Lehem Hahaim : Le sermon sur la montagne (4) Heureux les miséricordieux

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Le Pain de Vie
 
La pensée messianique du jour

Le sermon sur la montagne (3) Heureux les miséricordieux ! 

Dimanche 27 juin 2010
 
Les patriarches ont largement béni les enfants d’Israël à chaque occasion qui leur était donnée. Matthieu 5 nous parle des bénédictions du Fils de Dieu, le Patriarche des patriarches, celui qui n’a ni commencement ni fin « 1 Voyant la foule, Yeshoua monta sur la montagne; et, après qu’il se fut assis, ses disciples s’approchèrent de lui. 2  Puis, ayant ouvert la bouche, il les enseigna, et dit: 3 Heureux les pauvres en esprit, car le … / …7  Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde! » 
 
Cette bénédiction aura autant son accomplissement dans les temps à venir que dans les temps actuels.
 
Dieu ne reste débiteur de personne. C’est nous qui lui sommes débiteur. Et la première dette, n’est-elle pas la miséricorde qu’Il a eue envers nous, pécheurs et rebelles que nous étions ? Yeshoua HaMashiah le Fils de Dieu, nous a pardonné à nous qui l’avions offensé par notre vie passée. Combien plus nous devrions pardonner et avoir de la miséricorde envers nos semblables, des humains pécheurs comme nous.
 
Exode 22:27  "car c’est sa seule couverture, c’est le vêtement dont il s’enveloppe le corps: dans quoi coucherait-il? S’il crie à moi, je l’entendrai, car je suis miséricordieux."
 
Miséricordieux se dit hasiyd « saint, bien-aimé, bien, bon, pieux, aimer, piété, fidèle,  miséricordieux, aimable ».
La Sainteté Kadosh de Dieu est l’un des sens de ce mot dont la racine primaire est hasad  « se montrer bon,  être bon, être aimable. Dans la forme troublante Hithpael, il est question de montrer de la bonté pour soi-même, d’être miséricordieux, de recevoir des reproches, d’avoir honte de, d’insulter et dans la forme Piel,  « être rendu honteux ». La Miséricorde de Dieu nous montre le prix que Dieu doit payer s’il veut nous pardonner : aller jusqu’au bout par amour et être traités d’infidèle, de recevoir toute la honte du péché, de recevoir des reproches, d’être insulté.
 
Cette miséricorde est synonyme de « grâce » hesed  « bienveillance, bonté, amour, attachement, faveur, affection, piété, compassion, bienfaiteur, aimables, clémence, éclat ». 
Dieu nous accorde sa miséricorde parce que c’est sa nature compatissante : il ne peut pas faire autrement : Il est amour et il veut nous accorder son affection, sa clémence : Il est lumière et en Lui il n’y a pas de ténèbres c’est pourquoi sa miséricorde est liée à son éclat.
Ce « Hesed », cet Amour n'est pas un attribut divin parmi d'autres ; il est la manière d'être fondamentale du Dieu d'Israël. Il n'est pas distinct de Dieu, il est Dieu lui-même en relation avec son peuple : Dieu est Amour, Il aime son peuple et il le traite comme un père traite son fils. Hesed implique l'assistance fidèle que l'on est en droit d'attendre de son prochain, ou qu'on a le devoir de lui rendre, en raison des liens de solidarité qui unissent les membres d'un même groupe social (la famille, le clan, la tribu).
La « Hesed » est au cœur de la relation d'alliance existant entre Dieu et Israël, mais aussi entre les membres du peuple de Dieu. La « Hesed » crée l'obligation de l'assistance réciproque. On retrouve cette idée dans l'expression « faire grâce » au sens de « rendre service ». La « Hesed » est inséparable du droit et de la justice. 
« Hesed » est la relation qui unit deux personnes et implique la fidélité et l'obligation de venir en aide. La miséricorde unie à la fidélité devient une bonté consciente et voulue qui répond à un devoir intérieur.
 
Dans le judaïsme « Gemilut-Hassadim », du pluriel de « Hesed »  signifie en traduction courante faire acte de bienfaisance.
La notion de « miséricorde » a connu un développement dans notre culture qui voile la richesse qu'elle possède dans la tradition biblique. En effet, pour nous, la miséricorde signifie la sensibilité à la misère d'autrui ou la pitié par laquelle on pardonne au coupable. La notion biblique de « miséricorde » est beaucoup plus vaste.
 
Le mot hébreu Rahamim « entrailles » est un pluriel de Raham qui est une racine primaire « miséricorde, grâce, avoir pitié, compassion, aimer », Ruhama  « elle a obtenu miséricorde » : il s’agit ici d’aimer profondément, d’avoir une tendre affection

Les hébreux considéraient que les entrailles, en tant que siège de tous les sentiments, pouvaient s'émouvoir sous le coup de la douleur ou d'une peine. C'est peut-être en ressentant des « papillons dans le ventre », comme on dit, qu'ils en étaient arrivés à considérer la miséricorde, comme un sentiment qui a son origine au sein même de la personne.
Exode 34:6 "Et l’Eternel passa devant lui, et s’écria: L’Eternel, l’Eternel, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité."
Hébreux 2:17  "En conséquence, il a dû être rendu semblable en toutes choses à ses frères, afin qu’il fût un souverain sacrificateur miséricordieux et fidèle dans le service de Dieu, pour faire l’expiation des péchés du peuple."
Jérémie 3:12  "Va, crie ces paroles vers le septentrion, et dis: Reviens, infidèle Israël! dit l’Eternel. Je ne jetterai pas sur vous un regard sévère; Car je suis miséricordieux, dit l’Eternel, Je ne garde pas ma colère à toujours."
 
Dieu veut que nous lui ressemblions :
Luc 6:36  « Soyez donc miséricordieux, comme votre Père est miséricordieux. »

 
Beth Yeshoua
  
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