Qu'un autre te loue, et non ta bouche, Un étranger, et non tes lèvres.

La fureur est cruelle et la colère impétueuse, Mais qui résistera devant la jalousie?

Les blessures d'un ami prouvent sa fidélité, Mais les baisers d'un ennemi sont trompeurs.

Comme l'oiseau qui erre loin de son nid, Ainsi est l'homme qui erre loin de son lieu.

N'abandonne pas ton ami et l'ami de ton père, Et n'entre pas dans la maison de ton frère au jour de ta détresse; Mieux vaut un voisin proche qu'un frère éloigné.

L'homme prudent voit le mal et se cache; Les simples avancent et sont punis.

Si l'on bénit son prochain à haute voix et de grand matin, Cela est envisagé comme une malédiction.

Celui qui la retient retient le vent, Et sa main saisit de l'huile.

Celui qui soigne un figuier en mangera le fruit, Et celui qui garde son maître sera honoré.

Le séjour des morts et l'abîme sont insatiables; De même les yeux de l'homme sont insatiables.

Quand tu pilerais l'insensé dans un mortier, Au milieu des grains avec le pilon, Sa folie ne se séparerait pas de lui.

Car la richesse ne dure pas toujours, Ni une couronne éternellement.

Les agneaux sont pour te vêtir, Et les boucs pour payer le champ;