Hommes frères et pères, écoutez maintenant ma défense auprès de vous.

Je leur ai répondu que ce n'est pas la coutume des Romains de livrer un homme à la mort, avant que l'accusé ait eu ses accusateurs en face, et qu'il ait eu la liberté de se défendre de son accusation.

Et il est juste que tels soient mes sentiments pour vous tous, car, dans mes liens, et dans la défense et la confirmation de l'Évangile, je vous porte dans mon cœur, vous tous qui partagez avec moi la grâce qui m'est faite.

Mais les autres le font par affection, sachant que je suis établi pour la défense de l'Évangile.

Personne ne m'a assisté dans ma première défense; mais tous m'ont abandonné. Que cela ne leur soit point imputé!

Si quelqu'un croit être prophète, ou inspiré, qu'il reconnaisse que les choses que je vous écris sont des commandements du Seigneur.

Regardez-vous aux apparences? Si quelqu'un est persuadé en lui-même qu'il appartient à Christ, qu'il se dise aussi en lui-même, que comme il appartient à Christ, nous lui appartenons aussi.

Et quand même je me glorifierais encore davantage de la puissance que le Seigneur nous a donnée pour l'édification, et non pour votre destruction, je n'en recevrais point de honte;

Soit! dites-vous. Je ne vous ai point été à charge, c'est qu'étant un homme artificieux, je vous ai pris par ruse.

J'ai délégué Tite, et j'ai envoyé un des frères avec lui. Tite a-t-il retiré du profit de vous? N'avons-nous pas marché dans le même esprit, sur les mêmes traces?

Puisque vous cherchez une preuve que Christ parle en moi, Lui qui n'est point faible à votre égard, mais qui est puissant en vous.

Examinez-vous vous-mêmes, pour voir si vous êtes dans la foi; éprouvez-vous vous-mêmes; ne reconnaissez-vous point vous-mêmes que Jésus-Christ est en vous? à moins que, peut-être, vous ne soyez réprouvés.

C'est pourquoi j'écris ces choses étant absent, afin que lorsque je serai présent, je n'aie pas à user de sévérité, selon l'autorité que le Seigneur m'a donnée pour édifier, et non pour détruire.