ne sommes qu’une seule famille.
Prenons aussi l’exemple de l’homme et de la femme : est-ce que la femme existait quand D.ieu a créé l’homme ?
L’homme a d’abord été seul ; et nous le voyons, tout seul, donner un nom à tous les animaux. Mais D.ieu a dit : « il n’est pas bon que l’homme soit seul » ; car, dans tous les animaux qu’il a créés, D.ieu a créé le couple, et la procréation. Mais l’homme souffrait d’être seul, et D.ieu a vu que ce n’était pas juste, ce n’était « pas bon ». Mais quand l’homme a vu celle qui sortait de lui, il a dit : « finalement… os de mes os et chair de ma chair » !
N’est-ce pas à l’image de ce que D.ieu Lui-même a pu Se dire quand le Fils est sorti de Lui : « Tu es Mon Fils, aujourd’hui je T’ai engendré » ? De même qu’il est dit que l’homme et la femme, ensemble, sont un, de même le Père, et le Fils qui sort de Lui, sont un. Il y a une communion continuelle, entre eux mais aussi avec la puissance de l’Esprit qui agit autour d’eux. Et l’Esprit est Celui qui vivifie le Père et le Fils.
Ainsi, on peut mieux comprendre qu’il n’y a pas trois D.ieu, mais un seul. Car le D.ieu que nous servons est un, Ehad, en trois partie. Il est Tout-Puissant, et Il aurait pu être en quatre parties, ou en cinq. Mais Il n’en a pas voulu ainsi : Sa Parole dit qu’Il est « trois fois Kaddosh ». C’est ainsi qu’Il Se révèle à nous dans Sa Parole.
Car, justement, dans Sa Parole, nous voyons l’oeuvre rédemptrice du D.ieu Tout-Puissant, le Père, le Fils, et la Ruah Hakkodesh, en action.
Dans la Torah elle-même, on peut trouver cette divinité du Fils. Et, quand on accepte cela, on a trouvé le chemin car le chemin, c’est Yeshoua HaMashiah.
Luc 19/1-10 : « Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. »
Sauver ce qui était perdu, c’est un thème qui revient souvent dans la Bible, déjà dans le Tanah.
Ezéchiel 34/11-16 : « Car ainsi parle le Seigneur, l’Eternel, voici j’aurai soin moi-même de mes brebis, et j’en ferai la revue. Je chercherai celle qui était perdue. Je ramènerai celle qui était égarée. Je panserai celle qui était blessée. Je soignerai celle qui était malade. »
Nous sommes tous malades. Mais D. est miséricordieux pour nous : Il cherche les perdus, Il nous guérit de nos blessures, et Il nous fortifie.
Mt 10/6 : « Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël » et Mt 15/24 « je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël ». 18/1 « car le Fils de l’homme est venu sauver ce qui était perdu. »
Il a donné Sa vie pour sauver la maison d’Israël ; mais aussi pour nous, pour le monde entier ; et pour tous ceux qui sont autour de nous, et qui n’ont pas encore trouvé le chemin. Ils sont égarés, sans D.ieu, et sans espérance.
Que signifie « être perdu » ? Dans le Larousse, « perdre » signifie : « cesser d’avoir » ; d’avoir quoi ? « un bien, un avantage, une qualité, être privé, être dépossédé de quelque chose… »
Mais, pour l’adjectif « perdu », le dictionnaire donne seulement le sens de « égaré » ; « cela est dit pour un être animé ou pour une chose dont le cas est désespéré » Et c’est bien ce que nous voyons tout autour de nous : partout, des gens désespérés. et c’est pourquoi les avocats, ou les psy ont tellement de travail ! Mais la vraie réponse, on peut seulement la trouver en D.ieu !
Posons-nous encore cette question : qu’est-ce que Yeshoua est venu faire dans ce monde. Que nous dit-Il, Lui-même ?
Mt 4/16 : « ce peuple, assis dans les ténèbres, a vu une grande lumière ; et sur ceux qui étaient assis dans la région et l’ombre de la mort la lumière s’est levée. »
Qui est ce peuple dans les ténèbres ? La Bible est un livre entièrement Juif, écrit par des Juifs, et s’adressant aux Juifs. La lumière est venue vers eux. Certes, certains n’ont pas voulu La recevoir, et ont été coupés de l’olivier franc, comme nous le dit le texte de Romains 11. Mais il n’est pas dit qu’ils ont tous ont été retranchés : certains, mais pas tous ! Car « le salut vient des Juifs », et c’est eux qui ont porté la Bonne Nouvelle dans le monde entier. Il n’est pas écrit que D.ieu a rejeté Son peuple, puis qu’Il a choisi les païens pour porter la Bonne Nouvelle. Non , c’est d’eux que vient le salut, et c’est eux qui portent D.ieu et le salut au monde entier. C’est pourquoi nous devons aimer les Juifs, aimer Israël, et les soutenir.
Le désir de D.ieu est que tous les Juifs puissent recevoir leur Mashiah. Mais la question est : Yeshoua est-Il le Mashiah d’Israël, que devraient recevoir les Juifs ? Or, quand je lis toute l’histoire de l’église ; quand je lis les inquisitions, et tout ce qui a été fait en Son nom, les Juifs ne peuvent se dire qu’une chose : ce ne peut être lui, le Mashiah ! Car le diable veut toujours cacher le chemin.
Parmi ceux qui L’ont reçu, je prendrai l’exemple d’un Juif qui s’appelait Zachée. Il était collecteur d’impôts ce qui, à l’époque, était la position la plus haïe, dans la société. Car les Juifs étaient sous la domination romaine ; les Romains exigeant que les impôts soient payés, embauchaient des Juifs pour les collecter. Ils étaient donc considérés comme des traîtres. De plus, ils étaient extrêmement malhonnêtes, réclamant souvent plus qu’il était nécessaire, et gardant pour eux l’argent supplémentaire. D’ailleurs, les Romains eux-mêmes ne les respectaient même pas, car ils étaient prêts à vendre leur propre peuple. Zachée était donc seul, sans ami, et méprisé de tous. Et, même s’il avait la richesse, il n’avait pas la joie.
Zachée était perdu. Ce mot « perdu », c’est D.ieu Lui-même qui l’emploie dans Sa parole. Et, pour Lui, être perdu, c’est le vide ; c’est être sans le Mashiah. Mais Yeshoua est venu à Zachée et nous savons qu’il nous est dit que « celui qui a le Fils a la Vie ». Il a dit « Je suis la Vie ». C’est donc la Vie qui est venue à Zachée.
Yeshoua était passé auparavant à Jéricho, et avait guéri un aveugle. Zachée avait donc entendu parler de Lui. Et il a voulu Le rencontrer. Il monte dans un arbre, pour le voir déjà de loin. Et il lui est dit : « Aujourd’hui, Zachée, je veux venir dans ta maison. » Zachée le reçoit chez lui, puis rembourse le quadruple de ce qu’il a volé. « Aujourd’hui, le salut est entré dans cette maison. » De même, aujourd’hui, D.ieu veut entrer dans notre vie, et nous montrer toute la vérité. Mais encore nous faut-il l’accepter, et Le suivre :
Mt 7/13 : « Entrez par la porte étroite, car large est la porte, spacieux est le chemin qui mène à la perdition, et beaucoup entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mène à la vie, et il y en a peu qui le trouvent. »
Marc 8/34 : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. »
Je dois m’oublier moi-même : c’est le prix de la sanctification et de la consécration, dans ma vie. La régénération que l’Esprit fait dans ma vie doit m’amèner à la sanctification, sans laquelle nul ne verra D.ieu ; et la sanctification m’amène à la consécration ; la consécration exige la purification totale de mon esprit, de mon âme et de mon corps. C’est seulement ainsi que je passe par la porte étroite, et que j’entre sur le chemin : c’est en renonçant à moi-même. Ce n’est pas facile, mais je dois vraiment le faire, car c’est Lui le seul chemin, et sans Lui je ne peux rien faire.
Gal 5/24 : « Ceux qui sont en Yeshoua ont crucifié la chair, avec ses passions et ses désirs.» C’est seulement lorsque j’ai pris la décision de mourir à moi-même que la Ruah HaKoddesh peut me remplir de la vie nouvelle en Yeshoua et « les choses anciennes sont passées, toutes choses sont devenues nouvelles » .
« Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le Royaume de D.ieu ». Mais, voir le Royaume ne suffit, encore faut-il y entrer ! Et, pour entrer, il faut connaître le chemin. Car, après être « né de nouveau », il faut encore « naître d’eau et d’Esprit » (ce qui est différent de seulement « naître de nouveau »). En effet, nous ne voulons pas seulement rester sur le parvis (certes, c’est déjà la Présence de D.ieu), mais il y a aussi le Tabernacle, puis encore plus loin, le Saint des saints. Nous voulons entrer plus avant dans la Présence de D.ieu, et aussi marcher avec Lui.
Lorsque l’on a trouvé le chemin, on marche en nouveauté de vie, dans une vie de ressuscité. Que signifie vivre en ressuscité ? Col 3/1 : « Si donc vous êtes ressuscités avec Mashiah, cherchez les choses d’en-haut… » Cela est difficile, aujourd’hui. Nous avons trois ennemis : notre chair, le monde, le diable. Notre chair a des désirs, contraires à ceux de l’Esprit ; elle est attirée aux choses du monde, et non aux choses d’en-haut ; et le diable se sert de la faiblesse de notre chair, pour nous influencer, en nous montrant ce que le monde peut nous donner comme satisfactions ; car il est un menteur, le prince du mensonge.
« Vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Mashiah en D.ieu… faites donc mourir les désirs de la chair… »
Yeshoua dit « je suis la porte… je suis le chemin ». Il est le seul chemin pour aller à D.ieu et à la vie éternelle. Alors, demande-Lui : Seigneur, montre-moi le chemin.