Voici une vidéo du rabbi Toni Sperandeo qui vit en Israël à Kfar Saba. Lui et son épouse Orna ont fait leur aliyah il y a plusieurs années. Avec son assemblée Ha Maayan, ils ont été sur les lieux du massacre du 7 octobre pour prier et intercéder pour que le Seigneur vienne en aide aux familles endeuillées, aux rescapés qui sont dans des états désastreux ; certains ne supportant plus leur douleur se suicident.
Ils intercèdent également afin de pouvoir pardonner, c’est loin d’être facile mais totalement admirable.
Il est important d’intercéder pour Israël et pour Gaza afin que ceux qui ne connaissent pas encore Yeshoua puissent le rencontrer.
Merci pour vos prières.

YOM   HAATSMAOUT … 53 ANS APRES SA CREATION TMPI 144 (Mars 2001)

 

« Yom Haatsmaout », vous connaissez ? C’est le jour anniversaire de la création de l’état d’Israël en 1948. Après deux mille ans de diaspora, Israël a retrouvé son pays.

Si Israël était un peuple comme les autres, alors nous n’aurions pas de raison particulière d’en parler ; mais voilà, ce peuple-là n’est pas un peuple comme les autres, c’est un peuple prophétique. Voici ce que dit la Parole de Dieu : « Comment maudirais-je celui que Dieu n’a point maudit ? Comment serais-je irrité quand l’Eternel n’est point irrité ? Je le vois du sommet des rochers, je le contemple du haut des collines : c’est un peuple qui a sa demeure à part, et qui ne fait point partie des nations » ! (Nombres 23 : 8 à 9). Sous nos yeux, au vingtième siècle, sa résurrection s’est concrétisée par le retour au pays promis et  devant toutes les nations, ce pays a repris son nom d’origine, Israël. On peut affirmer, sans se tromper, que de multiples prophéties sont en train de s’accomplir littéralement et miraculeusement. Nous le voyons de nos propres yeux ! 

 

Quelques prophéties

 

Permettez-moi de vous citer quelques-unes de ces prophéties millénaires qui deviennent aujourd’hui des réalités :
 
« Ainsi parle l’Eternel, je vous rassemblerai du milieu des peuples, je vous recueillerai des pays où vous êtes dispersés et je vous donnerai la terre d’Israël. C’est là qu’ils iront et ils en ôteront toutes les idoles et abominations, je leur donnerai un même cœur et je mettrai en vous un esprit nouveau … » (Ezéchiel 11 : 17 à 19).
 
« Dans ce même temps, le Seigneur étendra une seconde fois sa main pour racheter le reste de son peuple ; dispersé en Assyrie et en Egypte, à Pathros et en Ethiopie, à Elam, à Schinear et à Hamath et dans les îles de la mer. Il élèvera une bannière pour les nations et il rassemblera les exilés d’Israël et il recueillera les dispersés de Juda des quatre extrémités de la terre » (Isaïe 11 : 11 à 12).
 
« Je dirai au septentrion donne et au midi ne retiens pas. Fais venir mes fils des pays lointains et mes filles des extrémités de la terre » (Isaië 43 : 6).

A la lecture de ces trois passages bibliques, nous prenons immédiatement conscience que c’est, exactement, ce qui se passe actuellement. En effet, le peuple d’Israël revient sur sa terre depuis de nombreux pays : URSS, Éthiopie, Albanie, Argentine mais aussi, France, Belgique, etc.

Depuis un demi-siècle, le monde étonné constate la réalité de telles paroles alors que pour beaucoup, elles ne semblaient qu’être des images symboliques à appliquer spirituellement ou des faits anciens qui n’avaient plus de valeur aujourd’hui. Mieux encore, Dieu précise son intention de « relever de sa chute la Maison de David » en ces termes, par la bouche du prophète Amos : « En ce temps-là, je relèverai de sa chute la maison de David, j’en réparerai les brèches, j’en redresserai les ruines et je la rebâtirai comme elle était autrefois. Je ramènerai les captifs de mon peuple d’Israël, ils rebâtiront les villes dévastées et les habiteront, ils planteront des vignes et en boiront le vin, ils établiront des jardins et en mangeront les fruits, je les planterai dans leur pays et ils ne seront plus arrachés du pays que je leur ai donné, dit l’Eternel ton Dieu » (Amos 9 : 11 à 15).

Comme Israël est un peuple prophétique, tout cela se produit pour un but très important ; de même que le Messie Yéshoua, que les nations appellent Jésus, est né dans le pays d’Israël, au sein d’une famille juive de la tribu de David, qu’Il est mort près de Jérusalem, capitale d’Israël et que sa mort expiatoire pour nos péchés a été nécessaire afin que « le sang de l’Agneau de Dieu fasse l’expiation », en hébreu « Kapara », pour les pécheurs que nous sommes ; de même, il faut que le Messie Yéshoua revienne à Jérusalem au milieu d’Israël rétabli, dans sa capitale Jérusalem, d’où Il règnera sur toutes les nations.

Yéshoua le Messie a du connaître, lui-même, la souffrance et l’humiliation de Golgotha où il fut cloué au bois pour racheter les humains. Peut-il en être autrement pour son peuple, le peuple d’Israël qui au travers des millénaires a connu souffrance et humiliation ! Et jusqu’à ce jour, Israël est le « bouc émissaire » pour les nations qui ne cessent de l’accabler de leurs accusations. Zacharie 12 : 2 à 3 devient réalité à propos de Jérusalem : « Je ferai de Jérusalem une coupe d’étourdissement pour tous les peuples d’alentour. Et aussi pour Juda dans le siège de Jérusalem : En ce jour-là, je ferai de Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples ; tous ceux qui la soulèveront seront meurtris et toutes les nations de la terre s’assembleront contre elle ». Ce sera alors « un temps d’angoisse pour Jacob, mais il en sera délivré » (Jérémie 30 : 7).

L’heure douloureuse arrive où, avant la venue de son Messie, Israël va être confronté avec de terribles réalités faites de souffrances et de douleurs, mais cela est nécessaire, car ce sera le chemin qui poussera Israël à désirer la venue du Libérateur, à réclamer instamment son retour et l’acclamer quand Il viendra. La Bible dit à chaque Juif : « Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu, Ô Israël » (Amos 4 : 12), mais elle avertit les nations en ces termes solennels : « Nations, écoutez la parole de l’Eternel et publiez-la dans les îles lointaines. Dites : celui qui a dispersé Israël le rassemblera et il le gardera comme le berger garde son troupeau, car l’Eternel rachète Jacob et Il le délivre de la main d’un plus fort que lui » (Jérémie 31 : 10 à 11).

Quand le Messie Yeshoua se préparait à l’ultime mission pour laquelle Il était venu, c-à-d, mourir pour racheter les humains, ses paroles douloureuses et ses sanglots attristés étaient pour son peuple d’Israël lorsqu’en regardant Jérusalem, Il disait  : « Jérusalem, Jérusalem qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu. Voici, votre maison vous sera laissée déserte, car je vous le dis, vous ne me verrez plus désormais jusqu’à ce que vous disiez : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur » ! Barouh haba bechem Adonaï ! (Matthieu 23 : 37 à 39).

Ce sont là des paroles hébraïques très connues parmi les fils d’Israël. Ce sont ces mêmes paroles qu’Israël prononcera bientôt alors qu’il sera dans une grande détresse à cause des moments difficiles qui viennent. Ces mots « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur – Barouh haba beshem Adonaï », Israël les prononcera avec supplication. Alors et seulement alors, le Messie Yéshoua, autrefois rejeté car méconnu reviendra au milieu de son peuple Israël, à Jérusalem et dit l’Ecriture : « ses pieds se poseront sur le mont des Oliviers » et son peuple reconnaîtra celui qui a été percé, il acclamera son Messie en pleurant. Lisez donc ces événements prophétiques dans votre Bible au prophète Zacharie aux chapitres 12 et 14. Alors, ce sera enfin la libération et la rédemption d’Israël. Devons-nous attendre de voir ces événements pour les croire ? Non, ce serait dangereux, car qui peut prétendre être debout et vivant quand ils se produiront. La foi vraie, c’est celle qui n’attend pas de voir pour croire, mais qui croit simplement parce que Dieu l’a dit dans sa Parole !

Amis lecteurs, devant les évidences de la véracité de la Bible et des prophéties qui s’accomplissent devant nos yeux, ne croyez-vous pas qu’il est temps d’appeler maintenant et de suite le Messie dans votre cœur en l’acclamant, le réclamant comme l’ont fait, jadis, les disciples lorsque Yéshoua montait à Jérusalem. Ne continuons pas l’erreur de refuser le salut et le pardon qu’Il apporte mais croyons et appelons-le ! Il viendra et purifiera vos cœurs et vos vies par son sang précieux. Dites-lui : « Viens Yéshoua, mon Messie, dans ma vie et mon cœur. Je ne savais pas que tu étais « celui » que tout Israël attendait et attend, mais maintenant, révèle-toi pleinement en moi afin que je sois prêt pour ton prochain retour au pays de nos pères ! Amen !

Mars 2001        

Paul GHENNASSIA

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