Yom Teroua, (la fête des trompettes) est célébrée le 1-2 Tishri 5785 c'est-à-dire le 2 octobre 2024 au soir
Yom Teroua, c'est dans...
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LA FAMILLE DE JOSEPH : UNE KEHILA (ASSEMBLÉE) HÉTÉROCLITE COMPOSÉE DE JUIFS ET DE NON JUIFS
« Il lui donna pour femme Asnath, fille de Poti-Phéra, prêtre d’On ». (Genèse 41 :45)
La femme que Pharaon a donnée à Joseph est l’un des personnages clé de toute l’histoire de Joseph depuis son enlèvement jusqu’à la restauration d’Israël. Cette femme va enfanter une famille, et deux peuples
•Cette famille est en réalité une « famille recomposée »
•Cette famille s’est formée pendant 2000 ans avant la révélation aux enfants d’Israël de Yeshoua HaMashiah Ben Elohim, Fils de Dieu.
Les frères de Joseph ont rompu eux-même l'alliance qui subsistait entre Joseph et eux-mêmes. Ils ont littéralement divorcé de leur frère en signant l'acte de séparation par un pacte du sang sur sa tunique. Joseph a donc été exclu de sa propre culture et de sa propre identité juive. De la même façon, Yeshoua qui a été rejeté par son peuple, a été "apostasié" par son Père même selon les paroles du Psaumes 22 "Lama asavtani ?" "Pourquoi m'as-tu apostasié?" .
L'alliance de Joseph et ses obligations par rapport aux lois de Moïse étaient rompues, non par Joseph lui-même mais par ses propres frères. Ils n'ont pas tué chez lui l'amour pour son Dieu et pour sa famille mais ils ont tué chez lui son identité juive. Joseph a été en quelque sorte libéré de ses obligations légales mosaïques. Par la "mort", Joseph a perdu sa judaïté.
L’alliance de Joseph Powy avec une femme étrangère est, de la part d’un juif par rapport à la loi de Moïse, une infidélité de taille. Ce Joseph envoyé par Dieu en Egypte est amené à se marier avec une femme qui, non seulement est étrangère aux alliances et aux promesses de Dieu mais qui plus est, est la fille d’un prêtre que nous pourrions assimiler de nos jours à un sataniste, un prêtre de Satan. Pour Israël, la Bible est on ne peut plus claire : l’alliance avec des femmes étrangères était considérée comme
-un péché grave passible de peine de mort
-le début d’une décadence spirituelle.
Cette décadence était non seulement une déchéance de l’enfant d’Israël qui se mariait avec un(e) non juif(ve), mais aussi le début de l’empoisonnement de l’entièreté du peuple comme un véritable cancer qui se mettait à ronger l’identité juive et corrompre son appel d’être le peuple élu de Dieu, pur et saint qui avait reçu une tâche à accomplir. On se souvient des commentaires du rabbin Yosef Ben Porat de l’Hidabroot dans une vidéo sur internet : Où était Dieu pendant la Shoah? Ce rabbin montrait de manière très lucide que la Shoah avait été permise par Dieu afin de préserver ce qui restait de cette peau de chagrin d’identité juive. Nous savons, à la lueur de la prophétie eschatologique que la fin de cette identité juive aurait pu définitivement compromettre les plans de Dieu pour la fin des temps et le règne de 1000 ans à Jérusalem et de par conséquent le salut même de toute la nation juive.
Il est évident qu'il y a eu à toutes les époques des patriarches qui ont pris des non juives comme femmes : ils faisaient tellement attention pour protéger la ‘semence’ promise dans la Genèse 3:15, qu’ils s’assuraient que certains fils épousent une femme descendant d’Abraham. Cela n’est pas une obligation pour Dieu. Ce n'était pas le mariage lui-même avec un conjoint non juif qui était interdit par Dieu mais les risques d'assimilation qui détruiraient les projets de Dieu prophétisés par Balaam "Je le vois du sommet des rochers, Je le contemple du haut des collines: c’est un peuple qui a sa demeure à part, et qui ne fait point partie des nations." (Nombres 23:9)
La seule option qui subsistait donc pour les enfants d’Israël qui allaient avec des femmes étrangères était la séparation, dusse-t-elle se faire dans les larmes et les pleurs. L’option suivante était la mort brutale et immédiate (Nombres 25 :6-7).
Certains passages sont très clairs sur la question :
1 Rois 11:8 « Et il fit ainsi pour toutes ses femmes étrangères, qui offraient des parfums et des sacrifices à leurs dieux. »
Esdras 10:2 « Alors Schecania, fils de Jehiel, d’entre les fils d’Elam, prit la parole et dit à Esdras: Nous avons péché contre notre Dieu, en nous alliant à des femmes étrangères qui appartiennent aux peuples du pays. Mais Israël ne reste pas pour cela sans espérance. »
Esdras 10:10 « Esdras, le sacrificateur, se leva et leur dit: Vous avez péché en vous alliant à des femmes étrangères, et vous avez rendu Israël encore plus coupable. »
Esdras 10:11 « Confessez maintenant votre faute à l’Eternel, le Dieu de vos pères, et faites sa volonté! Séparez-vous des peuples du pays et des femmes étrangères. »
Selon la Torah, la loi était claire pour les enfants d’Israël : pas d’alliance avec des non juifs et encore moins dans la relation du mariage où tous les deux conjoints s’unissent corps, âme et esprit.
Dans le mariage, on apprend que dans la relation amoureuse par l’union des deux âmes et corps, les deux conjoints se fondent ; de sorte que celui du conjoint qui croyait en un Dieu Unique et qui l’aimait, à cause de la relation du couple, se mettait à abandonner le Vrai Dieu en se laissant influencer par le conjoint païen. C’était rarement le contraire qui se passait. Le conjoint païen qui aime le conjoint croyant est généralement envahi par des esprits ou des démons qui le poussent à la superstition, à la sorcellerie ou au spiritisme.
Par l’amour entre les deux êtres et surtout par l’acte conjugal, l’état d’esprit des deux conjoints se fusionneront et pire même, les esprits méchants s’il y en a, vont venir sur le croyant en sorte qu’il se mettra à aimer et adorer les croyances de son conjoint ; les deux âmes se fusionneront alors dans un amalgame spirituel terrible qui amènera l’un et l’autre à tomber dans le même trou comme un aveugle qui conduit un autre aveugle. C’est précisément ce qui est advenu au Roi Salomon dans les derniers jours de sa vie.
« 4 A l’époque de la vieillesse de Salomon, ses femmes inclinèrent son cœur vers d’autres dieux; et son cœur ne fut point tout entier à l’Eternel, son Dieu, comme l’avait été le cœur de David, son père. 5 Salomon alla après Astarté, divinité des Sidoniens, et après Milcom, l’abomination des Ammonites. 6 Et Salomon fit ce qui est mal aux yeux de l’Eternel, et il ne suivit point pleinement l’Eternel, comme David, son père. 7 Alors Salomon bâtit sur la montagne qui est en face de Jérusalem un haut lieu pour Kemosch, l’abomination de Moab, et pour Moloc, l’abomination des fils d’Ammon ». (1 Rois 11 :4-7)
« 9 L’Eternel fut irrité contre Salomon, parce qu’il avait détourné son cœur de l’Eternel, le Dieu d’Israël, qui lui était apparu deux fois. 10 Il lui avait à cet égard défendu d’aller après d’autres dieux; mais Salomon n’observa point les ordres de l’Eternel. (1 Rois 11 :9-10)
Salomon est devenu pour chacun de nous une balise qui nous avertit de ne pas tomber dans ce péché là. Il nous montre les conséquences qui peuvent être catastrophiques pour notre éternité.
Les conséquences pour la nation d’Israël étaient désastreuses car à cause du péché d’un seul homme, Dieu a envoyé des ennemis contre Israël de sorte la division entre les Royaumes du Nord et du Sud était inévitable.
En effet le schisme qui s'ensuivit amena la séparation entre les royaumes d'Israël et de Juda. Après la mort de Salomon, les tribus du Nord se rebellèrent sous le règne de son fils Roboam. Les deux nations, Israël au nord et Juda au sud, ne furent plus jamais unies et se combattirent souvent.
Et voilà qu’avec ce grave avertissement que l’on vient de recevoir de l’histoire biblique il nous est proposé quelque chose de nouveau, quelque chose de diamétralement opposé aux lois immuables et éternelles établies par Dieu Lui-même et communiqué au peuple par l’entremise de Moïse. Alors que l’on sait pertinemment bien que Dieu est le même hier, aujourd’hui et éternellement et qu’Il ne change donc pas, c’est pourtant Lui qui, à la vue de ce qui se déroule dans les cœurs des hommes malgré l’alliance établie, Dieu en établit de nouvelles. Pour cette raison, il y eut ainsi plusieurs alliances entre Dieu et les hommes, alliance adamique, alliance noachique, alliance mosaïque, alliance abrahamique, alliance davidique et aujourd’hui depuis plus de 2000 ans, l’alliance messianique avec son Fils Bien Aimé en Qui Il a mis toute son affection et sa confiance de sorte que cette dernière alliance ne devra plus jamais être renouvelée encore une fois par une suivante.
La nappe de l’apôtre Pierre
On se retrouve ici comme l’apôtre Pierre dans sa vision et sa nappe d’animaux impurs que Dieu ordonne de manger.
« 5 J’étais dans la ville de Joppé, et, pendant que je priais, je tombai en extase et j’eus une vision: un objet, semblable à une grande nappe attachée par les quatre coins, descendait du ciel et vint jusqu’à moi. 6 Les regards fixés sur cette nappe, j’examinai, et je vis les quadrupèdes de la terre, les bêtes sauvages, les reptiles, et les oiseaux du ciel. 7 Et j’entendis une voix qui me disait: Lève-toi, Pierre, tue et mange. 8 Mais je dis: Non, Seigneur, car jamais rien de souillé ni d’impur n’est entré dans ma bouche. 9 Et pour la seconde fois la voix se fit entendre du ciel: Ce que Dieu a déclaré pur, ne le regarde pas comme souillé. 10 Cela arriva jusqu’à trois fois; puis tout fut retiré dans le ciel. » (Actes 11 :6-10)
On comprend alors mieux pourquoi Joseph, serviteur fidèle de l’Eternel, peut se permettre d’enfreindre la Loi de Moïse sans encourir de condamnation ?
De la même façon que l’apôtre Pierre a été convaincu par la Rouah Hakodesh d’aller vers un païen supposé idolâtre, le romain Corneille, de la même façon, c’est par la Foi que Joseph avait l’assurance de son Dieu qu’il était dans une bonne voie et qu’il pouvait prendre pour épouse celle que Pharaon lui destinait.
Conversions au judaïsme ou conversions à Yeshoua ?
L’histoire biblique nous montre que de tout temps il y eu des non juifs qui se sont liés aux juifs. On pourrait assimiler cela à une conversion des non juifs au judaïsme comme un avant-goût de ce qui devait arriver des millénaires plus tard avec la venue du Messie.
Ici, Dieu est déjà en train de mettre en place un autre type de « conversion », d’assimilation d’avant le temps, celle d’une kehila (assemblée) dans laquelle des non juifs (les gentils) s’allient aux juifs. Aujourd’hui il existe des non juifs qui ne croient pas en Yeshoua et qui se convertissent au judaïsme. Ces personnes aiment Israël sans l’intelligence de l’Esprit Saint et sans la sagesse du salut éternel que Dieu a proposé en son Fils.
Il ne s’agit donc pas du même type de conversion.
Asenath tnoa dérivation de l’Egyptien « appartenant à la déesse Neith » épouse de Joseph, mère de Manassé et Ephraïm, fille de Putiphera, prêtre « Cohen » d’Héliopolis. L'hébreu indique le prêtre comme « Cohen » et ce mot vient de kahan et la première lettre Kaf représente bien sa fonction de recevoir de Dieu et de lui apporter des offrandes avec la paume, le creux de la main, la cuiller, la coupe, la pelle. Avec les deux lettres suivantes, la lettre Hé qui est une personne élevée et la lettre noun du poisson on voit se profiler l’image du sacrifice sur la croix.
La vraie lumière juive se dit « Ore » et signifie aussi jour, point du jour, matin, clair, sérénité, luminaire, lumineux, espérance, fleuve.
1a) lumière du jour
1b) lumière des luminaires célestes (lune, étoiles)
1c) crépuscule
1d) lumière du jour, d’une lampe, de la vie
1e) lumière de la prospérité, de l’instruction, du visage
1f) l’Eternel comme lumière d’Israël
La lumière égyptienne « On » peut se prononcer aven et vient d’une racine du sens de haleter, mais en vain, iniquité, inique, deuil, idolâtrie, malheur, coupable, mal, châtiment, méchant, fausses, injustice, médire, malfaiteur, misère, crime, vanité, injurieux, calamité, détresse, méchanceté, douleur, peine, affliction, vanité, fausseté, mensonge.
Plus aucun doute possible : il est évident dès lors que la lumière égyptienne est une ténèbre profonde !
Par rapport au terme utilisé de Cohen, le prêtre égyptien est sacrificateur, un prêtre destiné au sacerdoce et un médiateur. Il est curieux de constater que le mot hébreu utilisé est le même que celui donné aux prêtres dans le service du tabernacle hébreu. L’hébreu ne propose donc aucune différence entre la fonction religieuse d’un Cohen hébreu vers le Dieu d’Israël, la Lumière des nations "Adonaï Or Haolam"et celle d’un Cohen égyptien vers la divinité « On ».
Quelques commentaires s'imposent :
-Les Pharaons « Bergers » de l’époque de Joseph étaient d’origine sémite lointaine. La religion israélite était encore dans leurs gênes et avait été transmise puis déformée. Le « prêtre » Cohen est une fonction exclusivement juive et elle s'est transmise de génération en génération jusqu'aux jours de Joseph.
-Le Cohen n’est pas supposé avoir une relation personnelle avec Celui qu’il sert : c’est son travail, sa fonction propre : il est comme un mercenaire qui est selon les termes utilisés par l'hébreu « orné, paré (à la manière des sacrificateurs) »
-L’hébreu est une langue riche qui possède assez de mots pour être capable de distinguer entre deux caractères aussi contraires que ce qui est saint et profane, entre un enfant de Dieu et un enfant du diable, entre des enfants d’Israël et des païens. La lumière et le service proposé par l'Egypte est donc une bien piètre imitation de la vraie lumière qui provient de Jérusalem « 13 Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres du Messie. 14 Et cela n’est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. 15 Il n’est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice. Leur fin sera selon leurs œuvres. (2 Corinthiens 11 :13-15)
-Pourtant lorsqu’il est question de ce prêtre d’On, l’hébreu utilise le même attribut de « Cohen », un attribut saint. Il y a deux raisons à cela : d’une part pour Dieu, cette fonction qui faisait partie de la première alliance mosaïque, était appelée à disparaître (il est trompeur de croire que Dieu restaurerait les Cohen dans le troisième Temple) ;
-d’autre part Dieu veut nous apprendre à distinguer entre ce qui est vraiment saint et profane (pas rien que de la parure), entre du blé et de l’ivraie, etc.. La vraie parure est celle qui est intérieure et on en voit les fruits. La parure extérieure était destinée à une période provisoire dans l'attente du Vrai Messie qui est venu en la personne de Yeshoua HaMashiah. Il est le Cohen parfait, le sacrificateur par excellence. Nul n'était encore besoin de laisser dans leurs fonctions, d'autres Cohen.
Le nom de ce prêtre est semblable à Potiphar, cet homme qui avait de la sympathie pour Joseph au point où certains rabbins disent qu’il s’agissait en fait de la même personne.
Poti-Phéra « celui que Râ (dieu solaire) a donné » est le nom de ce prêtre d’On lumière, soleil, ville de Basse Egypte, siège principal du culte solaire, appelée Héliopolis par les Grecs.
Asnath était la fille de ce principal prêtre païen de l’Egypte (Poti-Phéra), celui qui était responsable de l’adoration du soleil. “On” est l’ancien nom de la ville de Héliopolis, la « Cité de l’Adoration au Soleil ».
Ajoutons que les prêtres de ce faux dieu soleil seront humiliés quatre cents ans plus tard à l’occasion de la plaie des ténèbres qui couvrira tout le pays d’Egypte : les rites païens ne pouvaient plus rien faire pour rétablir la lumière du soleil.
adapté de http://www.egypte-des-pharaons.123.fr/temples-pretres.php
Dans l’Egypte ancienne, en théorie seul le pharaon est habilité à bâtir la demeure des dieux, à leur consacrer des offrandes et à leur rendre culte. Mais comme il ne peut être partout à la fois, il est représenté par des prêtres. Les prêtres majeurs travaillent au temple à temps plein, tandis que les membres moins essentiels au clergé exercent un autre métier pendant environ huit mois de l'année. Les prêtres ayant un rang élevé sont appelés serviteurs de dieu. Les autres prêtres sont chargés d'étudier et d'écrire des textes en hiéroglyphes, d’enseigner aux nouveaux prêtres, et d'accomplir beaucoup de tâches courantes. Le nombre de prêtres est compris entre un ou deux pour les chapelles des dieux locaux, à plusieurs centaines pour le temple d'Amon à Karnak, le plus vaste d'Egypte.
Les prêtres sont répartis hiérarchiquement, et sont dirigés par un grand prêtre, qui est nommé, pour les plus grands temples, par pharaon. Le premier prophète est assisté de trois "serviteurs de dieu". Cette élite très restreinte domine les "pères divins", qui précèdent la statue divine lors des processions, et les "purifiés" qui nettoient le temple, portent les objets sacrés ou abattent les bêtes lors des sacrifices. Ces derniers sont les plus nombreux, c'est pourquoi ils sont divisés en quatre ou cinq des équipes, qui vivent à tour de rôle dans l'enceinte du temple. Ils retournent ensuite à la vie civile, où ils retrouvent leurs familles. Il existe aussi des prêtres-lecteurs, qui récitent les formules des rituels, les scribes et les savants qui rédigent et copient les textes religieux.
Le prêtre est astreint à des règles strictes de pureté, il est circoncis, se rase complètement le corps et se purifie dans le lac sacré au moins deux fois par jour. Il ne porte que du lin blanc, la laine et le cuir sont interdits. De même il ne peut consommer certains aliments.
Pour l’Egypte de l’époque, c’était un honneur pour Joseph de recevoir la fille de Poti Phéra, prêtre d’On, la ville sainte des adorateurs du soleil. La caste des prêtres était très élevée en Egypte, il s’agissait d’hommes ayant fait des études profondes et qui étaient les dépositaires de la sagesse d’Egypte, connue dans l’histoire de façon traditionnelle.
Puisque Joseph pouvait interpréter les songes et pouvait pénétrer les secrets de la nature, il était considéré aussi comme un sage et il est logique qu’il ait été assimilé à la caste sacerdotale.
Nous ne savons pas si Joseph était content de cet arrangement. En tout cas, le résultat a été le même, sans doute, car l’impliquer dans l’idolâtrie égyptienne et en faire un membre de cette caste lui apportait le prestige résultant de cette idolâtrie.
Joseph semble ici placé en dehors des exigences de la loi de Moïse donnée par Dieu au peuple d’Israël. Dieu dirige la vie de Joseph même dans son mariage. Cette femme n’est pas n’importe qui et ce mariage est une union entre deux êtres pour lesquels il y a des choses à découvrir.
Asnath de l'égyptien ancien signifierait « don du dieu-soleil ». D'après un Midrach de la tradition juive, Asnath serait (ça reste à prouver) la fille de Dinah, fille de Jacob, qui a été violée à Sichem. Il semblerait selon certaines sources qu’Asnath soit koushite c’est-à-dire de peau noire.
http://www.mediterranee-antique.info/00Pdf/Fontane/Histoire_universelle_2.pdf
Le Roi a donné à Joseph une épouse égyptienne appelée Asnath, une illustration de la rédemption par Yeshoua de l’église, sa femme. Ce thème se trouve repris à travers toute la Bible – l’église païenne comme la femme du Mashiah.
« 31 C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. 32 Ce mystère est grand; je dis cela par rapport à Mashiah et à la Kehila. 33 Du reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari. (Ephésiens 5:31-33)
22 Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur; 23 car le mari est le chef de la femme, comme le Mashiah est le chef de l’assemblée, qui est son corps, et dont il est le Sauveur. 24 Or, de même que la Kehila est soumise au Messie, les femmes aussi doivent l’être à leurs maris en toutes choses. 25 Maris, aimez vos femmes, comme le Messie a aimé sa kehila, et s’est livré lui-même pour elle, 26 afin de la sanctifier par la parole, après l’avoir purifiée par le baptême d’eau, 27 afin de faire paraître devant lui cette kehila glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. 28 C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même. 29 Car jamais personne n’a haï sa propre chair; mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l’Eglise, 30 parce que nous sommes membres de son corps. 31 C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. 32 Ce mystère est grand; je dis cela par rapport au Messie et à la kehila. 33 Du reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari. (Ephésiens 5:22-32)
L’évangile de Matthieu mentionne deux femmes : Ruth et Rahab « Salmon engendra Boaz de Rahab; Boaz engendra Obed de Ruth; 6 Obed engendra Isaï » (Matthieu 1:5-6). Elles ne font pas partie du peuple élu et pourtant elles deviennent plus tard les épouses de leaders de la tribu de Juda. Elles provenaient de nations païennes, et malgré cela elles ont reçu le salut et ont été admises au milieu du peuple de Dieu. Ces deux femmes illustrent « l’église païenne » dont le thème est abordé dans le livre des Cantiques du Roi Salomon : Yeshoua HaMashiah Ben Elohim sauverait un peuple du dehors de la nation Juive. L’église est une « kehila » composée de païens et de juifs unis par le Mashiah.
Une autre non juive, l’épouse païenne de Joseph, Asnath était la fille du principal prêtre païen de l’Egypte (Poti-Phéra).
Comme Rahab et Ruth sont devenues des matriarches dans la famille de Juda (et même des ancêtres de Yeshoua), Asnath deviendrait la mère de deux des tribus d’Israël, Ephraïm (la tribu qui dominerait la moitié Nord du pays) et Manassé (la tribu la plus large, qui recevrait deux portions des héritages.)
« Asnath » tnoa veut dire « danger » ou « malheur ».
Si elle n’avait pas été la femme de Joseph, l’homme de Dieu, et si elle n’avait pas vécu sous sa direction et sous son influence, elle aurait vécu tout le restant de sa vie dans l’idolâtrie et dans le mysticisme.
C’était la situation auparavant de tous ceux que Yeshoua a sauvés. Nous étions en grand danger, sous le jugement de nos péchés, et trompés par des mensonges spirituels. Nous étions malheureux, menant nos vies loin de la bénédiction et de la protection de Dieu. L’Eternel nous a sauvés et nous a appelés pour devenir l’épouse de l’Agneau, l’église fidèle. « Car, lorsque nous étions encore sans force, Mashiah, au temps marqué, est mort pour des impies » (Romains 5:6).
Notons aussi que le texte nous dit que le Roi l’a donné à Joseph comme épouse. Ce n’est pas son père qui l’a fait. Ce n’est même pas Joseph lui-même qui l’a choisie à cause de ses traits personnels.
Cette illustration nous montre une autre dimension du rapport de Yeshoua avec nous, sa kehila – Yeshoua est venu sauver l’épouse que Dieu son Père a choisie pour Lui : c’est le projet du salut. Yeshoua ne nous a pas pris pour son épouse à cause des nos mérites; ce n’est pas grâce à nos mérites. Yeshoua ne nous a pas admis non plus dans sa maison éternelle à cause des décisions que nos ancêtres ou parents ont prises pour nous. Dieu a pris l’initiative de nous donner à son Fils comme épouse, l’église fidèle. C’était le plan du Père depuis toute éternité.
Adaptation du site http://www.maranathaglobal.org/latest/1385/print
À suivre…
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