Peuples, confiez-vous en lui en tout temps; répandez votre cœur devant lui; Dieu est notre retraite. (Sélah.)

Ne vous confiez pas dans les grands, ni dans aucun fils d'homme, qui ne saurait délivrer.

Ainsi a dit l'Éternel: Maudit est l'homme qui se confie en l'homme, et qui de la chair fait son bras, et dont le cœur se retire de l'Éternel!

Et l'Éternel Dieu forma l'homme de la poussière de la terre, et souffla dans ses narines une respiration de vie; et l'homme devint une âme vivante.

Tout ce qui avait souffle de vie dans ses narines, et tout ce qui était sur la terre ferme, mourut.

Tant qu'un souffle me restera, tant que l'esprit de Dieu sera dans mes narines,

Ainsi j'aime mieux étouffer, j'aime mieux mourir que conserver mes os.

Qu'est-ce que l'homme pour que tu en fasses un si grand cas, pour que tu prennes garde à lui?

Quand finiras-tu de me regarder? Ne me lâcheras-tu pas, pour que j'avale ma salive?

Et pourquoi ne pardonnes-tu pas mon péché, et ne fais-tu pas disparaître mon iniquité? Car je vais maintenant me coucher dans la poussière; tu me chercheras, et je ne serai plus.

Quand je regarde tes cieux, l'ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu as formées,

Éternel, qu'est-ce que l'homme, que tu aies soin de lui? et le fils de l'homme que tu en tiennes compte?

L'homme est semblable à un souffle; ses jours sont comme l'ombre qui passe.