Occuper une place effective dans le service, c’est vraiment aller à la rencontre du Seigneur. D’autant plus que ce n’est pas moi qui choisit ma place, mais c’est Lui qui me choisit, me forme, puis qui m’envoie.

Etre envoyé, cela signifie, aussi, et d’abord, être éprouvé. Alors, le monde pourra voir que je suis vraiment un Enfant de D.ieu. Quand j’ai connu le Seigneur, c’est la première chose que je Lui ai demandée : quelle est ma place effective dans Ton service ? Nous mettre à Son écoute pour entendre, et recevoir de Lui notre place ; puis nous mettre à Sa disposition pour obéir, et entrer de façon effective dans ce service. Mais d’abord, il nous faut être remplis de la Puissance de la Rouah Hakkodesh, car c’est seulement ainsi que nous pourrons être fidèles jusqu’au bout, comme Yeshoua l’a été, et en prenant exemple sur Lui, qui a été fidèle en tout.

Nous voyons dans la Parole les 5 ministères dans lesquels D.ieu appelle et envoie :

  1. L’apôtre, qui est à part, et qui peut voir les places que D.ieu veut confier à tous dans Son service. Paul, à la fois, fondait des assemblées, mais aussi enseignait, évangélisait… car lui, ainsi que les apôtres, ont vraiment eu une place particulière. Mais, l’apôtre, aujourd’hui, est celui qui fonde les assemblées. Puis, nous trouvons : 
  2. Le prophète
  3. Le pasteur
  4. L’évangéliste, qui défriche, et
  5. L’enseignant

Et chacun est important, dans le service du Seigneur. D.ieu choisit des personnes simples, pour leur révéler Ses mystères. Elles sont forcément humbles, car seules les personnes humbles peuvent attendre de D.ieu Ses enseignements, puis les suivre. Chacun de nous doit se poser cette question : quelle est ma place, dans le Service du Seigneur ? Il y a de graves dangers, auxquels je dois veiller, dans ce service :

  1. L’orgueil : 2 Cor 10/13-15 : « nous ne voulons pas nous glorifier outre mesure, mais seulement dans les limites du champ d’action que D.ieu nous a assigné, en nous faisant venir jusqu’à vous. Nous ne dépassons point nos limites, comme si nous n’étions pas venus jusqu’à vous…. » Nous ne devons pas dépasser les limites de l’appel de D.ieu pour nous, et le cadre de l’emploi que Lui-même a voulu nous confier. Sinon, nous courons le risque de faire les choses par orgueil, et « aucun orgueilleux n’entrera dans le Royaume de D.ieu ». 
  2. Le deuxième danger est la jalousie, et il va toujours avec le premier. En effet, si je cherche à obtenir les choses par orgueil, et ne les obtiens pas, je deviendrai jaloux de ce que les autres obtiennent de la part du Seigneur. Nous savons que c’est ce qui s’est passé pour Lucifer : voulant s’élever par orgueil, il a été précipité, puis a été jaloux de l’homme, à qui D.ieu avait confié la création, en Eden qui avait été sa place à lui, avant sa chute. Il a ensuite tenté l’homme pour le faire tomber de la même façon que lui, et il nous tente toujours, nous aussi, par les mêmes pièges. Nous ne devons pas nous laisser séduire, mais échapper à ces tentations, comme Yeshoua l’a fait, notamment dans le désert, quand il eut faim et que Satan l’a tenté. Si je suis à la place que D.ieu a voulue pour moi, alors je n’ai pas besoin d’envier quiconque reçoit de D.ieu, car le Seigneur m’a qualifié pour être à ma place, et pour être totalement ce qu’Il veut que je sois ; et Il me forge, me prépare, pour que je puisse ensuite aller de l’avant avec Lui, et Le servir dans tout ce qu’Il a prévu pour moi. 
  3. La troisième tentation dans laquelle Satan essaiera de faire tomber ceux qui servent le Seigneur est le sexe (notamment, aujourd’hui, par internet). Et je dois me garder pur pour Lui.

Nous voyons dans la Bible de nombreux exemples de ces dangers. En particulier dans Nombres 12, lorsque Myriam et Aaron parlent mal de leur frère, Moïse, au sujet de sa femme Ethiopienne : « est-ce seulement par Moïse que l’Eternel parle ? N’est-ce pas aussi par nous qu’Il parle ? »

Aujourd’hui, on voit souvent cela, même aussi parmi nous : par orgueil, et par jalousie, je demande : est-ce que D.ieu Se sert réellement de mon Frère ?

D.ieu nous éprouve tous, et nous fait passer par de nombreux tests. Et je ne veux pas échouer aux tests du Seigneur, par exemple en présentant ma propre justice.

Pour ma part, j’ai été testé dès que j’ai donné mon coeur au Seigneur : mon père m’a ôté tout mon argent. Puis, plus tard, il a voulu m’en donner, mais en exigeant de moi que je renonce à l’Evangile. Mais il n’y a pas de prix à la Bonne Nouvelle. J’ai eu ainsi l’occasion de montrer ce qui était cher à mon coeur, et de prouver concrètement que c’est seulement le Seigneur qui est important et à du prix pour moi. Autrefois, je semblais heureux, mais ma vie était vide. Et c’est seulement Lui qui comblé mon coeur, alors comment pourrais-je renoncer à Lui, et à Son appel ?

Beaucoup ont échoué : ils se sont trompés, et se sont écartés de la place qui leur avait été assignée. Ils sont allés trop loin. La question est alors : comment revenir, et retrouver mon cadre d’appel et d’emploi ?

Je peux toujours revenir au Seigneur, et Lui dire : fais-moi revenir, restaure-moi dans ce que tu avais prévu pour moi ; et garde-moi dans mon cadre précis d’emploi à Ton service.

Parfois, ce sera par manque de consécration, ou par manque de maturité, que nous ne pourrons être employés par D.ieu à un moment précis. C’est ce que nous voyons, dans le livre des Actes, pour Jean-Marc : au début, Paul ne put le prendre avec lui, et il partit seulement avec Barnabas. C’est seulement plus tard qu’il put prendre aussi Jean-Marc : Ac 12/ 25 « ils emmenèrent avec eux Jean, surnommé Marc », puis Ac 13/4 et 5 «ils annonçaient la parole de D.ieu dans les synagogues. Ils avaient Jean pour aide. »

Il faut aussi faire face à la timidité, qui pourrait aussi nous empêcher d’aller de l’avant ; et aussi à la crainte des hommes. Paul exhorte Timothée en ce sens , dans Tim 4/12 :

« Que personne ne méprise ta jeunesse, mais sois un modèle pour les fidèles, en parole, en conduite, en amour, en foi, en pureté… ne néglige pas le don qui est en toi. »

Car, ce que D.ieu m’a donné, je dois le respecter, et le mettre en pratique, dans la place spécifique où Il m’a mis, dans les choses qu’Il m’a confiées.

Quels conseils peut-on donner, en vue d’accomplir notre emploi dans le service du Seigneur ?

–   reconnaître spécifiquement ce que j’ai reçu du Seigneur.

–   être un homme, une femme, de prière

–  attendre le temps de D.ieu. Beaucoup sont impatients, et veulent s’engager vite dans un service pour D.ieu. Mais Moïse a d’abord passé 40 ans en Egypte : il se croyait quelqu’un ; puis 40 ans dans le désert, et il a vu qu’il n’était rien ; c’est seulement à ce moment que D.ieu a pu employer ce rien, et en a fait quelque chose de grand !

Et nous ne devons pas faire comme le serviteur de la parabole des mines de Luc 19/15-24, qui avait reçu une seule mine et, au lieu de l’exploiter et de servir son maître, est allée la cacher et a dit, au retour de son maître : « je savais que tu es un maître sévère… » Nos paroles sont créatrices, dans notre vie, et nous devons veiller sur notre bouche, et faire attention à nos paroles.

Je dois toujours attendre, et bien discerner, l’initiative de D.ieu ; et discerner Son offre d’emploi pour moi, de façon précise (et non ce que moi, j’aimerais faire !) Dire, comme Paul « ce n’est plus moi qui vit, c’est le Mashiah qui vit en moi » Dire oui, mais seulement à ce que D.ieu a voulu pour moi et me montre clairement.

Yeshoua nous le dit bien, dans Jean 15/5 « je suis le vrai cep et vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire…. » Je ne pourrai avoir de succès et de fruits, dans mon service, qu’avec Yeshoua, en demeurant en Lui. Si je suis à ma place, je porterai du fruit ; et si mon fruit demeure, le Père sera glorifié.

Chacun a un appel spécifique, et le nôtre est dans la vigne : notre place spécifique, à nous, c’est d’apporter la Bonne Nouvelle au peuple Juif ;, et aussi de montrer aux non-Juifs leurs racines.

Ne renonçons pas à cet appel ; ne l’abandonnons pour aucune autre chose car ici, est notre appel spécifique, et notre place. Et c ‘est un bel appel, une belle place, où D.ieu veut nous bénir, et Se servir de nous pour bénir. Mais cela exige que nous restions dans l’humilité, car « ce n’est ni par force, ni par puissance », ni par ma propre connaissance… mais seulement « par l’Esprit du Seigneur ».

Venons maintenant ensemble devant le Seigneur afin qu’Il nous montre à chacun :

–   Quelle est ma place, si je ne le sais pas encore, et pour quoi Il m’a choisi ;

–   Qu’Il me montre, aussi, si je dois demander pardon pour quelque chose,

–   ou si j’ai besoin d’être redressé, d’une façon ou d’une autre, dans mon service,

–   Qu’Il efface de nous toute trace d’orgueil ou de jalousie ; et qu’Il fasse toujours de nous des serviteurs doux et humbles de coeur, comme Lui, et des personnes servant dans la paix et dans la joie.

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