Malheur à la couronne superbe des ivrognes d'Éphraïm, A la fleur fanée, qui fait l'éclat de sa parure, Sur la cime de la fertile vallée de ceux qui s'enivrent!
J'ai trouvé Israël comme des raisins dans le désert, J'ai vu vos pères comme les premiers fruits d'un figuier; Mais ils sont allés vers Baal Peor, Ils se sont consacrés à l'infâme idole, Et ils sont devenus abominables comme l'objet de leur amour.
Éphraïm est frappé, sa racine est devenue sèche; Ils ne porteront plus de fruit; Et s'ils ont des enfants, Je ferai périr les objets de leur tendresse.
Éphraïm a beau être fertile au milieu de ses frères, Le vent d'orient viendra, le vent de l'Éternel s'élèvera du désert, Desséchera ses sources, tarira ses fontaines. On pillera le trésor de tous les objets précieux.
Le soleil s'est levé avec sa chaleur ardente, il a desséché l'herbe, sa fleur est tombée, et la beauté de son aspect a disparu: ainsi le riche se flétrira dans ses entreprises.
Malheur à moi! car je suis comme à la récolte des fruits, Comme au grappillage après la vendange: Il n'y a point de grappes à manger, Point de ces primeurs que mon âme désire.