Lehem Hahaim - la plus belle pensée messianique

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La plus belle pensée messianique de la Bible dans Jean 3 :16

« 16 Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. 17  Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. »

L’ancienne alliance nous donne le nom écrit de Dieu : c’est soit Elohim (elohim au pluriel et eloha au singulier), soit YHVH, soit son attribut de Seigneur et Maître comme Adonaï, soit son attribut de Père (Av, Aba, Avinou).

La nouvelle alliance en grec nous donne theos θεος ce qui n’a plus rien à voir avec le vrai nom du Dieu de la Bible. Il nous faut dès lors revenir à la source hébraïque afin de mieux saisir les subtilités de l’amour divin car « Quel est son Nom ? Et le Nom de son Fils, le sais-tu ? (Proverbe 30 :4).

Il convient de bien distinguer le nom propre Élohim (Dieu)  el  אל ou pluriel  אלים de l’expression avec article ha-élohim (les dieux, la divinité). Élohim est le Dieu unique Créateur du ciel et de la terre (Genèse 1 : 1), inconnu des hommes jusqu’à ce qu’il se révèle à eux (Exode 6, 2-3 et 20, 1-2). Etymologiquement, Elohim désignerait « Celui vers lequel on vient pour chercher un refuge en raison de la crainte qu’on lui doit », ou plus simplement dit : « celui que l’on adore », ou du moins  dans la partie pour laquelle on en a reçu une révélation particulière. 

Impossible d’adorer quelqu’un qu’on ne connaît pas ou qu’on a vu ou entendu par personne interposée.

Le Créateur de l’univers qui a tant aimé l’homme, cette créature parfaite qui s’est malheureusement corrompue depuis la chute, porte le nom sacré, le tétragramme divin imprononçable  YHVH יהוה Éternel, Dieu, Seigneur est «  celui qui est l’existant », le nom propre du seul vrai Dieu, le Nom qui n’est pas prononcé. Ce tétragramme tire son origine du verbe HAYAH rarement utilisé en dehors du contexte d’exister en tant que Dieu. 

Alors qu’Elohim révèle le Nom de Celui que l’on adore, le tétragramme YHVH révèle quant à lui, l’existence éternelle de Dieu : la Vie et tout ce que cela induit.

La Torah rattache le Nom sacré au verbe hébreu hayah, être (Exode 3:13-14). Ce nom est dérivé d’une racine du verbe, à savoir havah. Il s’agit d’un imparfait qal ou hiphil à la première personne. Le passage le plus connu qui nous explique le sens du tétragramme « eyeh asher eyeh » est donné en Exode 3:14: « Je suis celui qui suis », que l’on peut aussi traduire: « Je serai Qui je serai ». Interprété de cette manière, le Nom indique l’immutabilité de Dieu. Cependant, ce n’est pas tant l’immutabilité de son Etre essentiel qui est en question que l’immutabilité de la relation à son peuple. 

Le Nom contient l’assurance que Dieu qui est fidèle envers son peuple, sera aussi pour son peuple un Dieu Vivant, 

Elohim, ou El, est plutôt un Nom exclusif. En ce qui touche le tétragramme, il en existe des formes abrégées, Yah et Yahou, que l’on trouve en particulier dans les noms composés comme par exemple Jérémie qui signifie «  celui que l’Éternel a désigné »   Yirmeyah ou Yirmeyahou  ירמיה ou  ירמיהו .

La racine du tétragramme est HAYAH היה une racine primaire du verbe être, exister, servir, adresser, devenir, établir, avoir, rester, précéder, s’enflammer, durer. Ce verbe sous-entend le fait de prendre place, de provenir de, d’apparaître, de venir, de devenir comme, d’être institué ou établi. 

Alors qu’au départ ce verbe « être » signifie exister, être dans l’existence, demeurer, rester, continuer (lieu ou temps) 

Il apporte aussi une nuance plus proche de nous : il « nous accompagne », Il est « avec » nous.

Le diminutif de Elohim, el est aussi le raccourci de ayil  איל le bélier de l’expiation, les poteaux et l’encadrement sur lesquels le sang est apposé à Pessah. 

Dans le passage de Jean 3 :16, en analysant le tétragramme de Dieu, on y découvre le sacrifice parfait de l’expiation du bélier du sacrifice (Yeshoua crucifié à la croix), et la volonté de Dieu de nous amener à l’existence, à la vie terrestre et surtout céleste : la VIE ETERNELLE. 

Cette racine est à comparer avec le mot havah הוה une racine primaire qui signifie « sois », « deviens ». Ce mot sous-entend que l’on puisse tomber car il nous demande de revenir à Dieu, de faire « teshouvah » (de se repentir). Il est à noter que avah אוה (avec la lettre alef) est la racine primaire du désir, de la convoitise et Eve, la première femme se dit  hava חוה (commence par la lettre het) Ève = «  vie » ou « vivant ». On sait que la lettre het est la première lettre de hattat, le péché.