Voici de l'allégresse et de la joie; on tue des bœufs, on égorge des moutons, on mange de la chair, et on boit du vin: Mangeons et buvons, car demain nous mourrons!
Vous qui repoussez le jour de la calamité, et qui rapprochez le siège de la violence!
4
Ils se couchent sur des lits d'ivoire, et s'étendent sur leurs coussins; ils mangent les agneaux du troupeau, et les veaux pris du lieu où on les engraisse;
5
Ils divaguent au son du luth; comme David, ils inventent des instruments de musique;
6
Ils boivent le vin dans de grands vases; ils s'oignent avec la meilleure huile, et ne sont pas dans la douleur pour la ruine de Joseph.
C'est pourquoi, ainsi a dit l'Éternel touchant le roi d'Assyrie: Il n'entrera pas dans cette ville, il n'y jettera point de flèche, il ne lui présentera point le bouclier et n'élèvera point de terrasse contre elle.
Or un ange de l'Éternel sortit et frappa dans le camp des Assyriens cent quatre-vingt-cinq mille hommes; et quand on se leva le matin, voilà, c'étaient tous des corps morts.
Si je sors aux champs, voici des gens percés de l'épée, et si j'entre dans la ville, voici des gens qui meurent de faim. Le prophète même et le sacrificateur courent par le pays, sans savoir où ils vont.
Ainsi a dit l'Éternel: Celui qui demeurera dans cette ville mourra par l'épée, par la famine ou par la peste; mais celui qui sortira vers les Caldéens vivra; il aura sa vie pour butin, et il vivra.
Regarde, ô Éternel! et considère qui tu as ainsi traité! Fallait-il que les femmes dévorassent leur fruit, les petits enfants, objets de leurs caresses? Fallait-il que le sacrificateur et le prophète fussent tués dans le sanctuaire du Seigneur?
Ceux qui périssent par l'épée sont plus heureux que ceux qui périssent par la famine; car ceux-ci sont consumés peu à peu, exténués par le défaut du produit des champs.