Car ainsi a dit l'Éternel touchant la maison du roi de Juda: Tu es pour moi comme un Galaad, comme le sommet du Liban; mais certainement, je ferai de toi un désert, des villes sans habitants.
Voici, je viens à toi, ville située dans la vallée, sur le rocher de la plaine, dit l'Éternel; à vous qui dites: Qui descendra contre nous, qui entrera dans nos demeures?
Habitants de Moab, abandonnez les villes, et demeurez dans les rochers; et soyez comme la colombe, qui fait son nid aux côtés de l'ouverture d'une caverne!
Ta présomption, l'orgueil de ton cœur t'a séduite, toi qui habites le creux des rochers et qui occupes le sommet des collines. Quand tu élèverais ton nid comme l'aigle, je te précipiterai de là, dit l'Éternel.
Une voix se fait entendre sur les lieux élevés: ce sont les pleurs, les supplications des enfants d'Israël; car ils ont perverti leur voie, ils ont oublié l'Éternel leur Dieu.
Car j'entends comme le cri d'une femme en travail, comme l'angoisse d'une femme à son premier enfantement; c'est le cri de la fille de Sion qui soupire, étendant les mains: "Ah! malheur à moi! car mon âme succombe sous les meurtriers! "
Informez-vous, et voyez si un mâle enfante. Pourquoi vois-je tout homme les mains sur les reins, comme une femme en travail? Et pourquoi tous les visages sont-ils devenus livides?
En ces jours et en ce temps-là, dit l'Éternel, les enfants d'Israël et les enfants de Juda reviendront ensemble; ils marcheront en pleurant, et chercheront l'Éternel, leur Dieu.
Ils s'informeront du chemin de Sion; ils tourneront vers elle leurs regards: Venez, attachez-vous à l'Éternel, par une alliance éternelle qui ne s'oublie point!
Je m'en irai, j'emporterai, sans que personne délivre! Je m'en irai, je retournerai en mon lieu; jusqu'à ce qu'ils se reconnaissent coupables, et qu'ils cherchent ma face. Dans leur angoisse, ils me chercheront avec empressement.
Et toi, dévastée, que fais-tu? Quoique tu te revêtes de pourpre, que tu te pares d'ornements d'or, et que tu bordes tes yeux de fard, tu t'embellis en vain: tes amants t'ont méprisée; c'est ta vie qu'ils cherchent.
Car j'entends comme le cri d'une femme en travail, comme l'angoisse d'une femme à son premier enfantement; c'est le cri de la fille de Sion qui soupire, étendant les mains: "Ah! malheur à moi! car mon âme succombe sous les meurtriers! "