Lehem-hahaim - Le Psaume 118 ( 8-12)

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Le Pain de Vie

La pensée messianique du jour

Le "Nom" d'Adonaï dans le Psaume 118 :8-12

Le Lundi 30 janvier 2012

La Parole de Dieu est, comme on le sait, donnée aux hommes par le Créateur, le Dieu Unique, « Dieu d’Israël ». Ce sont toutes les races et de toutes les langues, toutes les nations de la terre qui bénéficient de cette Parole.
Deux promesses sont faites à Abraham, des promesses qui touchent à sa descendance :
« Je vais rendre ta descendance aussi nombreuse que la poussière de la terre; de sorte que, si on peut compter la poussière de la terre, alors on pourra compter aussi ta descendance... toute la terre que tu vois, c’est a toi que je vais la donner, et à ta descendance, pour toujours » (Genèse 13:15,16)

et d’autres qui touchent au pays promis :

« C’est à ta descendance que j’ai donné cette terre, à partir de la rivière de l’Égypte, jusqu’à la grande rivière, la rivière de l’Euphrate » (Genèse 15:18)
« Je vais donner, à toi et à ta descendance après toi, la terre sur laquelle tu es un étranger, toute la terre de Canaan, pour une possession éternelle » (Genèse 17:8).

Si cette Parole trouve indéniablement son accomplissement en Yeshoua le Messie, si cette Parole peut être « spiritualisée » au profit de toutes les nations, il faut tout de même préciser qu’à certains moments donnés la Bible attribue certaines promesses exclusivement au peuple juif, celui qui est circoncis dans la chair.
 
Parallèlement à la postérité du sable de la mer (les nations incirconcises), celle des étoiles du ciel (les croyants en Yeshoua, nés de nouveau, les juifs de cœur « circoncis de cœur »), il y a aussi cette troisième postérité : la « poussière de la terre » (les circoncis dans la chair) qui symbolise la nation juive d’Abraham, celle que l’évangile assimile au « figuier ».

Dans le Psaume 118, le refuge que Dieu nous invite à chercher en Lui est « bon ». Il est « bon », ce refuge est  « tov ». L’expression « Mieux vaut chercher » pourrait être lue « il est bon de chercher ».
Qu’est-il bon de chercher ? Un refuge. Le verbe d’action « lahassot » « se confier », « se réfugier » « chercher refuge », « s’enfuir pour sa protection », « mettre sa confiance en Dieu », « espérer en Dieu » provient de la racine primaire Hassah  hox refuge, abri.

L’action de chercher un refuge ou celle de se cacher dans le creux d’un Rocher est active.

« 8 Mieux vaut chercher un refuge en l’Eternel que de se confier à l’homme; 9 Mieux vaut chercher un refuge en l’Eternel que de se confier aux grands. 10  Toutes les nations m’environnaient: Au nom de l’Eternel, je les taille en pièces. 11 Elles m’environnaient, m’enveloppaient: Au nom de l’Eternel, je les taille en pièces. 12  Elles m’environnaient comme des abeilles; Elles s’éteignent comme un feu d’épines; Au nom de l’Eternel, je les taille en pièces. » (PSAUME 118 :8-12)

Ni les « hommes » ni les « grands » ne sont dignes de confiance. C’est d’autant plus vrai que ces hommes et ces grands des nations dans lesquels nous nous serions confiés, ces nations se retournent après contre nous : elles nous « environnent ». Il arrive parfois lorsque nous nous laissons aller à nous confier à gens du monde, ceux-ci vont nous renvoyer contre nous à la figure ce que nous leur avions confié dans le secret.

Cette parole est clairement destinée au peuple d’Israël. Les chrétiens des nations ne peuvent pas prendre cette parole pour eux-mêmes. Elle exclut les gens des nations.

L’expression « Au Nom de l’Eternel, je les taille en pièces » est assez unique dans l’ancienne alliance.
On se souvient pourtant du jeune berger, David qui s’adressait contre un ennemi plus fort que lui, Goliath. David aimait son Seigneur et la Gloire de Dieu « Toute la multitude saura qu’il y a un Dieu en Israël ».

Il aimait le Nom de son Dieu. Il connaissait la puissance qui se manifestait à l’évocation de ce Nom : « l’Eternel qui m’a délivré de la griffe du lion et de la patte de l’ours, me délivrera aussi de la main de ce Philistin ».

Enhardi par les expériences personnelles qu’il a vécues avec son Dieu, il ne craignait pas de s’adresser à l’ennemi en ces termes :
« tu marches contre moi avec l’épée, la lance et le javelot ; et moi, je marche contre toi au nom de l’Eternel des armées, du Dieu de l’armée d’Israël que tu as insultée ».(v45)
 
David étant celui dont le nom a été utilisé pour annoncer le Messie « Fils de David » a été un modèle pour les disciples de Yeshoua qui utilisent comme pratique courante dans la « nouvelle alliance » le « nom puissant de Yeshoua ».

Quel n’est pas le croyant, né de nouveau (celui de la postérité selon les étoiles du ciel) qui n’a pas déjà utilisé le Nom de Yeshoua, le Nom de Jésus pour renverser des forteresses dans sa vie.
Combien de fois, les expressions « Au Nom de Jésus, esprit méchant je te lie » ou encore « Au Nom de Jésus, maladie je t’ordonne de quitter ce corps » ont eu leur accomplissement instantané chez les personnes qui l’utilisait ? Le Seigneur vit en nous et c’est Lui qui agit ! Amen !

« L’Eternel » dont il est question dans le Psaume 118 est véritablement le « Fils de Dieu », Celui qui porte les noms de « Emmanuel, Dieu avec nous », « Dieu Puissant », « Père Eternel », Prince de la Paix ».
Cet enfant qui, selon Esaïe « nous est né », « ce Fils qui nous est donné » sera appelé « Eternel ».

Lorsque le psalmiste dit « Au Nom de l’Eternel, il sous entend « Celui qui vient au Nom d’Adonaï ».
Pour nous qui avons connu la Puissance du Nom de Yeshoua c’est évident. C’est d’autant plus vrai que l’ancienne alliance n’a pas cette habitude d’utiliser le nom de Dieu comme bouclier dans la prière ou encore mieux, comme arme.
Les puissances, les autorités de ce monde de ténèbres, les esprits méchants dans les lieux célestes craignent avec effroi le Nom de Yeshoua prononcé dans la bouche d’un enfant de Dieu rempli du Saint Esprit.
Mais, il faut préciser que ce Nom Merveilleux n’a aucune puissance dans la bouche d’un païen.

« Quelques exorcistes juifs ambulants essayèrent d'invoquer sur ceux qui avaient des esprits malins le nom du Seigneur Yeshoua, en disant: Je vous conjure par Yeshoua que Paul prêche ! Ceux qui faisaient cela étaient sept fils de Scéva, Juif, l'un des principaux sacrificateurs. L'esprit malin leur répondit : Je connais Yeshoua, et je sais qui est Paul ; mais vous, qui êtes-vous ? Et l'homme dans lequel était l'esprit malin s'élança sur eux, se rendit maître de tous deux, et les maltraita de telle sorte qu'ils s'enfuirent de cette maison nus et blessés. » (Actes 19:13 à 16)


C'était pourtant le même nom de Yeshoua, la même puissance du nom de Yeshoua, mais eux-mêmes n'étaient pas passés par le bénéfice du sang de Yeshoua. Ils n'avaient donc aucune autorité pour employer ce nom. Lorsque nous sommes nés de nouveau, nous expérimentons la puissance du sang qui nous donne de la part du Seigneur une pleine autorité pour utiliser sciemment et efficacement la puissance du nom de Yeshoua.

Lorsque nous disons « Au Nom de Yeshoua », c'est comme si c'est Yeshoua Lui-même qui fait la chose.
Le Nom shem Mv de l’Eternel indique l’idée d’une position définie et d’une mise en évidence. Au mot shem sont liés réputation, renommée, gloire de Dieu et souvenir.

Lorsqu’on invoque son Nom, on invoque la réputation et la renommée de Dieu: « Le Seigneur ne vous abandonnera pas, car c’est lui-même qui a voulu faire de vous son peuple, et il tient à préserver son renom. » (1 Samuel 12 : 22)
La Gloire de Dieu est précieuse à ses yeux. Il faut à tout prix la préserver.
 
« que de se confier à l’homme »

Lorsque le pécheur se confie en l’homme ou dans les grands, la racine primaire batah –montre que l’homme se tourne vers un autre homme parce qu’il est inquiet, parce qu’il cherche sécurité et assurance : il cherche à être rassuré. Mais cette forme indique ni plus ni moins de l’indolence, de la mollesse ; une sorte d’apathie, de nonchalance. Se confier en Dieu est tout sauf de la nonchalance. Être nonchalant devant Dieu est insultant. Ceux vers qui ces païens se confient sont nadiyb grands, princes, chefs, nobles.
L’hébreu ajoute aussi « tyrans ».

« Toutes les nations m’environnaient »
Le mot nations goïm représente les « Gentils », le peuple non-Hébreu, ils sont une « nuée de sauterelles ». Si un peuple se plaint d’être environné par des nations, comme le dit le verset 10, c’est donc que ce passage biblique concerne exclusivement les juifs. Comme le mot « goïm » signifie les gentils des nations, à savoir la « postérité selon les étoiles du ciel », ce sont donc bien les juifs qui se plaignent d’être environnés par les non juifs.

La racine primaire du verbe environnaient  sabab apporte plusieurs explications intéressantes :

- s’éloigner d’une personne par désapprobation
- détour, contourner, faire le tour, changer de direction comme quelqu’un qui change de trottoir
- envelopper, environner, marcher ou se promener autour, entourer, border, faire un cercle sont des formes de préparations d’un assaut pour assaillir comme un ennemi qui étudie le camp adverse avant de l’attaquer
- se retirer, se tenir de côté, se retourner sont des formes de mépris
- être la cause est une forme d’accusation

La circoncision des païens

Lorsque le psalmiste David proclame « je les taille en pièces » il sous entend je les « circoncis » ! Le mot utilisé moul  est une racine primaire circoncire, tailler en pièces, couper, émoussé. Ce mot a d'ailleurs donné "moël" la fonction du circonciseur dans la communauté juive traditionnelle.
Le but des nations d’environner Israël est prophétique : il a comme conséquences de recevoir de la part d’Israël, la circoncision du cœur à savoir la révélation du Messie, du vrai Dieu.

Les abeilles deborah qui environnent le peuple proviennent de la même racine davar la Parole de Dieu. Ce sont elles qui produisent le miel de Rosh Hashana dans lequel on plonge les pommes (Tapouah : prunelle de l’œil)

Lorsqu’ « Elles s’éteignent comme un feu d’épines » les nations, selon la racine primaire daak  il est question d’un feu comme celui d’un feu de paille qui s’éteint aussi rapidement qu’il ne s’est allumé. Ce sont des nations qui font beaucoup de bruit mais qui n’en demeurent pas moins sèches, vite anéanties. Le feu esh est le feu de Dieu qui consume les épines qots