Au jour de ma détresse, j'ai cherché le Seigneur; la nuit, ma main était étendue vers lui et ne se lassait point; mon âme refusait d'être consolée.

Éternel, pourquoi rejettes-tu mon âme, et me caches-tu ta face?

Ma chair frissonne de la frayeur que j'ai de toi; et je crains tes jugements.

Souviens-toi de mon affliction et de ma misère; ce n'est qu'absinthe et que poison.

Mon âme s'en souvient sans cesse, et elle est abattue au-dedans de moi.

J'ai entendu, et mes entrailles sont émues; à cette voix mes lèvres frémissent; la carie pénètre mes os, et je tremble sous moi, de ce que je dois attendre en repos le jour de la détresse, quand montera contre le peuple celui qui l'assaillira.