Mon corps se couvre de vers et d'une croûte terreuse, Ma peau se crevasse et se dissout.

Quand mon corps tombe en pourriture, Comme un vêtement que dévore la teigne?

Tu es sans cesse à l'assaillir, et il s'en va; Tu le défigures, puis tu le renvoies.

C'est pour lui seul qu'il éprouve de la douleur en son corps, C'est pour lui seul qu'il ressent de la tristesse en son âme.

Mes os sont attachés à ma peau et à ma chair; Il ne me reste que la peau des dents.

Tant que je me suis tu, mes os se consumaient, Je gémissais toute la journée;

Car nuit et jour ta main s'appesantissait sur moi, Ma vigueur n'était plus que sécheresse, comme celle de l'été. -Pause.

(39:12) Tu châties l'homme en le punissant de son iniquité, Tu détruis comme la teigne ce qu'il a de plus cher. Oui, tout homme est un souffle. -Pause.

(102:4) Car mes jours s'évanouissent en fumée, Et mes os sont enflammés comme un tison.

(102:6) Mes gémissements sont tels Que mes os s'attachent à ma chair.

De peur que tu ne gémisses, près de ta fin, Quand ta chair et ton corps se consumeront,

(22:16) Ma force se dessèche comme l'argile, Et ma langue s'attache à mon palais; Tu me réduis à la poussière de la mort.

(22:18) Je pourrais compter tous mes os. Eux, ils observent, ils me regardent;