Qui abandonne l'ami de sa jeunesse, Et qui oublie l'alliance de son Dieu;

Aucun de ceux qui vont à elle ne revient, Et ne retrouve les sentiers de la vie.

Mais à la fin elle est amère comme l'absinthe, Aiguë comme un glaive à deux tranchants.

Afin de ne pas considérer le chemin de la vie, Elle est errante dans ses voies, elle ne sait où elle va.

Éloigne-toi du chemin qui conduit chez elle, Et ne t'approche pas de la porte de sa maison,

Lie-les constamment sur ton coeur, Attache-les à ton cou.

Car le précepte est une lampe, et l'enseignement une lumière, Et les avertissements de la correction sont le chemin de la vie:

Ne la convoite pas dans ton coeur pour sa beauté, Et ne te laisse pas séduire par ses paupières.

Car elle a fait tomber beaucoup de victimes, Et ils sont nombreux, tous ceux qu'elle a tués.

Elle s'assied à l'entrée de sa maison, Sur un siège, dans les hauteurs de la ville,

Que celui qui est stupide entre ici! Elle dit à celui qui est dépourvu de sens:

Et il ne sait pas que là sont les morts, Et que ses invités sont dans les vallées du séjour des morts.

Car la prostituée est une fosse profonde, Et l'étrangère un puits étroit.